Among The Living
Live Report

Download Festival Paris 2018 : Jour 1

Download Festival Paris : Jour 1
15 juin 2018
(Photos by Alain AFO)

 

Pour cette première journée de festival, de nombreuses têtes d’affiches se font concurrence. On survolera les shows de Powerwolf et d’Alestorm, le premier à la grandiloquence frisant l’irritation, le second sympathique et festif, bien que rapidement lassant.



Ce sont les suédois d’Opeth qui font ensuite leur entrée, venus tout droit de Stockholm sur la Mainstage du festival. Entre chant guttural et mélodique, ce groupe insolite au nom empirique propose un heavy metal « with a twist ». Depuis 1989, le chanteur et guitariste Mikael Åkerfeldt apporte quelque chose de plus à la scène rock, alternant entre sonorités death et riffs mélodiques à la Blue Öyster Cult.

Opeth se distingue par sa singularité, ayant toujours fait le choix d’avancer hors des sentiers battus depuis plusieurs décennies. Avec des morceaux très instrumentaux, longs parfois d’une dizaine de minutes, l’atmosphère du live frise avec un rock progressif dont on imagine les influences de Pink Floyd.

Les musiciens resteront statiques durant tout le concert, occupant la scène d’une présence très impériale. Effacé, fantomatique, Mikael semble vouloir laisser place aux morceaux, les mélodies envoûtantes emboîtant le pas à toute superficialité. Plus d’une heure durant, un son d’une grande amplitude à la composition hors pair hante le festival d’une virtuosité instrumentale profonde.


DOWNLOAD FESTIVAL FRANCE 2018 - Opeth


Place à Ghost en Mainstage 2, fort de renouvellements au sein de la formation. Papa Emeritus, anciennement frontman bien connu de cette macabre famille, se voit remplacé par le Cardinal Copia, au costume trois pièces bien moins reluisant que l’habit cérémonial de son prédécesseur. Toujours incarné par Tobias Forge, meneur de jeu et metteur en scène de cette création musicale depuis ses débuts, les vocalises restent les mêmes malgré un retour en force d’une sobriété quelque peu éteinte.



Côté lineup, le mystère règne : tous masqués de fer à l’antique pour dissimuler leur identité, ceux que l’on nomme les endless ghouls restent pêchus sous leurs apparats. De Slipknot à Daft Punk en passant par Batushka, rien de très nouveau, mais ça ne cesse pas de fonctionner. Leur nouvel album, Prequelle, dont le groupe célèbre la venue, entâme un nouveau cycle ne manquant pas d’ampleur.

Desservi par la lumière du jour ne se prêtant pas aux ablutions sataniques, le live de ce soir est plus édulcoré, sans messe noire, parade de nonnes impies ni chorale d’enfants – une pensée pour leur mémorable prestation au Hellfest 2016 ici ! Néanmoins, la version 2018 de Ghost reste un bal masqué diabolique à la symbolique omniprésente et à la musicalité incroyable, révolutionnant le genre de la « pop satanique ».
Ici, l’insolence reste légère, loin des têtes de brebis empalées de Gorgoroth une décennie auparavant. La profanation est intellectuelle, avec un décorum religieuso-burlesque de cathédrale en arrière-plan. Niveau musique, les mélodies restent dansantes, imprimées d’harmonies sixties et seventies. Entre Ritual, He Is, Square Hammer ou Ratz, la setlist bombarde l’audience de tubes entraînants, très heavy.

Pour clore cette première journée de festival, nul autre qu’Ozzy Osbourne, venu en solo après son concert The End à Birmingham en 2017, marquant la fin des fins de Black Sabbath. Ce soir s’annonce comme le goodbye tour d’Ozzy, après une retraite envisagée et repoussée d’année en année. Les premiers accords de Bark At The Moon n’ont pas fini de retentir que le légendaire frontman sort des coulisses, accompagné de ses comparses de route. Plus de la première jeunesse, Ozzy lance un seau d’eau sur le public avec peine, et ses déplacements se feront rares. Est-ce que cela a seulement une importance, tant l’homme est entré dans la mythologie rock?

Mr Crowley, Crazy Train, No more Tears…  L’on se délecte de ces tubes sans âge qui traversent les époques de façon cristallisée. Ozzy Osbourne détient un répertoire foisonnant d’une universalité incomparable, entre morceaux issus de sa carrière solo et chansons emblématiques de Sabbath.

La vedette lui est volée par Zakk Wylde, lui même révélé par Ozzy 30 ans auparavant. Un passage de flambeau à y déceler ? Impérieux, Wylde partage la tournée 2018 d’Osbourne vêtu d’un kilt, arpentant la scène pour des solos interminables. Le viking plus vrai que nature reste le musicien hors pair à la dextérité que l’on ne présente plus, héroïque dans chacun de ses riffs acérés.

Porté par l’aura de son guitariste, Ozzy délivre un live plus dynamique que les derniers shows de Black Sabbath, trop statiques. Le final extraordinaire sur Paranoid laisse penser qu’Ozzy Osbourne ne s’éteindra jamais, malgré un frontman vieillissant à qui l’on pardonnera une baisse de régime, compréhensible pour le septuagénaire qu’il est devenu.


LAURA COX

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