Avec un métalcore parfois bien heavy (pour ne pas dire progressif), ils assurent une mise en chauffe du Trabendo du mieux que possible étant donné le peu de monde (mais réactif) qui peuple la fosse.
Scott Kennedy, en front man énervé, harangue la foule sans relâche pour finalement arriver à former le premier circle pit de la soirée.
Josh Middleton enquille sur un Fear The World qui annonce la couleur. Ce soir on va en prendre plein la tronche car les anglais sont visiblement là pour en découdre. On franchit un cap technique avec SYLOSIS et leur thrash limite old school remarquablement bien distillé.
Je suis conquis par la prestation du groupe et leur set à la fois musclé et carré. En à peine 45 minutes et 7 titres, SYLOSIS nous aura livré un concert vraiment efficace auquel la fosse à moitié pleine du Trabendo aura fait un bel écho.
Bien qu’un peu plus statique que le groupe précèdent, il ne se dégage pas moins d’énergie de leurs compos interprétées ce soir. Avec un light plutôt sombre et un son correct pour la salle, c’est du très bon SYLOSISauquel on aura eu droit.
Not All Who Wander Are Lost vous blast la salle sans pitié, alors qu’un Oath of the Abyss plus lourd n’en est pas moins efficace. Il n’en faut pas plus pour que l’ensemble de la fosse entre en ébullition.
Ils achèveront leur set et les spectateurs avec Meet the Wretched, en quittant la salle immédiatement à la fin du titre.
Difficile d’être déçu avec les DEVILDRIVER tant ça poutre. C’est la troisième fois que je les vois après le HELLFEST et le MOTOCULTOR, et je dois dire que j’ai encore pris ma claque.