Among The Living
Live Report

COLDRAIN – Wage War – Counting Days

ColdrainCOLDRAIN – WAGE WAR – COUNTING DAYS 

Live @ O’SULLIVANS BACKSTAGE BY THE MILL

Paris 8 mai 2016

Un grand merci à Veryshow (Anne Lise pour son accueil toujours impeccable) et HIM Media (Élodie) pour avoir rendu ce report possible

 

 

 

 

 

 


C’est avec un plaisir non dissimulé que je me rendais ce soir du 9 mai 2016 au O’SULLIVANS BACKSTAGE BY THE MILL pour revoir un groupe qui m’avait fait une forte impression lors de leur passage en première partie de PAPA ROACH au Trianon en mars 2015.
Ce soir, les japonais de COLDRAIN reviennent pour enflammer à nouveau les planches parisiennes, fort d’un nouvel et excellent album, Vena, sorti en octobre dernier.

Pour ce faire, ils sont accompagnés des Canadiens de COUNTING DAYS et des ricains de WAGE WAR a qui est dévolue la tâche d’ouvrir les hostilités, face au public de COLDRAIN réputé pour son exigence.
C’est aux COUNTING DAYS et leur hardcore bien burné de se frotter au pit du Bacstage déjà bien rempli. Les 5 gus ne s’en laissent pas conter et assurent un set puissant et furieux, malgré un problème de basse qui ne se règlera qu’à la fin de la prestation.
Thom Debaere, le chanteur, est au contact sans arrêt. S’accrochant aux structures du plafond de la scène, il finira par descendre dans le public pour un bain de foule viril.
Les canadiens délivrent un hardcore de bon ton, ne révolutionnant pas vraiment le genre mais plutôt efficace.
A noter que c’est le premier concert du guitariste Curtis Ward, qui perd donc son pucelage dans la capitale lumière… Quoi de mieux ?
Les gars ont fait le boulot, livrant une fosse bien chauffée pour les canadiens de WAGE WAR.



Avec les canadiens de  WAGE WAR on passe un cap. C’est mieux construit et plus pro, cela se ressent tout de suite. La foule est bien réceptive, la salle est pleine et l’ambiance au top.
A nouveau le chanteur est au taquet. Epaulé par le guitariste et son chant clair, ils envoient du lourd, du très lourd même. Les titres sont courts et ultra efficaces. L’interaction avec le public est aux petits oignons, avec un Briton Bond imposant et charismatique.
Le Backstage est retourné à coups de blast et de growl, le groupe alternant passages calmes (mais pas trop) et tabassages en règle. La scène exiguë a du mal à contenir l’impétuosité du chanteur. A l’image du son qu’ils balancent , la chaleur est brutale dans le pit.
En un peu plus de 30 minutes les ricains auront livré un Backstage chauffé à blanc pour un COLDRAIN attendu de pied ferme.



D’emblée le ton est donné : les photographes sont priés de quitter les premiers rangs pour laisser l’osmose s’accomplir parfaitement entre le groupe et son public.
Après une courte intro, c’est avec Vena que Masato et sa bande vont déclencher une hystérie qui ne quittera pas la salle jusqu’à la dernière note de The Revelation qui viendra clore la prestation.
Le son est au rendez-vous et vraiment propre. La fosse est en ébullition et la gente féminine en voix.
 Masato, perché sur une estrade, domine la foule et restera au contact durant toute le concert. Ryo quand à lui restera plutôt discret comme à son habitude, dissimulé sous sa capuche. Les autres ne sont pas en reste, avec  Katsuma qui pilonne sa batterie comme un forcené et des parties guitares assurées brillamment par Yokochi et Sugi.
Pour cette unique date française les nippons nous ont livré une setlist fameuse, reprenant intégralement le dernier album Vena (si on inclut Whole passé en enregistrement à la fin du concert).
L’osmose avec le public est parfaite : il suffit de voir les sourires sur les visages dans la fosse mais également sur scène pour s’en apercevoir.
Le rendez-vous fut pris, et largement honoré par les COLDRAIN qui, pour ma part, valident la première impression que j’avais eue au Trianon. Le set fut à la hauteur du talent des japonais, aussi bon que généreux.  Ils ont largement gagné leur place dans la cours des grands.



 

 

Setlist

 

Vena

Wrong

Evolve

Fire in the Sky

Divine

Time Bomb

No Escape

Six Feet Under

Words of the Youth

You Lie

Heart of the Young

The War is On

Pretty Little Liar

Voiceless

Die Tomorrow

Runaway

Gone

Rappel

The Story

The Revelation

Related posts

Behemoth, Abbath, Entombed AD, Inquisition – Europa Blasphemia EU tour part I – 09 février 2016

Isabelle Tasset

HELLFEST 2022 Part2 : Déambullation d’un festivalier heureux.

Grow Ning

STICKY BOYS – REBEL ASSHOLES – CHATEAU BRUTAL @Petit Bain – Paris

Stephan Birlouez

Lacher un commentaire

* Utiliser ce formulaire implique que vous êtes d'accord pour que nous stockions les informations que vous nous confiez.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.