Among The Living
Live Report

Dark Tranquility + Soen + Equilibrium + Lotunn @Bataclan Paris

Dark Tranquility + Soen + Equilibrium + Iotunn

Paris, le Bataclan, mardi 30 septembre 2025

Un concert Garmonbozia Inc.


dark tranquility


C’est par une belle journée que je décide de me rendre à un mini festival, composé de 4 groupes et emmené par Dark Tranquility qu’on ne présente plus, dans ce mythique Bataclan, accompagné pour l’occasion de Soen, Equilibrium et Iotunn.

Iotunn

Ce « Ultima ratio fest » présente une affiche des plus respectables donc, qui commence un poil tôt (17h55 début de Iotunn). Craignant ne pas voir grand monde, je suis assez surpris qu’a cette heure, en pleine semaine, la fosse ne soit pas parsemée.
Ambiance capuche et micro stylisé Mordor pour les Danois de Iotunn, sur un fond bleu omniprésent, propice pour plonger dans l’univers du groupe (même si c’est un calvaire pour prendre des photos).
Le groupe fait clairement le job, jamais facile dans ces conditions et vu les pointures qui vont jouer juste derrière, et le public répond présent sans fausse politesse. Le son est correct, l’ambiance est installée, le style et là aussi. Bref, une première partie des plus honorables s’il en est.


Setlist  Iotunn :

Mistland
Kinship Elegiac

The tower of cosmic Nihility



Equilibrium

Après un changement de plateau éclair (respect aux techniciens, fort nombreux, qui ont sur manœuvrer cet exercice de main de maitre dans des temps records), on va du coté teuton avec Equilibrium, dont le chanteur actuel Fabien Getto a décidé de faire sa séance de cardio et de posing, pour un set fou fou fou.

Le groupe de metal Bavarois, emmené par René Berthiaume, seul membre originel du groupe encore en place, va électriser ce Bataclan comme il se doit à grand coup de headbangs ravageurs et de chansons parfaitement jouées.

Grosse énergie, on sort du set de Iotunn, qui se voulait obscur et posé, pour de la lumière, de la couleur et de la grosse patate. Il ne faudra pas plus de 7 titres aux Allemands pour réchauffer l’atmosphère (dont un dans la langue de papa Schultz, tiré de l’album de 2008 Sagas et un seul titre de l’album Armageddon de 2016).


Setlist Equilibrium :

Born to be epic
Renegades – A lost generation
Bloodwood
Blut im auge
Cerulaen skies
Shelter
Nexus

Soen

Allez, on passe aux choses (très) sérieuses avec Soen, le groupe Suédois, emmené depuis les débuts par le maitre Martin Lopez aux futs (ex Opeth) et Joel Ekelof au chant, qui vient ce soir faire un « petit set » de 8 titres.
Autant le dire tout de suite, en tant que fan du groupe depuis le premier album, et n’ayant pas vu le groupe se produire sur scène depuis très longtemps, j’ai beaucoup d’attentes.
Scène mise en place, backdrop de l’enfer, gros drapeaux noirs aux coins de la batterie, je pense que ça va envoyer du lourd, et sans surprise avec ce combo, ça envoie du très lourd.

Setlist uniquement composé des morceaux des trois derniers albums Memorial, Imperial et Lotus. Exit donc les 3 premiers albums qui sont pourtant incroyables (mais en 8 titres, difficile d’explorer toute la disco, surtout que depuis toutes ces années, les musiciens doivent en avoir les oreilles rabattues de jouer toujours les mêmes titres).

Outre que tout est archi carré, que le son est bon, que les éclairages sont cools (sauf pour les pauvres photographes dont je fais partie), je dois reconnaitre que Cody Ford à la guitare m’a fait un effet particulier. Grosse présence sur scène, solos mémorables joués à la note, interactions avec le public, tout y est.

Depuis la dernière fois que je l’avais vu à Paris il y a des années à la maroquinerie, le guitariste canadien semble avoir pris de l’ampleur dans le groupe, tant en partie de composition que sur scène.

D’ailleurs, après moults changements, le line up du groupe semble s’être stabilisé ce qui est une bonne chose. Rien à dire de négatif sur cette prestation si ce n’est le temps de jeu trop court.


Setlist Soen :

Sincere
Antagonist
Martyrs
Lascivious
Unbreakable
Memorial
Lotus
Violence

Dark tranquility

Après un peu de repos des oreilles et deux bières, il est tant de passer à Dark tranquility, le plat de résistance de ce soir.

Beau backdrop installé, les musiciens arrivent un par un sur scène, avec comme petit nouveau mon pote Pépé (Peter), leader de Hatesphere, qui tient maintenant officiellement la place de guitariste dans le groupe.
Il prend la place du frère Amott (qui deviendra certainement plus célèbre avec le temps pour avoir une bougeotte monumentale que pour la qualité de ses contributions).

Comme a son habitude Mikael arrive tout sourire, sourire qu’il gardera tout le show, et Pépé nous gratifie de ses merveilleuses grimaces, de son sourire sincère, et de sa belle moustache. Le groupe est en place, ça bouge quand il faut, comme il faut, on sent l’expérience.

Les papes du death metal mélodique de Gothenburg vont nous livrer ce soir une setlist de 15 morceaux rien que ça, et fort bien choisie d’ailleurs, afin de ravir les fans venus en nombre.

Avec 13 albums au compteur, pas facile de se caler sur le choix des morceaux, surtout quand on a un nouvel album à défendre (Endtime Signals) et pourtant….

On commence par 5 titres de l’album The Gallery, sorti en 1995, et qui est le premier album où Mikael Stanne chante à son compte (en lieu et place de Anders Friden, viré, qui finira chez In Flames, groupe dans lequel Mikael a chanté sur le premier album Lunar Strain. Vous suivez ?).

Après cette grosse claque dans la bouche dès la première note du set, tel Jesus, on tend la joue gauche pour se reprendre 5 titres enchainés de Character, septième album groupe daté de 2005, et qui est le premier de la carrière du groupe sans chant clair (c’est peut-être pour ça qu’il a aussi bien marché, allez savoir).

Après une descente d’organe logique, je me demande ce que va etre la suite de la setlist, et nous aurons donc le droit a un petit melting pot entre des titres de Fiction, Atoma et We are the void.

Voilà voilà. On dit merci, on pleure, on rentre à la maison et on se couche avec les oreilles qui sifflent.


Setlist Dark tranquility :

Punish my heaven
Edenspring
Lethe
The emptiness from which i fed
The dividing line
The new build
One thought
Through smudged lenses
My négation
Lost to apathy
Not nothing
Atoma
Unforgivable
Terminus

Misery’s crown


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