Among The Living
Interview

Entretien avec Loic, Batteur du quatuor  CHARGE 

Charge
Photo Christiane Tastayre

Aujourd’hui, place au rock à deux basses pour l’entretien plein de facéties avec Loic, Batteur du quatuor CHARGE de passage à Paris au HARD ROCK CAFE pour présenter le dernier album « AIN’T THE ONE ».

 


En avant pour la promo de votre second album « AIN’T THE ONE », Raconte moi l’aventure « CHARGE » …

C’est un groupe de potes qui a été fondé par Ravin (basse/chant)  et Sacha (guitare) et je suis arrivé pour ma part en 2010. Ils avaient deux EP à leur actif et on a tourné en trio pendant un moment. On s’est rendu compte qu’il nous manquait un petit quelque chose, une seconde guitare ?  pour un groupe de rock c’était naturel de se poser la question. Mais, notre destin en a été autrement. Lionnel un ami de Ravin plutôt porté sur la basse que sur la guitare, a intégré le groupe au poste de deuxième bassiste. Ça nous a tout de suite différencié et surtout cela nous a obligé à jouer différemment.

Comment cela fonctionne justement un groupe avec deux basses ?

Pour moi, batteur c’est très sympa. Il y a un peu une basse rythmique et une basse lead comme en guitare. Comme RAVIN a une vraie approche guitaristique des compos il fait des riffs de basse, c’est le secret.  Lionnel est plus classique et il joue des groove et du rythme. Lui et moi on arrive à donner ce coté groovy.

Au niveau sonore c’est très différent ?

Oui c’est ca, on reste dans un style résolument rock, énergique avec le son puissant et saturé de basse et en tant que batteur j’ai le choix. Je donne de la liberté à l’un ou à l’autre des bassistes au gré des titres. 



Charge


Est ce que vous êtes les précurseur d’un groupe de rock à deux basses ?

A ma connaissance un seul autre groupe a tenté l’association : JMPZ, le projet atypique de Sébastien Rambaud (NDLR de 1996 à 2012).

Quelles sont vos influences majeures ?

METALLICA car Ravin est un gros fan. On en retrouve dans la voix et l’approche de certains riffs. Nous avons tous en commun la passion pour le metal, le Thrash, le blues rock, les années 70, le stoner, et pour ma part l’électro, jungle et la musique traditionnelle irlandaise. Tu vois ca fait un vrai mélange.

Vous êtes plutôt un groupe de live ?

Oui, c’est l’optique, on a pas de grand message derrière les textes, on n’est pas revendicatifs. L’idée est de développer notre réseau pour organiser des concerts en région parisienne ou province et voir jusqu’où cela peut aller. Le concert de la boule noire le 29 mars a été top.

On peut s’attendre à quoi sur scène ?

L’album en main, on essaye de se démarquer au niveau scénique avec un vrai spectacle même si on n’a pas de pyrotechnique, transmettre visuellement l’énergie musicale.

J’ai lu que vous avez un côté Punk revendicateur ?

On cherche à montrer le côté primaire direct et accrocheur de notre musique. Ce genre de termes revient pour qualifier la musique punk /rock, influencée métal. Je pense que c’est pour cela qu’on nous a étiqueté un jour de « punk revendicateur » mais certainement pas pour nos textes.  On est fan du genre comme peut l’avoir fait SYSTEM OF A DOWN par exemple. Mais ils le font mieux que nous J

Comment ca se passe pour CHARGE en ce moment ?

On investi tout dans le groupe et on atteint nos objectifs. Les choses s’accélèrent en ce moment. On a joué 5 fois à la CIGALE grâce à Natalia et le label M&O nous a pris sous son aile.

LE ROCK FORT SHOW a été un vrai tremplin pour vous ?

Phil est un passionné on a fait un live là bas. Il nous a fait jouer, on a un vrai beau souvenir. On a fait d’autres radios mais là on a joué en live et on a fait l’interview dans le sous sol. On a tissé des liens amicaux assez forts qui perdurent. C’est rare.

Avez-vous une autre personnalité à saluer qui vous a soutenu dans CHARGE ?

Une personnalité qui nous a beaucoup apporté sur notre dernier album est Francis CASTE, il a fait un vrai travail pendant un mois et demi en studio. Il a dès le départ cerné la musique que l’on fait et a enregistré les basses d’une manière monstrueuse. On est arrivés avec des démos et il a fait le ménage. Il a eu carte blanche sur les arrangements et le son et on a adoré la finalité. Il a un excellent relationnel et sait communiquer, il est rapide. On a adoré.

Comment utilisez vous les médias pour promouvoir CHARGE ?

De manière intensive. Ce sont de supers outils. Nos posts sont super drôles et on peut même en oublier le lancement de notre album « Ain’t the one ». Heureusement que cela existe et on va s’en servir de plus en plus. Notre humour est également un bon moyen de se différencier.


 

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