Among The Living
Interview

Rencontre avec MESSALINE

Vieux démons que jamais ! Messaline

Les français de MESSALINE ouvrent à nouveau les portes sombres du heavy metal avec leur nouvel opus « Vieux Demons » disponible depuis le 23 septembre 2022. Quelques instants pour moi, d’échanger avec Eric Martelat (chant) ainsi que Mathieu Gilbert (guitare, choeurs).

 

messaline


L’histoire du groupe démarre sur les cendres d’une ancienne formation nommée Absurb, vous avez eu l’occasion de faire la première partie des anglais Porcupine Tree en 2003. Avez vous eu des retombées de la part du public depuis cette expérience ?

E : Il y a quelques années nous avons eu effectivement l’occasion de faire leur première partie pour les dates deux dates en France, Paris et Lyon en 2003.

Le groupe qui devait ouvrir ce soir là n’était plus dans le viseur de la production pour ouvrir le concert, donc Messaline fut suggéré jusqu’à leurs oreilles. Nous voilà embarqués dans cette folle rencontre, l’opportunité de jouer devant Steven Wilson, lui meme. Il a grandement apprécié notre musique et j’ai plusieurs anecdotes avec, on a partager les loges ensemble.

C’est aussi un fan de Ange, collectionneur de tous les vinyles !

Ce 6ème album « Vieux Démons » inclue plusieurs invités avec des artistes comme Renaud Hantson (Satan Jokers) ,Tristan et Francis Décamps (Ange) ou encore Jo Amore (Kingstown) et d’autres… Comment est venu l’idée des collaborations ?

E : À la base c’est tous des amis, des gens avec qui nous avons joués comme Ange ou Renaud Hantson dont nous avons fait aussi certaines de leurs premières parties. On voulait des copains qui partagent le même amour de la musique, avoir des invités pour avoir uniquement « des guests » ça ne rend pas le même résultat à la fin, certes tu peux avoir un mec connu d’un groupe comme Helloween, ça rajoute un truc mais il n’y a pas d’âme si tu creuses profondément.

L’album a été enregistré et mixé au studio La Soierie. Comment s’est déroulé le processus d’enregistrement ?

E : L’idée de départ était de faire un enregistrement à l’ancienne, dans un home studio car tout le monde peut travailler à la maison, cela permet d’avoir plus de temps pour les prises à re-enregistrer. Mais tu perds perds le coté immédiat du rock, le fait de louer un studio pour jouer des séquences controlées ça ouvre une certaine rigueur au travail. Cela ravive une certaine énergie et un vrai dynamisme, avec Matthieu notre guitariste, nous avons bosser en amont sur des maquettes. Le studio est situé vers Lyon, on allait faire des répétitions la ou nous faisions l’enregistrement ce qui permettait d’apprivoiser le lieu entièrement. On voulait faire les morceaux en peu de prises pour garder l’essence même des compositions.


messaline


Quelles ont été vos principales influences pour cet opus ? Les morceaux typés Led Zeppelin, Purple et Sabbath sont très présents dans vos compositions. Quels ont étés vos premiers « chocs » musicaux ?

E : Moi je suis de 71, j’ai commencé a écouter du hard rock vers l’âge de 16 ans. En 1986, j’ai un copain qui me prête le mythique album « Made in Japan » de Deep Purple et là c’était plus qu’une révélation… La claque ! C’est ma première initiation au rock n roll, ça m’a pris un pied à l’étrier et finalement c’était du vintage car ils avaient déjà un certain succès et une popularité bien établie mais le son restait tout de même actuel.

Après je suis resté sur cette trilogie, j’adore également Uriah Heep, je suis allé les voir en concert hier !

M : Du classique au heavy metal, le death metal au progressif comme Magma et je suis un fan de Franck Zappa ! Pour moi tout ce qui compte c’est la musique, peu importe le style, dans le titre « Par les Fils de Mandrin » il y a également un coté funky ! C’est notre héritage du style fusion, principalement créer dans les années 90.

Votre musique s’inspire assurément des groupes heavy metal old-school, cependant je note aussi des mélodies plus actuelles et accessibles. Comment arrivez vous a garder la même entité sur plusieurs années ?

 E : Nous sommes très éclectiques dans nos gouts.

Quand tu souhaites faire de la musique, tu dois avoir les oreilles ouvertes pour pouvoir élargir tes horizons et toucher à la création ensuite.

Tu ne peux pas dire vouloir sonner comme Black Sabbath, car en reproduisant la même chose tu vas certainement te planter.

Eux memes ont écouté des choses différentes pour obtenir leur identité propre.

M : On revient très souvent aux années 80 et la fermeture d’esprit comme certains clans, la bande à Metallica ou à l’inverse ceux qui adoraient le glam comme Poison, Def Leppard etc.. ! Le principal c’est de se nourrir de pleins d’éléments..

Est-il envisageable de vous voir défendre ces nouveaux morceaux sur scène ?

 E : Nous avons une release party d’ici une quinzaine de jours pour l’album qui sera maintenant disponible en version vinyle dans notre région et une tournée avec plusieurs dates, celles ci seront communiquées à la fin de l’année et probablement des choses concrètes pour 2023 !

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