Among The Living
Interview

Rencontre avec Jen Nyx, chanteuse de VOLKER.

A l’occasion de leur passage à Paris au Klub, nous avons rencontré Jen Nyx, hurleuse très sympathique de VOLKER qui nous parle du groupe et de leur dernier opus Taste Of The Dead.



Vous êtes passé en mode quintet sur Taste Of The Dead, avec l’intégration d’un deuxième guitariste. Comment c’est fait le recrutement d’Alex et surtout pourquoi ?
On avait envie d’avoir plus de punch, en live surtout. Avant on avait de petits arrangements que l’on retranscrivait en sample mais ce n’est pas pareil qu’à la guitare. Là, ça donne un bon gros son supplémentaire sur scène.

Comment c’est passé ce recrutement ?
On a beaucoup d’amis musiciens et du coup on a demandé à Alex car il suit les projets d’Ulrich et il était partant ! On a donc trouvé très rapidement.

Alex a-t-il composé sur le dernier album ?
Non, c’est vraiment Ulrich qui fait presque tout. On a gardé le même mode de fonctionnement. Alex apporte des choses à lui, chacun donne ses idées et ses impressions et on retravaille le tout. Tout est déjà à peu près composé et on revoit ensemble les arrangements.


Le groupe a également accueilli son nouveau batteur David, vous l’avez recruté de la même façon ?
Non pas du tout. En fait c’est plus compliqué pour les batteurs car ça ne court pas les rues. On a lancé une candidature à la suite de laquelle on a rencontré David que l’on a choisi après des essais vidéos car tout collait bien.

Vous vous connaissez depuis longtemps tous ?
Oui on se connait depuis plusieurs années, surtout via Ortagos. En fait il n’y a que David que l’on apprend à connaitre à mesure des dates.


Finalement cela s’avère être un vrai plus ou pas vraiment de se connaitre depuis si longtemps ?
Je pense que c’est un vrai plus car on n’a pas peur de se dire les choses. Et donc tout est clair et ça roule mieux. Mais, comme dans une famille, ça peut aussi partir plus vite dans les tours. Il y a des coups de gueule et puis on se retrouve (rires).  

Comment fonctionnez-vous pour composer ?
Ulrich est le principal compositeur musicalement et moi j’écris les textes. Tout le monde travaille chez soi via les supports numériques. Surtout que Ulrich est à Paris, David à Chartres et les 3 autres à Bordeaux.

Justement concernant la région Bordelaise, comment se portent les scènes Rock et Metal ?
Alors la scène Rock je n’en sais rien car je ne connais rien au rock (rires). Mais niveau Metal il y en a un peu plus qu’avant. Il y a une nouvelle salle qui accueille pas mal d’artistes Metal.


VOLKER - Taste Of The Dead


Taste Of The Dead est dans la continuité de Dead Doll, avec un peu plus de maturité et une production mieux calibrée. Quand vous composez, vous avez déjà une idée du produit fini ou vous créez plus au feeling ?
On parle ensemble de nos idées, de nos envies, de nos compos. Ça inspire un thème et les compos évoluent. Parfois on revient dessus pour être plus dans le thème. En fait la ligne directrice se profile au fur et à mesure.

Et du coup pour les textes comment cela se passe ?
Alors moi j’écris les textes principalement en français, car mon niveau d’anglais n’est pas assez bon (rires) et Ulrich corrige et retranscrit. Il a également écrit deux textes sur cet album. Ce qui m’inspire ce sont les films d’horreur, les BD et tout ce qui touche à cet univers.

Concernant votre clip, pourquoi avoir choisi ce titre « Bloody And The Beast » ?
Alors c’est parti d’une histoire un peu fantasque que j’avais imaginée avec une histoire d’amour entre Vlad l’empaleur et Elisabeth Bathory qui, évidemment, tourne à la boucherie (rires). Chacun y a apporté ses idées. On a choisi ce titre car on le trouvait très intéressant car il apporte quelque chose de nouveau dans l’univers de VOLKER avec un passage lyrique, chose qui n’existe pas dans notre registre habituel.
C’est Manu qui a eu l’idée de cette envolée lyrique qui apporte une autre dimension au morceau. VOLKER ne bifurquera pas sur ça à l’avenir, comme EPICA ou NIGHTWISH, sauf selon nos inspirations. Mais on cherchait surtout l’effet surprise.

La reprise de Sandra avec le titre Maria Magdalena, c’est une réminiscence de votre enfance ou un vrai choix artistique ?

On voulait faire une reprise et on cherchait laquelle. On aime tous les chansons des années 80, donc on en a écouté pour en trouver une compatible avec le côté « Volkerisant » (rires) et on a trouvé celle-là.  On a voulu revisiter le morceau, le redimensionner. C’était très intéressant à faire. On voulait aussi un morceau qui n’aurait pas été repris un milliard de fois.
En plus il s’est avéré que les paroles collaient super bien avec notre univers.

Les collaborations que l’on retrouve sur l’album, ce sont des connaissances à vous (Melted Space) ?
Oui ce sont surtout des relations d’Ulrich. Ils se connaissent depuis longtemps. Et sur Magdalena il fallait un chant masculin, donc on a cherché et pris Black Messiah de MELTED SPACE en chant clair.


D’où vous vient cet engouement pour la scène Horrifique et l’univers de films d’horreurs ?
C’est à cause des films d’horreur. J’ai commencé à en regarder à l’âge de 7/8 ans en cachette. Ulrich est également amateur de film d’horreur. Les autres pas plus que ça mais ils aiment cet univers malgré tout.

Allez-vous faire une tournée ?
Non, on a pas mal de dates prévues, mais pas une tournée à proprement parler. On va faire quelques festivales dont le musikö_eye entre autres.


 

 

 

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