Among The Living
Interview

Interview du groupe BEYOND THE STYX

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Par Byclown

Avec Adrien (Batterie) et Emile (chant)

 

1/Salut les gars, ravi de vous avoir en interview pour la promo de votre album “Leviathanima”.Avant de commencer, merci de présenter le groupe, le style de zik que vous faites, les différents membres du line up actuel et de vous présenter.

Emile : Salut, on peut classifier le groupe dans un genre Métal Hardcore, et l’on est actif depuis 2011. Le groupe est composé de 5 membres, avec Adrien à la batterie, Yoann à la basse (depuis 2013), David à la guitare rythmique (depuis 2013), Anthony à la guitare lead et moi-même Emile au chant.

Adrien : A l’origine nous avons eu l’idée de monter ce projet avec Emile à la suite du split de notre ancien groupe en 2011. Nous étions sur un genre Hardcore plus basique.

Emile : En fait nous voulions vraiment avoir un groupe « pérenne », à un niveau semi-pro et construire quelque chose de sérieux et concret . Aujourd’hui on poursuit sur cette ligne.

2/ Justement parlons de ce line up qui a changé. Qui a remplacé qui ?

Adrien : En fait les départs qu’il y a eu sont dues à des divergences musicales et aussi pour des raisons familiales (nouveau-né) et le groupe s’est donc stabilisé en 2013 avec l’arrivé de Yohan et David.

Qui a eu l’idée de créer ce groupe et de trouver ce nom de groupe ?

Emile : On s’est tous réunis pour un brainstorming afin de trouver le meilleur nom pour le groupe. Il se trouve que Beyond The Styx est le premier nom à en être sorti et celui que nous trouvions le plus adéquat à notre musique. C’est vrai que cela peut faire penser au groupe des 70’s Styx, sur lequel les américains nous clash assez régulièrement il faut l’avouer, mais nous faisons référence à la rivière qui sépare le monde des morts de celui des vivants. Nous faisons une musique assez contrastée, un peu crossover, et cette fameuse rivière symbolise assez bien cette ligne qu’il y a entre nos styles.

3/ Votre musique est relativement complexe à bien l’écouter. N ‘est-il pas trop dur de mixer toutes vos influences ? D’ailleurs, lesquelles sont-elles ?

Adrien : Oui c’est clairement dur. Nous sommes 5 avec des influences communes mais aussi avec d’autres plus diverses. Du coup sur le commun quand il y a un riff qui plait à tout le monde ça passe mais à l’inverse c’est plus compliqué de mixer les envies de chacun.

Emile : La particularité c’est que nous sommes un groupe qui a décidé de composer de manière démocratique, ce qui n’est pas toujours simple. Autant c’est vrai qu’il y a un principe de Leadership dans le groupe avec Adrien et moi qui manageons l’ensemble, ceci dit un membre = une voix. C’est ce qui donne ce timbre un peu étrange à nos compos ; un peu Metal, Hardcore, Thrash, post Hardcore, et j’entends par Post Hardcore des groupes comme Cult Of Luna et pas à la sauce newbe moderne que nous balancent les ricains (Rires). Nos influences sont très variées comme pour Anthony notre lead guitare dont le mentor est Jeff Loomis de Nevermore.

Beyond

 4/Comment avez-vous l’habitude de bosser pour créer vos compos ? Etes-vous plus à jammer ensemble ou, au contraire, à bosser méticuleusement chacun dans votre coin à la maison ? Qui fait quoi dans le groupe ?

Adrien : En Jam c’est plutôt rare. Quand on a un bon riff comme ça qui arrive, on essaye bien entendu de le garder et d’en faire quelque chose. Mais le plus souvent ce sont les guitaristes qui amènent du matériel et qui bossent ensemble pour le rendre cohérent. Puis on arrive en répètition et là les autres membres du groupe portent une oreille neuve sur le riff. J’essaye de poser quelque chose dessus et ensuite on fait les arrangements au fur et à mesure. Emile pose sa voix sur l’ensemble et ça le fait. C’est un vrai travail d’équipe.

T’es un peu le Mike Portnoy du groupe (rires)

Emile : Je dirais que c’est plus un chef d’orchestre qu’un métronome. Nos guitaristes amènent l’ossature, on brode autour avec une base rythmique qui est déjà plus ou moins proposée, le tout arrangé par Adrien. Il ne me reste plus qu’à rajouter des textes sur l’ensemble. Cet album a été composé pour être efficace.

D’où vient le parti prit du gros chant guttural et de l’alternance avec du scream ?

Emile : Sur l’EP je faisais que du Guttural. Ce qui me gênait c’est qu’on nous classifie trop dans du MetalCore voire du DeathCore et ce n’était pas du tout l’objectif. J’ai aussi peaufiné ma technique de Guttural mais aussi d’expiration à travers mon scream. Ce qui transmet une énergie que tout le monde n’apprécie pas forcément mais qui a malgré tout reçue un bon accueil chez nos fans. Ca accentue ce côté un petit peu schizo du chant, on se dit parfois « tiens il y a deux chanteurs »… (Rires).

On sent bien que vous avez une approche très technique dans vos compos à la différence d’un Hardcore dit classique.

Emile : C’est du hardcore composé par des metalheads (rires).

Adrien : Notre objectif en rentrant en studio c’est que ce qui est sur la galette soit jouable en intégralité en live.

Emile : Nos valeurs sont hardcore. Il faut rester Rock’n’Roll dans l’esprit et pouvoir restituer l’album en live dans n’importe quelles conditions liées aux différentes salles.

Fateful Finality2

5/ Depuis combien de temps travaillez-vous sur cet album ? Avez-vous beaucoup de pistes que vous n’avez pas gardées ?

Adrien : Nous avons mis 9 mois pour composer le tout, et 3 semaines d’enregistrement en studio. Il faut ajouter à cela 15 jours de mixage aux Etats-Unis. L’album a été enregistré au Dôme Studio à Angers ou l’on avait réalisé notre premier Ep dont nous étions extrêmement contents.

Aux Etats Unis nous avons été vraiment bien entourés avec des gens attentifs et très pro. La différence est là et le résultat parle de lui-même.

Emile : Pour ce qui est des titres que l’on n’a pas gardés, il n’y en a eu en fait que deux.

7/ Avec qui avez-vous bossé en studio pour avoir ce gros son de la mort ?

On a bossé avec Jamie King (producteur) aux Etats-Unis et c’est un mec super simple et accessible. Il a été d’une grande aide sur le son et très pro.

Et depuis combien de temps êtes-vous dans la Klonosphere ?

Adrien : On avait déjà eu un premier contact avec Guillaume qui gère la Klonosphere (et également guitariste de KLONE) pour l’EP. A l’époque il n’avait pas été intéressé pour la Klonosphere. Pour notre dernier Opus on l’a envoyé un peu partout et Guillaume nous a recontactés malgré que ce ne soit pas sa came. On a signé assez tard avec eux, en décembre, pour une sortie de l’album en février. On avait l’opportunité de signer avec deux labels allemands, mais on a privilégié Klonosphere car ils sont français et ont révélé aussi beaucoup de groupes comme TREPALIUM, KLONE, HACRIDE (qui n’en fait plus partie).

8/Que pouvez-vous me dire sur la pochette de l’album ? Qui en est l’auteur ? Lui avez-vous donné des pistes ou, au contraire, lui avez-vous laissé carte blanche ? Quelles sont les inspirations de cet artwork ? Je vois une étoile à 6 branches, un style relativement chargé avec des plantes carnivores etc…

Emile : L’artiste qui a réalisé notre pochette s’appelle Guillain Le Vilain. Il avait déjà réalisé la pochette de notre premier EP. L’idée s’était de tourner une page avec ce visuel. On avait planté la graine avec notre EP, il fallait la laisser germer pour couper la tige et récolter la fleur et passer à autre chose. On lui a présenté le concept de ce que l’on voulait au niveau de l’esprit et en deux réunions il nous a livré le final.

 

Beyond-The-Styx-Leviathanima-cover

 

9/ Qui a réalisé votre clip ?

SanctuarINK a été réalisé par Alban d’anciennement Dissention Production qui a travaillé avec des groupes comme MERGE, THE ARRS ou encore AS THEY BURN. On voulait travailler avec quelqu’un du milieu, qui connaissait bien son sujet. Alban a parfaitement répondu à notre attente et ce fut une réelle bonne expérience de scénariser le clip et de le jouer. De plus on a eu de très bonnes critiques et d’excellents retour sur le clip.

 

 

10/ Vous allez pas mal tourner durant les 4 prochains mois. Ces dates sont-elles arrêtées ou êtes-vous toujours à la recherche de nouveaux plans ? D’ailleurs ces dates-là sont-elles des dates de Headline uniquement ou allez-vous ouvrir pour des groupes plus gros ?

Emile : On est toujours à l’affut de nouvelles dates, surtout sur les festivals d’été sur lesquels il peut toujours y avoir des désistements de dernières minutes.

Adrien : Tous les festivals ne sont pas encore annoncés, d’ailleurs nous seront à l’affiche de deux d’entre eux dont nous n’avons pas encore dévoilé les dates.

Emile : Sinon pour septembre se profile une bonne quinzaine de dates. Sinon pour cet été et les dates à venir nous serons systématiquement en tête d’affiche, excepté sur les festivals.

 

11/ Quelles sont vos dernières claques musicales du moment ?

Emile : Moi ma dernière claque musicale c’est un groupe qui s’appelle Ion Dissonance, avec de grosses influences post Métal à la Meshuggah.

Adrien : Moi je fonctionne un peu par périodes, mais dernièrement j’écoute beaucoup le dernier The Acacia Strain, avec ses parties un peu ambient que j’aime contrastées avec d’autres qui arrachent carrément.

 

12/ Avez-vous eu des moments un peu «  spinal tap » dans le groupe ?

Emile & Adrien : Des galères on en a eues oui, mais pas forcément rigolotes (rires).

Emile : Moi j’en ai eu une, avec mon pantalon qui me lâche complètement en concert, ou je me retrouve avec mon froc craqué et une moitié de jambe à la main en plein live (rires).

C’est Rock’n’Roll.

 

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