IRON MAIDEN – Maiden Voyage
Sortie le 27 juillet 2012 via Rise Above Relics
Genre : Rock / Heavy
Note 5/5
Lineup:
Barry Skeels (Basse)
Steve Drewett (Chant/harmonies)
Paul Reynolds (batterie)
Trevor Thoms (guitare)
Voilà une chronique d’une galette assez surprenante à faire, d’un Iron Maiden précèdent de 7 ans la naissance du monstre homonyme que l’on connait tous, et qui fut réalisée alors que je mâchouillais Sophie la girafe du haut de mes 1 ans…
Enregistré en 1970, la maison de disque perdit les bandes réalisées et le départ de Skeels donna un coup d’arrêt à la carrière éphémère du groupe. C’est en 1998 que l’album sort finalement, à partir de la numérisation d’une copie de l’enregistrement détenue par Skeels.
Skeels a commencé à jouer de la bass à l’age de 14 ans, largement influencé par le blues il forme en 1966 Iron Maiden avec son pote de toujours Drewett à la suite de nombreuses formations et splits. Le groupe britannique ne tiendra que 2 années avant le depart de Skeels, de 1968 à 1970 durant lesquelles sera enregistré cet album ainsi qu’un single. Le groupe continuera quelque temps avant de splitter.
Ma première surprise à l’écoute de cette galette vient de la production, le son est bon, enregistrement live en studio, propre et clair, ou l’on ressent bien les influences de l’époque et d’un Heavy Métal naissant avec en fer de lance des compatriotes illustres comme Led Zep, Black Sabbath ou encore Deep Purple.
L’album est bon, il est évident qu’une écoute rétrospective comme celle-ci s’adresse aux fans du genre. Il faut effectivement se replacer dans le contexte, les voir en première partie de Jethro Tull, Fleetwood Mac, King Crimson et faire abstraction de toutes productions postérieures.
Imprégné de Blues et de rock, on ferme les yeux et ce band nous transporte dans les pubs et les clubs de la perfide Albion à une époque ou tout se jouait, chaudron bouillonnant d’où sortaient des groupes à jamais inscrits au panthéon du Rock.
Aujourd’hui nous ne pouvons que fantasmer sur ce qu’aurait pu donner la carrière de ce groupe si l’album avait vu le jour au moment de sa réalisation, mais une chose est sure, l’esprit est là.
Barry Skeels écume encore aujourd’hui les clubs au sein d’un Blues band après une carrière en alternance entre musicien et technicien bassiste pour des groupes comme Venom, Black Sabbath, Saxon, Manowar, Yngwie Malmstein…
Steve Drewett quitta le monde de la musique pour une autre carrière à la BBC, Trevor Thoms fut le guitariste de SPIRIT OF JOHN MORGAN, STEVE GIBBONS BAND et INNER CITY UNIT et Paul Reynolds apparu dans THE PINKEES un groupe de Basildon, ville du comté d’Essex dont le groupe était originaire.
Aujourd’hui libre à nous de les imaginer en plein Gig, une pinte de bière posée sur un coin de l’ampli et se donnant sans concession à un parterre d’esthètes.
En une phrase : Prenez le temps et écoutez le.
Tracklist:
1 – Falling
2 – Ned Kelly
3 – Liar
4 – Ritual
5 – CC Ryder
6 – Plague
7 – Ballad of Martha Kent
8 – God of darkness