Among The Living
Live Report

DROPKICK MURPHYS + THE MAHONES + BLOOD OR WHISKEY + LION’S LAW + Bryan McPherson

CELTIC PUNK INVASION TOUR

CELTIC PUNK INVASION TOUR
DROPKICK MURPHYS + THE MAHONES + BLOOD OR WHISKEY + LION’S LAW + Bryan McPherson

Le Zenith de Paris 14/02/2015


 

Quelle idée bizarre de fêter la St Valentin avec un CELTIC PUNK INVASION TOUR me direz-vous ? Pas tant que ça en fait. Ce soir du 14 février il y avait de l’amour dans l’air au Zénith de Paris, et les cœurs avaient la couleur du trèfle Irlandais. Pas moins de 4 groupes viendront ouvrir pour les DROPKICK MURPHYS ce soir, avec en tête de file THE MAHONES et leurs compatriotes de BLOOD & WHISKEY venus nous donner une leçon de punk Rock couillu à la sauce celte. Les parisiens de LION’S LAW défendront brillamment le drapeau tricolore contrairement à leurs homologues du XV de France qui auront pris leur pillé face à l’Irlande quelques heures plus tôt. C’est au pote des Dropkick, et bostonien également, Bryan McPherson que reviendra l’honneur d’ouvrir la fiesta ce soir devant un Zénith de Paris pas tout à fait complet mais pas loin.

 

Bryan McPherson, chapeau vissé sur le crane et accompagné uniquement de sa guitare acoustique, se présente devant une fosse qui finit de faire le plein. Pas facile d’ouvrir pour les calibres qui suivent, pour arriver à capter l’attention du public, avec un Folk Punk sans fioritures et nu ! Il aura eu à peine 20 minutes pour convaincre, ne lâchant pas son micro et sa gratte, alternant la voix avec son harmonica, en homme-orchestre avisé.

Bryan ne démérite pas, bien au contraire. On sent l’expérience d’un homme qui a passé une grande partie de sa carrière sur les routes, ouvrant dans des clubs qui ne l’attendaient pas forcément, avec un public décalé. Ce n’est visiblement pas un problème pour lui : il déclame ses titres, parfois légers, toujours rageurs.

Même si l’attention du public n’est pas au top de la concentration, la brièveté du set de Bryan McPherson n’en a pas entaché la qualité. Vingt minutes de Folk bien balancée, à la guitare épileptique et la voix énervée, Bryan McPherson a des trucs à dire et il les dit fort ! Il finira par faire claquer des mains la fosse qui était loin de lui être acquise au début de sa représentation. Bravo !


14 fevrier 2015

14 fevrier 2015

14 fevrier 2015

14 fevrier 2015

14 fevrier 2015

14 fevrier 2015

14 fevrier 2015

14 fevrier 2015


Changement de ton à peine 10 mn plus tard avec nos compatriotes de LION’S LAW qui investissent la place sans ménagement. Balançant un Oï bien puissant et sous testostérones, on fait clairement dans le couillu. Issus de la scène parisienne en 2012, les lascars ne sont pourtant pas des inconnus. Avec des membres de Komintern Sect, Burning Heads, Street Kids entre autre, les furieux maitrisent la scène. Rappelons que les parisiens sont à l’affiche du HELLFEST 2015, sur la même scène que les anglais de Cock Sparrer dont on retrouve l’influence dans leurs compos. A l’image d’un For my clan bien prenant et rock’n’roll, les Lion’s nous ont livré un set sans accrocs et de qualité ce soir.

Une basse qui claque, un fond mélodique (pourtant pas l’apanage du genre), un vocal bien hargneux, des riffs efficaces et une percu au millimètre, voilà en gros la recette des LION’S LAW. Ils font dans l’efficace, avec des morceaux courts qui claquent. En à peine plus de 20 minutes les franciliens auront fait le boulot, laissant aux BLOOD OR WHISKEY une fosse à température idéale.


14/02/2015

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14/02/2015

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14/02/2015

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Les Irlandais de Blood or Whiskey vont garder la marmite à température. Mix de punk à la sauce celte et de rock bien énervé, les gus ont la rage et envoient du lourd. Avec leur dernier opus Tell the truth shame the Devil (après 9 ans d’absence en studio) ils nous reviennent en pleine forme, mettant un fort accent sur le folk irlandais.

Le Zénith se laisse prendre par les titres des Blood Or Whiskey. L’énergie des 6 gus sur scène compense largement le coté brouillon des compos et du son. C’est brut de décoffrage et sans fioriture. Pas vraiment le temps d’approfondir l’œuvre en une trentaine de minutes, mais ils m’ont fait une très bonne impression.


 

02/14/2015

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Il est déjà 21h20 quand les irish des canadiens investissent la scène devant une fosse qui n’est pas loin de l’hystérie. THE MAHONES viennent mettre le feu au Zénith ce soir, derrière un Finny McConnell toujours aussi rouquin et avec son galure vissé sur le crane et solidement accroché à sa six cordes Epiphone.

Katie « Kaboom » McConnell est un show à elle toute seule. Rivée à son accordéon, elle parcourt la scène telle une lionne en cage, alternant les backing vocaux avec ses solis de piano à bretelles. Le groupe est bien en place et chaque musicien maitrise sa partie. Eryk « Chainsaw » Chamberland assure ses parties basse bien campé dans son coin. C’est assurément le moins extraverti de la bande. Sean Winter, multi instrumentiste génial, alterne brillamment le banjo avec l’harmonica, assurant également les cœurs. Tous sont très proches du public et durant les 30 minutes de leur set s’évertueront à communiquer avec la fosse et à prendre la pose pour les photographes.

La folie irlandaise est communicative et le Zénith a maintenant prit la couleur du trèfle, tout au moins dans le cœur. Le punk celtique, largement arrosé de folk, fait son effet. La fosse est en effervescence et un peu partout ça danse et pogote comme il se doit. Venus défendre leur dernier opus The Hunger & the Fight dont ils joueront 3 titres ce soir, les canadiens ont largement fait le boulot. Bravo !


  

THE MAHONES @ Le Zenith Paris 14/02/2015

THE MAHONES @ Le Zenith Paris 14/02/2015

THE MAHONES @ Le Zenith Paris 14/02/2015

14/02/2015

14/02/2015

14/02/2015

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14/02/2015

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Live in Paris 02/14/2015 FRANCE

Live in Paris 02/14/2015 FRANCE

Live in Paris 02/14/2015 FRANCE

Live in Paris 02/14/2015 FRANCE

Live in Paris 02/14/2015 FRANCE

Live in Paris 02/14/2015 FRANCE

Live in Paris 02/14/2015 FRANCE


 Le Zénith est fin prêt et au taquet quand les lumières s’éteignent et que retentissent l’accord de l’incontournable The foggy dew des Chieftains et la voix inimitable de Sinead O’Connor. C’est une explosion festive dans le pit. La bande de Ken Casey déboule sur la scène sur un Out of Our Heads assassin. Le ton est donné et ce soir les gars de Boston vont nous botter le cul malgré un Al Barr à la peine vocalement (il a ce soir un problème de gorge). Citizen C.I.A. a le même effet qu’un uppercut sur la salle. Il commence à pleuvoir des gus derrière les crashbar et la sécu est mise à rude épreuve. La setlist va puiser allègrement dans toutes les périodes du groupe. Chacun ce soir y trouvera son compte, du plus street punk en passant par des compos plus accessibles et catchy. La majorité des classiques sont là : de I’m Shipping Up to Boston (sur lequel ils seront rejoints par les gus des Mahones, Blood or Whiskey et Bryan MacPherson), à The Boys Are Back en passant par Rocky Road to Dublin. A noter aussi que Caps and Bottles sera joué en solo par Bryan McPherson.
Inutile de vous faire un dessin, la salle est littéralement électrisée par le show et l’énergie des Dropkick sur scène s’est répandue comme une trainée de poudre à travers le Zénith. Exit la saint Valentin pour ce soir, la CELTIC PUNK INVASION TOUR nous rejoue une St Patrick’s Day aux accents de Stout.
Al Barr, comme à son habitude, ne tient pas en place, courant d’un bout à l’autre de la scène et haranguant un public acquit à la cause. Tim Brennan et James Lynch ne sont pas en reste, véritable colonne vertébrale des Dropkick avec leurs riffs ultra efficaces, ils assurent avec Matt Kelly (aux futs) une section rythmique assassine.
C’est dans un joyeux bordel festif que les Dropkick retournent le Zénith de Paris, avec des moments forts comme ce Johnny, I Hardly Knew Ya qui fait toujours son effet ou encore ce The Boys Are Back en rappel. Inévitablement la scène est prise d’assaut sur Kiss Me, I’m Shitfaced par la gente féminine pour le plus grand bonheur de Ken Casey croulant sous les étreintes des belles. Skinhead on the MBTA ouvrira la scène aux mecs et les DROPKICK finiront leur set sur If the Kids Are United.


  

The DROPKICK MURPHYS @ Le Zenith Paris 14/02/2015

The DROPKICK MURPHYS @ Le Zenith Paris 14/02/2015

The DROPKICK MURPHYS @ Le Zenith Paris 14/02/2015

The DROPKICK MURPHYS @ Le Zenith Paris 14/02/2015

The DROPKICK MURPHYS @ Le Zenith Paris 14/02/2015

The DROPKICK MURPHYS @ Le Zenith Paris 14/02/2015

The DROPKICK MURPHYS @ Le Zenith Paris 14/02/2015

The DROPKICK MURPHYS @ Le Zenith Paris 14/02/2015

The DROPKICK MURPHYS @ Le Zenith Paris 14/02/2015


Avec un backdrop sur lequel, tout au long du set, sont projetés différents thèmes liés aux titres du groupe en particulier, et à l’environnement de la communauté irlandaise de Boston en général, les Dropkick nous ont livrés un visuel à la hauteur du show. Ils assoient leur popularité non usurpée qui fait de chacun de leur passage, un coup de cœur de l’année. L’affiche a tenu ses promesses. Chaque groupe ayant finalement bien pris sa place dans la prog, tous avec leur différences, en osmose totale avec l’ambiance de la soirée.  

 

Un énorme merci à Charlotte de CARAMBA pour avoir rendu ce report possible. Une grosse pensée pour Sam & RDD pour leur amitié. Keep on Rockin’ .

 

 

 

SETLIST

 DROPKICK MURPHYS

        INTRO : The Foggy Dew

       Out of Our Heads
       Citizen C.I.A.
       The Gang’s All Here
       The Warrior’s Code
       Prisoner’s Song
       Rose Tattoo
       Rocky Road to Dublin 
       Walk Don’t Run
       Cruel
       The Auld Triangle
       Famous for Nothing
       Peg O’ My Heart
       The State of Massachusetts
       Pipebomb on Landsowne
       The Wild Rover
       Going Out in Style
       The Outcast
       Sunday Hardcore Matinee
       Johnny, I Hardly Knew Ya
       Barroom Hero
       Boys on the Docks
       Caps and Bottles   (Joué par Bryan McPherson)
       I’m Shipping Up to Boston (avec Bryan McPherson et les membres de Blood or Whiskey et des Mahones)

       RAPPEL :
       The Boys Are Back
       Kiss Me, I’m Shitfaced
       Skinhead on the MBTA
       If the Kids Are United   (Sham 69 cover)

 
THE MAHONES

Brian Boru’s March
A Great Night on the Lash
Paint the Town Red
Shakespeare Road
The Hunger & the Fight
Give It All Ya Got (or Forget About It)
The Wild Rover
Prisoner 1082
Is This Bar Open ‘Til Tomorrow
Drunken Lazy Bastard

 

 

 

 

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