GUTTERDAMMERUNG « le film muet le plus bruyant de la planète » (sic)
Among the living était à la séance unique de Gutterdammerung en ce vendredi 10 février 2017. C’est dans la magnifique salle de l’Elysee Montmartre à Paris que trône l’écran géant masquant par transparence la proximité des musiciens du groupe de Live couvrant la partie musicale du projet actuellement en tournée mondiale.
Le concept : un film sur écran dont le scénario, et ce n’est pas moi qui le dit « est un sombre conte de fées rock’n’roll dont le pitch, pour faire court, est le suivant: un ange punk est envoyé sur Terre pour tester l’humanité… et mettre le feu au monde ».
Reprenant le thème de l’opéra wagnérien du bien et du mal dans la mythologie nordique, transposée à l’histoire du rock’n’roll d’un point de vue bien ricain, le photographe belge/suédois Björn Tagemose nous sert de magnifiques images en noir et blanc où les clichés des films muets des années 20 sont magnifiés voire exagérés.
A priori un ciné-concert de divertissement, mais je crois pour ma part que ce dernier fourmille de détails et que les rôles ne sont pas distribués au hasard. A chacun d’entre nous de découvrir ce projet comme une métaphore, une confession que chaque protagoniste doit expier, sans doute mon coté torturé et psy qui ressort ?
Sans chercher midi à quatorze heures, notre plus grand bonheur est de faire revivre quelques uns de ceux qui ont marqué l’histoire du Rock tels Grace Jones, Iggy Pop, Mark Lanegan, Slash, Joshua Homme de Queens of the Stone Age, Lemmy Kilmister de Motörhead, Justice, Nina Hagen, Rob Caggiano de Volbeat, Henri Rollins, Mark Lanegan, Tom Araya de Slayer.
Très curieuse, j’en reste quand même sur ma faim car j’aurai aimé une mise en scène live un peu plus pêchue et même si les musiciens sont excellents et talentueux, ils ne parviendront pas à chauffer cette immense salle qu’est l’Elysée Montmartre laissant de marbre la plupart d’entre nous. La faute aussi à un faible voire à aucune pub concernant ce projet ambitieux.
Bémol : On nous avait vendu pour ce concert parisien la présence exceptionnelle de Nina Hagen, Volbeat et Justice … il n’en fut rien.