
NO ONE IS INNOCENT – Ennemis
Sortie le 1er octobre 2021
Une résonnance très « live »!
Distribution de baffes gratos et bien senties, c’est à la Maison NO ONE IS INNOCENT que cela se passe et l’emballage est estampillé « Ennemis ».
Toujours aussi enragés qu’engagés, trois ans après l’excellent Frankenstein, Kemar et ses lascars continuent sur la même lancée, inexorablement. Oui, il est indéniable que le feu sacré brûle toujours dans leurs veines, et Ennemis en est une fois de plus l’exemple.
L’équipe est la même, le combat également. Le combo tire dans tous les azimuts, alternant les ambiances, le verbe toujours affuté et sans filtre. Il a une résonnance très « live » ce qui accentue son impact.
De Dobermann qui ouvre le méfait portant le message anti-front inscrit dans l’ADN des NO ONE, à la manipulation des masses avec We Are Big Brother, en passant par Polit Blitzkrieg, Ennemies reprend le combat là ou Frankenstein s’était momentanément arrêté.
Pépite courte mais ô combien intense!
Ici, le message est bien clair : on ne lâche rien et on défend sa liberté face aux extrêmes, aux politiques bien installés dans leur système d’énarques intouchables, aux médias et à la manipulation de masse. Les réseaux sociaux et les flics sont également dans le viseur, et ce n’est pas nouveau.
Le covid passe mais le combat, lui, continue.
Et musicalement ? La flamme et l’inspiration brillent toujours, et comme à leur habitude depuis Propaganda, ils nous ont livré un album efficace, au message clair et à la précision chirurgicale.
Ecoutez-moi ce We Are Big Brother au rythme à vous faire péter n’importe quel pacemaker, puis laissez-vous emporter par les riffs imparables et le refrain addictif de Bulldozer qui n’est pas sans me rappeler Kids Are On The Run dans l’esprit (Propaganda 2015).
Les NO ONE IS INNOCENT nous ont encore gâtés avec ce nouveau brulot sauvage qu’est Ennemis. Pépite courte (40 minutes au compteur) mais ô combien intense, qui est taillé pour la scène, endroit où le combo prend tout son sens et ne déçoit jamais.