ARCHITECTS – The Sky, The Earth & All Between 

Sortie le 28 février 2025 via Epitaph Records

Architects lance un pavé dans la marre avec ce nouvel opus. D’emblée, il est extraordinairement excellent. A peine le sillon déposé que les frissons déferlent sur mes bras et descendent le long de mon échine. La voix de Sam est purement magique, grandiose que ce soit la voix claire et si mélodique que ses screams rugissant tel un lion dans la savane. C’est mélodique, guttural et toutes les timbres de voix lui vont à merveille. Que raconter de la rythmique, aussi doom et heavy soit-elle ? Elle décarcasse les béquilles et vous transforme en un mammouth écrasant les mottes de terre. Le metalcore d’Architects produit par Jordan Fish est une perle rare.

« Elegy », le premier titre, commence par une magnifique mélodie sur voix claire pour le couplet, le refrain libèrant une énergie brute propre au son Architects, scandé de riffs ravageurs et de blasts. Le second morceau vous rentre d’emblée dans l’estomac par une rythmique percutante. Pas étonnant, c’est « Whiplash », single sorti le 25 novembre dernier, dans la même veine que « For Those That Wish To Exist ». « Blackhole » destiné aux circles pits et aux crowds surfers mais dont les accords de guitares nous rappellent parfois les guitaristes experts des années 80.

Architects va conquérir l’univers du metal et plus encore.

« Everything Ends », chanson plus calme, sonne plus pop-metal et s’ouvre à un plus large public. Les deux morceaux envoûtants « Brain Dain » et « Evil Eyes », dont la frappe de la basse sonne tel un rouleau compresseur, appellent aux cercles en live. Point de répit avec « Landmines ». Le morceau suivant « Judgement Day » accueille la chanteuse de nu-metal Amira Elfeky, et le duo de voix retentit à merveille. « Broken Mirror » s’amorce par une boucle mélodique et semble demeurer le morceau le plus calme de l’album. « Curse » et « Seeing red », sortis tous deux en clips vidéos, cartonnent déjà sur la toile.

La production de Jordan sur les cleans et les boucles mélodiques, électroniques équilibrent le doom, le heavy, en harmonie parfaite avec la voix de Sam. Pour terminer en beauté, Architects nous offre « Chandelier », à la fois mélodieux et alegre. Sans oublier les paroles écrites par Dan Searle et Sam Carter qui sont un véritable joyau, elles sont tout simplement de la pure poésie déversant des rivières de diamant.

Si Sam déclare vouloir faire de cet album mûrement élaboré, leur album qui plaira aux fans, au plus grand nombre, on ne peut qu’approuver. Un album grandiose. Architects va conquérir l’univers du metal et des océans. Mon petit doigt me dit qu’ils pourraient passer un jour à Taratata.

Tracklist The Sky, The Earth & All Between