Among The Living
Live Report

DIRTY HONEY – SEND ME LOVE LETTERS @Paris

DIRTY HONEY – SEND ME LOVE LETTERS

Vendredi 15 mars 2024 – La Machine du Moulin Rouge Paris

Incontestablement ce vendredi soir la Machine du Moulin Rouge était « The Place to be » à Paris.
DIRTY HONEY, le phénomène rock US marchand sur les traces d’un AEROSMITH et de LED ZEPPELIN, vient défendre son dernier opus Can’t Find The Brakes devant une salle quasiment pleine.


SEND ME LOVE LETTERS

Mais pour la mise en chauffe de la Machine, ce sont aux français de SEND ME LOVE LETTERS d’ouvrir le bal.
Le quatuor qui m’était inconnu avant ce soir m’a fait une très bonne impression. Les Lyonnais ont quelque chose d’à part, distillant un Rock à la Artic Monkeys avec une essence punk dans l’attaque, captivant l’assistance après un court lapse de temps d’adaptation de celle-ci. Gabrielle, la chanteuse/guitariste, a un charisme évident. Avec un côté mi ange mi démon, elle maitrise son image et capte l’attention. Ses trois compères ne sont pas en reste, livrant un Rock indé parfois tendre et souvent hargneux, SEND ME LOVE LETTERS va faire mouche ce soir. On sent bien que le groupe a beaucoup travaillé sa scénographie. C’est carré et perfectionniste, jusque dans leur posture propre au rock indé.
La tâche n’était pas facile et je dois dire que j’ai trouvé leur set vraiment à la hauteur de l’évènement. Retenez bien ce nom, SEND ME LOVE LETTERS, ils en ont sous le pied et nous devrions en entendre causer de plus en plus.



DIRTY HONEYS

La leçon de rock avec un grand R… Les Américains de DIRTY HONEYS vont mettre tout le monde d’accord (ou presque) sur l’efficacité de leurs compositions tant sur scène que sur album.
Ouvrant les hostilités sur Can’t Find The Brakes, le titre de leur dernier album, le ton est donné et tout est dans le titre. Le quatuor, emmené par Marc LaBelle (chant), n’est pas sans rappeler quelques références illustres, mais sans tomber dans un réchauffé qui tirerai plus sur le tribute.
Les gus ont pris le meilleur de leurs influences pour une restitution à la personnalité plutôt bien affirmée. Difficile de ne pas penser à l’AEROSMITH des 70’s, à Led ZEP bien sûr mais aussi aux Black Crowes des débuts. La comparaison n’est pas rédhibitoire ici, bien au contraire.
Le public ne s’y trompe pas et l’osmose est rapidement de mise entre les artistes et la salle.
Entre gypsies et Dandys, le look est de mise aussi ce soir. Ray-Ban, costume velours pour le chanteur, cuir et chemise de circonstance pour Justin Smolian le bassiste, le visuel accompagne le son. Une certaine classe que l’on ne retrouve plus guère chez les jeunes groupes. Un peu de sex appeal qui fait du bien à voir. Et il en est de même pour le guitariste monstrueux qu’est John Notto, et son allure à la Doug Aldrich.



Un rock lumineux et solaire. Un Must !

La setlist est au top, et conséquente. Faisant forcément la part belle au dernier album, le premier EP et Album ne sont pas pour autant oubliés. Jusqu’à cette reprise des Rolling Stones « Honky Tonk Women », aussi bien interprétée qu’efficace.

Le public adhère directement, et se laisse embarquer par le groove et l’aisance incroyable des DIRTY HONEY. Un titre comme Rolling 7s est irrésistible, au même titre que ce Tied Up sur lequel Jaydon Bean (leur récent batteur) fait des merveilles.
Je suis subjugué par la cohérence au sein du groupe avec cette facilité apparente de dérouler un set pareil. Et cette basse ronflante, remplaçant avantageusement une deuxième guitare. Un régal.
Le rappel est gourmand. 4 titres dont le redoutable Won’t Take Me Alive où tous s’en donnent à cœur joie. Même topo pour Satisfied, je prends mon pied. John Noto se fendra meme d’un solo en slammant sur la foule.

Pour le moment j’ai mon concert de l’année. Pas de temps mort, un set généreux et un groupe aussi efficace que talentueux. Le tout avec un capital sympathie XXL.
Des solos en veux-tu en voilà, et pas des moindres. Basse/batterie/guitare, c’est une déferlante de rock comme on aimerait en avoir plus souvent.
DIRTY HONEY a mis du soleil sur la capitale avec son rock lumineux et solaire. Un Must !



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