ELECTRIC PYRAMID – ROXANE
Vendredi 23 mai 2025 – Café de la Danse Paris
C’est dans un café de la Danse Parisien que les Anglais de ELECTRIC PYRAMID nous ont donné rendez-vous pour fêter la sortie de leur dernier LP Lion tout fraichement sorti.
Ayant récemment ouvert pour le QUEEN Extravaganza, et porté par Gerard Drouot Production, c’est en mode « intimiste » qu’ils se livrent se soir en tête d’affiche et dans une salle quasiment peine.
ROXANE
C’est ROXANE, qui ouvre ce soir, auteure-compositrice-interprète suisse accompagnant à la guitare acoustique son chant soul et teinté de pop.
J’ai été conquis par le répertoire de la belle et son timbre de voix qui a forcé mon respect.
Stoïque sur scène, plantée derrière son micro et moulée dans une robe léopard, ROXANE a captée l’attention d’entrée de jeu avant de séduire l’auditoire par sa voix chaleureuse et riche.
En une demi-heure elle m’aura donné envie d’en savoir plus sur elle et son univers introspectif où se mêle le Rock à la Soul et le folk. Beaucoup d’intensité et d’émotion.Bravo.
ELECTRIC PYRAMID
C’est en terrain conquis que les 7 artistes d’ELECTRIC PYRAMID prennent place sur scène, avec un Ol Beach « flamboyant » dans sa chemise fuchsia pétante en frontman tout sourire.
Si le genre n’est pas forcément ma tasse de thé, il faut reconnaitre que ce soir les Anglais vont assurer un set conséquent et impeccable (ou presque).
Ol Beach est un chanteur plutôt discret, qui a un peu de mal à prendre le lead contrairement à ses deux guitaristes (excellents au demeurant). Mais après un début de set qui a un peu de mal à décoller à mon goût, le groupe prend ses marques et c’est parti pour une belle prestation.
La cohésion du groupe est parfaite, et leur connivence transparait à chaque instant.
La setlist est conséquente, et brosse un tableau large de ce que propose ELECTRIC PYRAMID avec deux albums plutôt différents au compteur.
La salle est visiblement ravie, les titres font mouche, et rapidement Ol Beach disparait pour laisser une des deux choristes prendre sa place pour 5 titres. Perso j’ai trouvé que c’était peu à propos et que ça a bien cassé le rythme et l’ambiance. Passe pour un ou deux titres, mais là…
Le retour Ol Beach pour la deuxième partie de set remet les choses à leurs places et le public y retrouve son compte. Entre pop et rock, un peu de U2 (le chant de Ol Beach est vraiment proche), de Dire Straits voire de Fleetwood Mac, ELECTRIC PYRAMID fait le pont entre les générations d’un « classic » rock indémodable.
