Among The Living
Interview

Entretien avec Conrad Ellis, chanteur de The Luka State

Les Britanniques de The Luka State nous dévoilent en ce début du mois de mars leur deuxième opus du nom de « More Than This » celui ci est une véritable lettre à coeur ouvert mêlant agressivité et engagement tout en évoquant addictions et les multiples démons auxquels nous devons faire face au quotidien.

Entretien avec Conrad Ellis (chant).



Avec quels albums as-tu grandi quand tu étais enfant ? 

Et bien… C’est une question difficile. J’ai écouté énormément de disques lorsque j’étais plus jeune, je n’ai pas souvenir d’un seul album. Pour te donner quelques noms je te dirais Les Clash évidement, Les Beatles, The Jam

Nous adorons comme toi les Beatles, on a pu reprendre certains de leurs morceaux sur des plateaux TV français et notre bassiste Sam Bell est un fan de la première heure, il est gêné d’en parler à chaque fois mais il a joué le rôle de George Harrison dans le biopic sur John Lennon « Nowhere Boy » en 2009.

Votre nouvel album « More Than This » traite principalement de la vie ouvrière, comment gérez-vous votre vie dans la société actuelle ? 

Je pense qu’il pointe du doigt directement pleins de sujets, on essaye de dénoncer ce qui nous semble injuste. Pendant la pandémie qui nous a tous touché de manière globale, je livrais régulièrement de la nourriture à des familles. Ce qui m’a le plus marqué et briser le coeur était de voir cette mère de famille avec deux garçons qui n’arrivait pas à subvenir à ses besoins primaires, comme de manger tout simplement. C’était très important pour moi d’en parler, la musique est le meilleur moyen pour exprimer ses émotions. On a discuté également de questions autour de la santé mentale, qui touche des adolescents de plus en plus tôt. Ce fut vraiment libérateur pour nous. Tu sais, pour un jeune d’aujourd’hui c’est très compliqué de vivre avec la pression de devoir renvoyer une image parfaite, l’arrivée des réseaux sociaux, les téléphones portables sont partout…


THE LUKA STATE


Penses tu que les artistes ont une responsabilité politique dans leurs engagements publiques ? 

Bien sur, à 100 % ! On a essayé de faire en sorte que les gens puissent exprimer leurs opinions et se sentent libres de s’exprimer. Je travaille avec une association qui s’appelle The Trussell Trust basée au Royaume-Uni. Nous avons lancé une opération du nom de « meal ticket ». Lors de chaque ticket de concert acheté, un pourcentage est reversé à cette banque alimentaire. C’est le principal message que nous essayons de faire passer à travers la musique. Chacun peut s’engager et être porteur de messages positifs.

L’enregistrement a eu lieu essentiellement au Motor Museum Recording Studio près de Liverpool, c’est un studio assez intimiste, choisi pour refléter la claustrophobie et la tension dans lesquelles les chansons ont été écrites. Cela est-il un message caché pour parler de ta phobie ? 

Ahah (Rires) ! Oui et non… À vrai dire, c’était surtout le studio parfait et qui reflétait l’image que l’on voulait donner à ce projet. Il y a tellement de choses derrière, les Arctic Monkeys et The 1975 ont enregistrés là bas… On voulait un endroit qui ai une véritable histoire et qui ne soit pas un simple lieu de travail.

Comment est votre relation avec le public ?

J’adore nos fans ! Vraiment, ce sont comme des membres de notre famille, nous les considérons comme des amis avec qui nous pouvons partager une bière ou parler durant des heures. Et j’adore la France ! Nous avons eu l’opportunité de jouer plusieurs fois à Paris et le public est incroyable !


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