THE NIKA RIOTS – Set Fire (EP)
Sortie Janvier 2018
Christopher Iversen : Chant
Jørgen Berg : Guitare
Kristen Fjeldstad : Guitare
Morten Vikanes : Basse
Noppers Myren : Batterie
La Norvège nous balance encore un combo qui, malgré des influences bien marquées, devrait faire son chemin sur une scène punk/hardcore de qualité.
Empruntant à leurs ainés et compatriotes de KVELERTAK avec une touche d’EVERY DAY I DIE, THE NIKA RIOTS nous livrent ici un EP au son et titres massifs. Issu de groupes de la scène locale d’Oslo comme IEatHeartAttacks ou encore Man the Machetes, NIKA RIOTS n’est pas composé de novices et connait bien la musique. Set Fire EP est la preuve que les gus savent sur quelle tendance surfer et ils le font bien.
Ouvrant sur un imparable Anti-Social Social Club aux accents punks, les Norvégiens saisissent d’entrée de jeu vos attentions. Christopher Iversen y déverse ses textes entre hurlements et semi growls, et c’est bien énervé.
Bien dans leurs influences, qu’ils revendiquent, THE NIKA RIOTS est là pour casser les codes du genre plutôt que de les faire évoluer, et c’est plutôt réussi. Imposant leur hardcore sur leur île, nul doute que les lascars vont faire parler d’eux sur le reste du continent car ils ont vraiment les billes pour le faire. Musicalement c’est sincèrement bien ficelé et les zicos maitrisent leur sujet.
Avec un titre comme Hanged, Drawn & Quartered, et son ouverture classique, les Norvégiens arrivent à insuffler une harmonie dans le chaos.
En fin de galette on trouve un Skeleton Crew moins dans le ton hardcore que les titres du début mais toujours avec ce chant qui ramène ce côté « sale » au propos, et qui fait toute la différence sur un titre pareil.
On termine le boulot sur All Hail the Queen avec ses riffs de guitares rappelant parfois ceux d’un Offsprings (mais la comparaison s’arrête là), nous laissant dans la frustration du format EP.Au final, ces six titres donnent une furieuse envie d’en avoir plus et de voir les norvégiens à l’œuvre sur scène. A suivre (de très près).