HARLOTT – Detritus Of The Final Age
Sortie le 13 Novembre 2020
Andrew Hudson : vocals and guitar
Leigh Bartley : guitar
Tomas Richards : bass
Glen Trayhern : drums
Trois ans après le très bon Extinction, les Australiens d’HARLOTT nous reviennent avec une nouvelle galette sous le bras et deux nouveaux gus dans leur line up. Detritus Of The Final Age signe un retour aux affaires d’HARLOTT qui se « réinvente » un peu ici avec une approche plus agressive de leur Thrash Old School. Les nouveaux membres qui ont rejoint la formation, avec Glen Trayhern à la batterie et Leigh Bartley à la guitare, ne sont probablement pas étrangers à cet état de fait.
Les Australiens marient le meilleur des influences Thrash qui sont les leurs, de Slayer à Exodus en passant par Testament ou encore Vio-Lence et Kreator, faisant honneur à ses grands anciens avec une accroche mélodique et énergique qui force le respect.
Il suffit d’écouter ce terrible et Slayerien Nemesis, durant près de 8 minutes, et qui rassemble à lui seul l’esprit des 80’s, pour se faire une idée de la capacité des gus à transformer le plomb en or.
Le duo Bartley et Hudson aux guitares est juste démoniaque, assenant des riffs aussi mélodieux qu’incisifs, le tout exécuté avec maestria. La section rythmique n’a rien à leur envier, en particulier la prestation de Glen Trayhern qui est une vraie machine de guerre derrière les futs.
A noter la participation du guitariste de CEPHALIC CARNAGE, Brian Hopp, pour le titre Prime Evil sur lequel il pose un solo plutôt monstrueux.
On passe d’un Thrash épileptique et assassin comme avec Idol Minded ou Detritus Of The Final Age à des titres plus mid Tempo mais néanmoins intenses comme Grief ou le surprenant Miserere Of The Dead, le tout avec des mélodies catchy au possible.
Le final sur The Time to Kill Is Now, reprise de Cannibal Corpse, est assassin et vient clore le brulot après 48 minutes de matraquage sans répit.
Avec ce quatrième opus, HARLOTT frappe un grand coup asseyant son statut d’incontournable du Thrash Metal, car la qualité de ce Detritus of the Final Age est indéniable.
Le Thrash, c’est la vie. Must Have 2020.
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