Praetor – The Spiral of Addiction
Hugo : Guitar & Vocals
No : Guitar
Seb : Bass
Alex : Drums
Praetor sort son deuxième album The Spiral of Addiction via Metal East Productons et Barhill Records.
Après un premier album éponyme sorti en 2023, le groupe de thrash metal franco-luxembourgeois créé en 2019 revient avec cet élixir qui nous plonge dans la Bay Area des plus belles heures.
À l’écoute de ce petit bijoux de plus de 40 minutes on en a les poiles de bras qui se dressent avec ses 10 titres tous plus féroces et énergisants les uns que les autres.
The Spiral of Addiction brosse un tableau à la fois sombre et convaincant de la lutte menée par de nombreuses personnes dans le cycle de la dépendance. Ça tombe bien car rapidement l’auditeur va lui devenir complètement accro à Praetor et ce dès l’intro du titre éponyme.
Avec les énergiques « People Pleaser » et « Wicked Tongue » on sent les influences maîtrisés de groupes comme Slayer pour les riffs et les breaks (mais avec en plus de magnifiques soli comme celui de « Traitors in Disguise » ou de « Ashes »). La voix de Hugo Nogueira Centeno se rapproche plus de celle de James Hetfield des débuts des Four Horsemen ou à celle de Robb Flynn quant il n’avait pas encore trop le melon.
PRAETOR ne thrashe pas dans la soie!
Quel bonheur d’écouter un tel opus en 2025. les structures des morceaux sont sublimes à l’image de « The Lion » qui clôt l’album.
The Spiral of Addiction est une réflexion émotionnelle avec ses hauts et ses bas. Mais nous les hauts et les bas on les vit à mille à l’heure comme sur une montagne russe entre « Left in Agony » et « hyperthrashisant » « Ashes » qui nous font pousser de vieux logos old school défraîchis sur nos vielles vestes en lambeau. Sans oublier nos vieilles Converses (qui n’ont jamais connues de cirage) qui rythment le sol sur lequel apparaît, au travers de la poussière un circle pit bien profond.
Les mélodies sont accrocheuses sur « The Spiral of Addiction » et le sublime « Traitors in Disguise », sans oublier le groove qui nous fait chavirer comme sur « Full Moon Rising » ou encore le break de « Ashes ».
Quel belle réussite de nous jouer du 1985 dans cette année 2025 toute aseptisée où chaque production se ressemble où tout est calculé pour ne pas offusquer les auditeurs. Ici on ne thrashe pas dans la soie, les mediators sont usés jusqu’à à l’os pour nous permettre de headbanguer comme si c’était pour la dernière fois.
Tracklisting :