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VEIL OF CONSPIRACY – Shape of Grief

VEIL OF CONSPIRACY - Shape of Grief

VEIL OF CONSPIRACYShape of Grief

Sortie le 10 janvier 2025 via Meuse Music Records

 


Aujourd’hui il est primordial de faire le buzz autour d’une sortie future d’un album pour pouvoir se démarquer. Et cela passe bien souvent par les réseaux sociaux et les clips. Toutefois des groupes ne cherchent pas plus que cela cette démarche quitte à se retrouver noyé dans la masse. Et de toutes façons le Doom n’a jamais été populaire à l’instar du Grind d’ailleurs.
Le label belge Meuse Music Records spécialisé dans le Doom sous toutes ses formes s’est montré enthousiaste pour les prendre au sein de leur structure.
Au départ pour la petite histoire le groupe se nommait Astral Domine. Puis la formation a changé de nom en 2016 pour aboutir à Veil Of Conspiracy. Shape of Grief est leur troisième album studio. Il est sorti le 10 janvier. Il succède à Echoes Of Winter paru quatre ans auparavant via le label russe BadMoon Man Records.

Alors musicalement parlant au programme nous avons droit à un Doom bien maîtrisé matiné de touches Prog et de Death. Et qui dit Doom dit Heavy joué de façon lente. La structure des morceaux est classique à ce niveau. La formation de Tivoli dans la région du Latium sait y faire en termes de transmission d’émotions.



Veil Of Conspiracy, entre obscurité et de le lumière.

Veil Of Conspiracy a voulu marquer le coup au niveau du son. En effet le mastering et le mixage ont été confié à Øystein G. Brun le guitariste et créateur de Borknagar au Crosound studio. La formation a donc décidé de prendre le taureau par les cornes.

La musique se veut cathartique et a pour but de soulager l’auditeur. Bien à eux. Le guitariste et créateur Luca Gagoni sait précisément où nous emmener à travers ce voyage musical. Cet opus traite des différents aspects du thème de la douleur et plus spécifiquement la perte de quelqu’un. On y retrouve de même le thématique de l’obscurité et de le lumière. La nature et plus précisément la mer est mis en valeur.
On démarre tout en mélancolie avec How far is the light qui a le mérite de poser les bases du répertoire. Nothing in sorrow joue la carte de la noirceur avec bonheur. Burden sait nous faire partager cette profondeur émotionnelle au travers de cette mélodie bien marquée.
Ocean of despair sonne bien metal au niveau des guitares. La clôture de cet opus se fait en beauté avec Silent Dirge. Leur Doom/death atmosphérique joue sur l’aspect sombre et mélancolique. On peut songer bien sûr à Katatonia, Draconian ou encore Swallow The Sun par instants. Cette musique se veut définitivement introspective pour notre plus grand plaisir.
Et puis du growl au chant clair cette alternance se veut réussie au demeurant. La cover art est le fruit de Natalia Drepina Photography. D’une durée de cinquante huit minutes au compteur les morceaux s’enchaînent tout naturellement pour un résultat bluffant.
À découvrir très rapidement.

Tracklist
How far is the light
Nothing in this sorrow
Burden
Distant waves
On grey field
Empty shores
In misery alone
Ocean of despair
Endless void within
My eternal grief
Silent dirge

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