BRUJERIA – Pocho Aztlan
Sortie le 16 septembre 2016
C’est en regardant le grand Danny Trejo dans Machete, une Corona à la main, que Brujeria s’est rappelé à mon doux souvenir. Coïncidence des plus heureuse car le combo sur vitaminé de Los Angeles a sorti il y a peu son dernier opus, le brutal Pocho Aztlan, tout en espagnol et en « aie aie aie »….of course ! Quatrième album seulement en 23 ans de carrière, cette pépite est la première depuis la réunion du groupe en 2007 et il faut dire que le combo, qui a bien des égards a porté à controverse, ne fait pas dans la dentelle !
Juan Brujo crache son venin de titres en titres, toujours sans concessions (No aceptan Imitaciones, le très puissant Angel de la frontera) accompagné de El Sangron, dernier arrivé dans le groupe et de Pinche Peach qui tiens la draguée haute depuis 92 déjà !
Aux futs, à de trop rares occasions, le grand, l’énorme Nick Barker (Cradle of filth, Dimmu Borgir, Lock up, Old man’s child) qui assure comme lui seul sait le faire des parties de batterie à s’en arracher les avants bras.
Vraiment bien produit, avec une base old school et un combo basse/batterie (Mexico Campeon) puissant et certains titres évocateurs qui feraient pâlir le Vatican (Profecia del antichristo), ce Pocho Aztlan a de quoi séduire les amateurs de Hardcore comme les fans de Cypress hill (époque fusion) et bien sur les aficionados du groupe qui retrouveront aisément les bases de la musique de Brujeria. Rien à redire à ce jouet sur vitaminé qui contribue largement à la légende de ce combo qui en seulement 4 albums en 23 ans aura su faire parler de lui autrement que par ses nombreuses frasques. Preuve qu’au-delà de la provoc et des tapins sur scène les soirs de concert, le talent est et demeure intact.