Among The Living
Live Report

ANVIL – TRANCE Paris – Le Trabendo – Février 2018

ANVIL – TRANCE
Paris – Le Trabendo

Dimanche 25 Février 2018


ANVIL – TRANCE Paris – Le Trabendo Dimanche 25 Février 2018


Soirée résolument Od School à l’affiche du Trabendo ce soir, avec les ténors et inventeurs du Speed Métal (selon certains), losers magnifiques et héros de leur propre histoire, les biens nommés ANVIL.
Ce soir les canadiens sont accompagnés de TRANCE, autre groupe de Heavy Métal antédiluvien d’outre Rhin.
C’est devant un Trabendo peu fourni que les teutons de TRANCE entrent en scène, visiblement pourvus d’une base fan bien en voix qui remuera les premiers rangs.
Malgré le départ inattendu de leur chanteur  Joe Strubel le mois dernier et remplacé au pied levé par l’ancien bassiste de VICIOUS RUMORS Nick Hollemann, TRANCE nous livrera ce soir un set puissant, avec un dernier opus en 2017 ironiquement nommé The Loser Strikes Back, parfaitement dans le thème de la soirée.
Entendant pour la première fois ce groupe, j’avoue que je fus agréablement surpris par la prestation des lascars, menée par des musiciens aguerris qui envoient un Hard Rock teinté de heavy bien efficace et  puissant. Etant l’une des toutes premières formations teutonnes du genre, il est remarquable de voir que les gus ont encore du jus et des choses à dire.  Eddie St. James (Guitare) est bien dans le groupe. Etant arrivé en 2016 il restitue parfaitement les anciens titres. Quand à  Markus Berger il est impérial.
La prestation se terminera sur un Victory qui mettra tout le monde d’accord quant à l’excellence du set.


 



Place est faite maintenant pour le trio, probablement le plus célèbre du Canada, revenu sur le devant de la scène après la diffusion de la maintenant célèbre vidéo The Story Of ANVIL (2008) qui a immortalisé le duo d’iconoclastes Lips / Reiner .
Après quelques larsen et de menus réglages, le trio ouvre les hostilités avec March Of The Crabs qui verra rapidement Lips investir la fosse pour balancer son solo au milieu de la foule, pour le plus grand plaisir de celle-ci. Les gus sont en forme, les titres s’enchainent tous aussi lourds les uns que les autres, animés qu’ils sont par cet esprit Rock qui ne les a pas quitté depuis la naissance d’ANVIL en 1981 (les prémices du groupe prenant naissance en 1973).
Lips est loquace. Il déconne pas mal avec le public et fait de l’auto dérision sur le nombre de venues avortées en France. Le capital sympathie dont jouit le groupe est XXL, le set est une réussite.
Seuls deux titres issus de leur dernier opus Pounding The Pavement seront interprétés ce soir avec Bitch In The Box et Ego, le groupe faisant la part belle aux morceaux emblématiques d’ANVIL, comme 666, Ooh Baby ou encore l’incontournable Metal On Metal.
L’humour est un maitre mot de leur carrière, au même titre que sa non réussite. Preuve en est le commentaire de Lips avant d’exécuter This Is Thirteen dans lequel il revient sur le film The Story Of ANVIL qui a vu depuis sa sortie disparaitre sa mère, son frère, son chien Mini et le producteur. Auto dérision quand tu nous tiens….
ANVIL n’est pas là pour faire de la figuration, et ce n’est pas loin de deux heures de prestation que les canadiens vont offrir au public parisien. Intense et de belle facture, le set comblera le plus sceptique des spectateurs tant par la qualité de celui-ci que par la fougue qui habite les trublions depuis maintenant 40 ans.
Rob Reiner nous gratifiera d’un solo de batterie excellentissime et de haute voltige sur Swing Thing, montrant la qualité du musicien.
Lips rendra également un bel hommage à Lemmy, juste avant d’interpréter Fire As A Wind. Le concert se terminera sur un rappel avec Running et une sur vitaminée reprise des Steppenwolf  Born To Be Wild.

C’est sous un tonnerre d’applaudissements que les ANVIL quittent la scène, devant une salle qui leur est acquise, et ravie d’avoir pu enfin voir ce groupe à l’histoire aussi chaotique qu’attachante.



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