Among The Living
Live Report

EPICA – APOCALYPTICA – WHEEL @Le Zenith Paris

EPICAAPOCALYPTICAWHEEL

Paris Le Zénith – mercredi 8 février 2023

Un concert Veryshow

 


En ce jour de énième grève nationale, c’est un petit Zénith qui accueille une affiche pourtant alléchante pour les fans de Métal sympho de tout poil.
En effet, les Néerlandais d’EPICA reviennent avec un nouvel album, en compagnie des Finlandais mélomanes d’APOCALYPTICA.
Mais avant tout c’est au groupe WHEEL, compatriotes d’APOCALYPTICA, que va revenir la tâche difficile d’ouvrir le bal devant une salle encore clairsemée. Il est vrai que commencer à 18h40 un jour de grève, où le défi de la journée réside dans l’accès à la salle, n’arrange rien.
Et c’est une première belle claque pour moi ce soir. Venu de Finlande et distillant un Metal tirant largement vers le prog mais aux solides rythmiques massives, WHEEL assure un set efficace et fédérateur. Ouvrant sur un titre de plus de 10 minutes, le combo nous déroule un savoir-faire pas forcément accessible à tous mais qui force le respect.
Après un premier moment d’hésitation, le public adhère rapidement à la prestation. Le quatuor ne ménage pas sa peine, livrant un set où énergie et technique se sont mariées admirablement, le tout doté d’un son vraiment bon. Avec deux albums à son actif, WHEEL est un groupe plus que prometteur sur lequel je vais me pencher, c’est sûr.



APOCALYPTICA

C’est très attendu visiblement qu’APOCALYPTICA prend possession des planches, ouvrant sur Ashes of the Modern World de son excellent dernier opus Cell-0. D’entrée de jeu le public est conquis sans peine. La setlist fera la part belle à leur dernier album d’ailleurs, avec les excellents Rise et En Route to Mayhem.
C’est sur I’m Not Jesus qu’entre en scène Franky Perez au chant. Il faut bien avouer que cela donne une autre dimension, surtout que le gus assure scéniquement.
Bien entendu les reprises de METALLICA sont à l’honneur, toujours avec leur effet immédiat sur le public. De Nothing Else Matter à Seek & Destroy, c’est l’euphorie dans la salle. Perso j’ai préféré celle de SEPULTURA avec le titre Inquisition Symphony, véritable prise de risque musicale s’il en est.
On se quitte sur un Hall Of The Mountain King classique mais toujours de bon ton.
La prestation fut à la hauteur des attentes. Avec une mobilité scénique plutôt incroyable étant donné l’encombrement des instruments, il y a une dynamique bluffante sur scène. Les titres chantés arrivent à point nommé pour casser le rythme tendant parfois à l’engourdissement.



EPICA

Ah EPICA, le groupe de Métal Symphonique qui m’a toujours interpellé à bien des égards. Eternel second couteau du genre, je me suis toujours demandé pourquoi le groupe n’est jamais arrivé à s’élever au niveau de groupes comme WITHIN TEMPTATION, NIGHTWISH voire EVANESCENCE.
Ce soir EPICA va mettre tout le monde d’accord quant à sa capacité à livrer un show à la hauteur des meilleurs.
Je dois bien avouer que j’étais un peu septique au regard des dernières fois où je les ai vu sur scène.
Simone Simmons est en grande forme, et plus « chaleureuse » qu’il n’y parait en général. Elle s’essaie brièvement au français, devant un hexagone bleu blanc rouge qui habille le fond de la scène sur le panneau vidéo géant.  Elle admet vite que son français est « a little bit rusty » en enchainant sur le fait que le public français est le meilleur .

L’ouverture sur Abyss Of Time – Countdown To Singularity attaque le set de magistrale façon avec son lot de pyro impressionnant. Les passes de chant entre le lyrisme de Simone et les grow de Mark Jansen font mouche. Le show est ultra bien rodé, un peu trop peut-être même à mon gout. C’est millimétré et ça manque un peu de spontanéité.
Qu’importe, l’efficacité prime et c’est bien le cas ce soir. La setlist est redoutable. Alternant les ambiances, le visuel suit la tendance et éblouit la salle qui ne fait plus qu’un avec le groupe.
EPICA sera rejoint par APOCALYPTICA sur le titre Rivers, une compo qui se prête superbement à la collaboration, et issue de leur dernier opus Omega.
Le rappel sera aussi intense, avec ce wall of death sur Consign to Oblivion qui viendra clore cette magnifique prestation des Allemands.



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