BÄRLIN – The Dust Of Our Dreams
Sortie 27 MARS 2020
L’intro (sample + clarinette) pose une ambiance toute tranquille et un peu sous tension, on ne sait à quoi s’attendre, les notes défilent comme les doigts sur les clétages, puis la batterie s’installe ouvrant une porte à une ligne de basse tout en rondeur. On se retrouve en plein dub, les basses mettent le corps en vibration comme un envoûtement, Pagan Rituals, ça commence fort. Au bout de presque cinq minutes les instruments cessent, le chant vient prendre place et proclame sa présence avec finesse et fermeté.
Voilà comment j’ai pris BÄRLIN en pleine face et comme vous connaissez mon style habituel, cela peut surprendre. Alors, j’avoue m’y être intéressé parce que le boss me l’a proposé et qu’ils doivent ouvrir pour JUNE OF 44 en Mai et je ne regrette absolument ma curiosité, le trio lillois a su me convaincre de ne pas les louper sur scène.
Tout au long de l’album, BÄRLIN mélange une sorte de jazz plutôt posé, tinté d’influences post rock et agrémenté d’un chant très orienté cold wave. La mayonnaise prend et transporte l’auditeur dans une espèce d’ambiance faussement calme, toujours un peu sous pression comme si cela aller partir en distorsion et rythmiques effrénées, mais au contraire, la ligne ne se franchit pas, on reste sur le fil de la lame.
Telle une drogue, Opium Fields clôture cet album de façon magistrale, dès le début le basse/batterie vient prendre possession de votre âme et vous emmène parmi les méandres tortueux que sont l’ossature et la composition de ce morceau.
Avec ses passages calmes, ses montées absorbantes et ce chant possédé, c’est une grosse découverte m’obligeant à sortir complètement de mes sentiers battus. Chapeau les gars, hâte de vous voir.
Track list
BÄRLIN online:
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