IRON MAIDEN
La Défense Arena, Nanterre (92)
Dimanche 26 juin 2022
Photos by Krist N’Rock
L’univers du groupe Iron Maiden a marqué un nombre incalculable de fans du genre depuis plus de 40 années notamment avec les pochettes d’albums iconiques ainsi que les refrains légendaires.
Je dois admettre avoir garder précieusement deux posters des anglais dans ma chambre à l’effigie des albums « Killers » (1981) et « The Number of the Beast » (1982) trônant fièrement sur un mur dénué de toute autre couleur pour pointer du doigt l’effet qu’ils ont eu sur mon propre parcours musical. C’est après une courte nuit de sommeil et un concert intimiste la veille de British Lion au Trabendo que je me dirige donc, toute enjouée, vers La Défense Arena ce dernier dimanche de juin.
L’heure est calculée de façon rigoureuse, après les deux premières parties de Lord Of The Lost et Airbourne, l’attente se fait insoutenable sous les notes du morceau « Doctor, Doctor » de U.F.O (1974). Les lumières s’éteignent, nous pouvons apercevoir un décor de fond aux animations japonaises directement inspiré de leur dernier album « Senjutsu » (2021) encore plus que quelques secondes et nous pourrons enfin assister à la grande messe !
Les piliers du heavy metal débarquent finalement face à un public conquis qui attendait cet événement depuis maintenant plus de deux ans, pour cause de pandémie. Les trois premiers titres issus du dernier opus, résonnent dans l’arène et sont magnifiquement interprétés n’en déplaise aux détracteurs. Le leader Bruce Dickinson affiche une grande forme et réalise des exploits vocaux qui semble cloué tout le monde surtout après ses difficiles problèmes de santé.
Nous apprenons dans un français parfaitement étudié qu’il s’agit du 28ème concert du groupe à Paris, quelle émotion ! La foule scande en choeur les morceaux légendaires comme « Fear Of The Dark », « The Trooper » ou encore « Run To The Hills ». Les guitaristes Dave Murray, Janick Jers et Adrian Smith affichent une énergie contagieuse ce qui entraine les fans placés en fosse à effectuer les memes gestuelles que leurs idoles. Un ange venant des entrailles de l’enfer prend grandement place pendant le morceau « Flight Of Icarus » ce qui semble faire frémir les plus jeunes ! Le bassiste Steve Harris ne semble pas fatigué de son périple parisien et enchaine les poses avec des lignes instrumentales d’une précision déconcertante.
Quant à Nicko McBrain, l’ainé des six britanniques, il brandit ses baguettes d’une impressionnante justesse et donne le rythme avec rigueur et swing. La deuxième mascotte trône fièrement sur la grosse caisse, le petit ourson Sooty, bien souvent mis à l’écart, reste à sa place arborant une tenue de samurai sans jamais faire de l’ombre au célèbre Eddie qui lui, n’hésite pas à tourmenter avec détermination son chanteur en le défiant sur un combat d’escrime. Cette fois-ci, pas de jaloux !
IRON MAIDEN cloture cette tournée « Legacy Of The Beast Tour » avec le morceau iconique « Aces High » joué de façon inhabituelle à la fin du spectacle.
Petit bémol concernant le son qui semblait être de moins bonne qualité que mes deux premières expériences dans la salle et l’infrastructure qui m’a obligée à changer d’endroit plusieurs fois pour pouvoir apercevoir les musiciens.
Le retour à la réalité semble difficile pour chacun, mais le gobelet floqué à l’effigie de l’événement permet de rester dans cette seconde dimension pendant les prochaines heures. Le précieux sésame se décline en deux éditions de quoi ravir les collectionneurs !
Un seul mot me vient à l’esprit, respect !
2 commentaires
Top Elody. 40 ans après mon premier concert, Iron Maiden à Baltard 😉
https://twitter.com/MichaelCouybes/status/1541164264601288705?s=20&t=_pAH1mHZur_2aTsS4R7s4g
On a parlé également Metallica. Pour moi, c’était en 1984 au festival Hard du Bourget : https://twitter.com/MichaelCouybes/status/1482348680527192066?s=20&t=_pAH1mHZur_2aTsS4R7s4g
Michaël
P.S. Le plaid a bien plu
Merci pour le retour sur l’article ! Incroyable ! Il me semble que de la condensation intérieure était présente ! Au plaisir