
WHITE STONES – Dancing Into Oblivion
Sortie le 27 Aout 2021
A la fois brut et aérien!
Difficile de définir la musique développée sur Dancing Into Oblivion tant le projet de Martín Mendez (le bassiste d’OPETH) est compact et navigue entre les eaux tumultueuses du Death et du prog.
Deuxième effort du combo en un peu plus d’un an, WHITE STONES a mis à profit cette période de confinement mondial pour nous livrer un album aussi riche que varié et intense.
Ce qui interpelle à la première écoute c’est la disparité des genres qui parvient à cohabiter au sein d’une tracklist qui tient l’auditeur en haleine en le mettant continuellement à l’épreuve. A la fois brut et aérien, le son est le nerf de cette galette où le chaos s’installe au détour de chaque titre.
Ecoutez-moi cette œuvre de 8 minutes qu’est Iron Titans, qui résume parfaitement l’esprit et la direction de WHITE STONES.
Un album qui demande de l’investissement.
Bien évidemment, la basse y tient une place prépondérante mais sans pour autant cannibaliser l’attention, aux côtés des percussions incroyables de Joan Carles Marí Tur. Les guitares sont aussi superbes et délivrées par Joao Sassetti. Au chant on retrouve Eloi Boucherie (Vidres a la Sang), qui a également écrit les paroles de l’opus.
WHITE STONES alterne les titres massifs avec d’autres beaucoup plus légers et aériens, comme pour laisser le temps à l’auditeur de souffler. La technicité est de mise ici, avec des compositions fouillées et aussi subtiles que massives à l’image de To Lie Or To Die ou encore Freedom In Captivity, jouant implacablement avec les nerfs de l’auditeur en ne lui laissant aucun répit.
On retrouve d’ailleurs des explorations jazzy un peu partout ici, donnant ce polissage parfois groovy.
Finalement, on se retrouve avec un album qui demande de l’investissement et qui ne plaira pas à tout le monde, c’est clair. Personnellement, j’ai adhéré au projet et je vous invite à jeter une oreille attentive sur ce méfait.