GREYWIND – Afterthoughts
Sortie le 27 janvier 2017
Paul O’Sullivan : Guitare
Steph O’Sullivan : Chant
Très belle surprise qui nous vient d’Irlande avec ce premier album de GREYWIND conduit par la fratrie O’Sullivan constitué d’un frangin et d’une frangine respectivement à la guitare et au chant.
Véritable bouffée de fraicheur venu frapper mes enceintes, le rock alternatif des GREYWIND fait plaisir à entendre et met de la couleur dans votre journée malgré les thèmes plutôt sombres abordés sur cet opus.
Album court, efficace et attachant, Afterthoughts distille un rock tantôt saturé, tantôt aériens, le tout sublimé par la voix magnifique de la charmante Steph. On passe de la mélancolie à la hargne comme sur le titre éponyme de l’opus, qui ouvre magnifiquement celui-ci.
La voix de Steph m’évoque un savant mix entre Cindy Lauper et Andrea Corr, autre chanteuse d’une fratrie ayant bien marché dans les années 90.
On sent bien la hargne qui habite le duo, comme sur Forest Ablaze. Tout en retenu mais avec des explosions de voix magnifiques, le titre s’aventure dans des contrées limitrophes des territoires du métal.
Il est indéniable que GREYWIND se démarque de la scène émergeante par ce côté captivant et hypnotique qu’induit la voix de Steph associée à la maitrise de son frère. L’alchimie est parfaite et le rendu addictif. L’univers des O’Sullivan vous fera basculer d’une ambiance à l’autre, avec toujours ce fil conducteur énergique qui les habite.
Il est vrai que les thèmes abordés dans cet opus ne sont pas forcément tous enjoué, la mélancolie est bien ancrée dans les compos, mais la fraicheur du combo fait qu’ils ne s’enlisent pas dans une dépression chronique.
La production de l’effort est très bonne, l’invitation au voyage est alléchante et les paysages tiennent leurs promesses (Circle ou encore In Autumn illustrent parfaitement le coté aériens du groupe).
39 minutes intenses et finalement catchy, bien que parfois un peu répétitive, cet Afterthoughts tien parfaitement la route et laisse augurer le meilleur pour GREYWIND qui ont d’ors et déjà emballé la toile. L’année 2017 sera probablement la leur et le vent qui souffle d’Irlande n’est pas si gris que cela.