ASET. Le mystere demeure!
Ce n’est pas avec cet interview que vous en saurez plus sur les musiciens qui se cachent derrière ASET. En revanche, vous arriverez (peut-être) à mieux comprendre le processus et la volonté qui les ont poussés à créer cette entité unique et spirituelle. Le voile du mystère s’entrouvre légèrement sur Astral Rape…
Lionel/Born666 : Orange Pazuzu est un démon babylonien et Seth un dieu égyptien. La rencontre des deux entités nous donne une divinité égyptienne. Peut-on dire que le bien l’emporte sur le mal ?
ASET ne se limite pas à ces 2 groupes, bien au contraire…
Mais nous ne souhaitons pas divulguer plus d’informations sur les autres noms de groupes impliqués dans le processus. Même notre label (Les Acteurs De l’Ombre Productions) n’a pas connaissance des composantes exactes de l’entité.
Bien malgré nous, ces deux noms ont fuités dans le milieu Black Metal.
Étant donné qu’ils étaient déjà évoqués de façon très insistante et qu’il était impossible d’en faire abstraction, nous n’avons pas eu d’autre choix que d’accepter qu’ils soient mentionnés par le label.
Il s’agit donc d’un pur hasard et il ne faut voir aucune malice dans le nom d’ASET.
Lionel : Alors… Pourquoi avoir choisi le nom d’une divinité égyptienne pour le nom du groupe ? À cause des rites occultes de l’ancienne Égypte que l’on retrouve dans les textes ?
Pour comprendre l’origine du nom, il faut revenir aux origines de l’entité qui vise à découvrir des domaines qui vont au-delà de nos sens et à plonger dans l’Astral.
A bien des égards, la mythologie égyptienne a exploré l’autre monde et l’Astral plus profondément que n’importe quelle autre religion ou culte. C’est pourquoi l’entité aborde l’Astral à travers du prisme égyptien.
Ce voyage énergétique et spirituel est parfaitement incarné par la divinité égyptienne Isis, déesse tenant le voile des mystères qui nous sépare de l’autre rive.
Pour se rapprocher de l’esprit de la déesse, l’entité a choisi d’utiliser son nom égyptien original,
ASET.
Comment s’est fait la rencontre avec les musiciens de Oranssi Pazuzu ?
La rencontre s’est faite au travers d’ASET, qui a contacté un certain nombre de musiciens pour intégrer l’entité. ASET est bien plus grand que la simple somme de ses composants .
Allez-vous garder le nom des musiciens sous silence ? Si oui comment allez-vous faire en live ?
Nous devons rester dans l’ombre afin que le public se concentre sur la musique, les paroles et le message qu’ASET délivre au travers de son œuvre.
La logistique nécessaire pour réunir l’entité et la présenter au public comme un tout requiert un dispositif bien trop complexe pour être mise en œuvre actuellement.
Nous n’avons donc aucun projet de concert. Et il est difficile de l’envisager vu la nature même d’ASET qui ne reconnaît pas l’individualité des musiciens.
Comment avez-vous procédé pour enregistrer l’album entre la France et la Finlande ? Est-ce que le travail de composition,… et d’enregistrement ont été long ?
Le matériel présent sur cet album a été écrit et composé sur une période de 4 ans environ. Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’enregistrement a eu lieu il y a plus de 10 ans même si l’album a été mixé plus récemment.
Cet écart entre l’enregistrement et le mix est principalement dû aux autres activités des composantes de l’entité.
En plus d’essayer de proposer quelque chose de différent de ce que nous faisons habituellement. L’idée était d’engendrer un art plus conceptuel allant de pair avec l’univers véhiculé à travers les paroles.
En ce qui concerne le processus de création, ASET travaille comme une entité et en tant que telle. Il n’y a pas de conception de l’individualité en jeu.
Le processus d’écriture fait partie d’un tout qui façonne notre identité et notre son.
Votre black metal est complexe, moderne. Quelles sont les ficelles que vous pouvez donner à un auditeur qui ne vous connaît pas encore ?
Pénétrer l’univers mystique de l’entité requiert un certain aplomb. Rien de ce qui est habituellement divulgué à l’auditeur ne l’est ici car nous n’avons ni pays d’attache ni individualités à divulguer. Il s’agit ici de juger notre univers sans attaches extérieures coutumières qui permettent de juger la musique de manière finalement trop subjective, voire arbitraire. ASET permet aux auditeurs de ne juger l’univers de l’entité que de manière détachée et neutre et c’est de nos jours une forte singularité.
Dans votre promo on a reçu un document appelé « Aset, The Three Books » peux tu nous en dire plus à son sujet ?
Les Trois Livres ouvrent des pistes de réflexion pour entrer dans notre univers. Laconiques,
symboliques, ils sont des clefs, certes sibyllines, pour plonger plus profondément dans le rituel de
notre musique.
Le digipack et le LP sont magnifiquement travaillés. Qui retrouvons nous derrière ce travail d’orfèvre ?
Tous les éléments d’Astral Rape proviennent d’ASET. Les paroles, la musique et les illustrations ont été créées par l’entité et ne peuvent être associées à aucun individu en particulier.
La photo de l’album est intrigante. Pouvez-vous nous en dire plus quant à l’interprétation ?
A l’image de la musique, nous aimerions laisser l’artwork parler de lui-même mais je peux te donner une note d’intention sur cette pochette.
Elle traite de façon frontale du viol astral, également appelé invasion de l’esprit ou même possession démoniaque par certains.
L’invasion de l’esprit à travers l’Astral (Astral Rape) est un sujet universel. L’idée principale de la couverture est de montrer que, quel que soit le culte ou la religion dont vous faites partie, vous devez faire face aux risques de viol astral.