Among The Living
Live Report

HELLFEST 2016 Day 1 : Le report

HELLFEST 2016HELLFEST 2016 Day 1
Vendredi 17 juin 2016

Reports par :
Isabelle TASSET
Marc DUVOLLET
Reginald TEF

Photos : Stephan BIRLOUEZ
Un grand merci à Yann CHARLES pour les photos de Nashville Pussy, Turbonegro, Kampfar, Hatebreed et Bhexen.

 

 

 


Pour la 11eme année consécutive Clisson voit des hordes de metaleux investir ses terres à l’accoutumée paisibles et fertiles. Le HELLFEST affiche une fois de plus complet, et ce depuis les premiers jours de la mise en vente des billets alors même qu’aucun groupe n’avait été annoncé. Une situation unique dans le monde des festivals métal.
Cette année encore le HELLFEST ouvrira avec son lot de nouveautés, à commencer par l’extension de la WARZONE en un magnifique terrain de jeux pour coreux et punks, rendant enfin l’accès à cette scène plus facile. Le décorum aussi a été modifié : le Hell City Square ayant fait peau neuve ainsi que l’espace restauration ré-agencé pour l’occasion.
En plus de la grande roue, une tyrolienne a vu le jour, tendue entre le Skull du VIP et l’extrémité de la Mainstage2, et offrant un survol des deux scènes principales.
Clou de cette édition, le monument « totem » érigé en l’hommage à Lemmy, véritable temple de recueillement au pied duquel trônent en reliques sa paire de santiag et son couvre-chef légendaire.

C’est avec une équipe composée de «  « scribes » et d’un photographe que nous avons couvert pour vous (et du mieux que possible) un maximum  de concerts afin de vous en faire profiter et (re)vivre quelques moments intenses qui ont marqués cette édition XI du HELLFEST.

WITCHES – Altar : 10h30-11h00
(Stephan Birlouez)

C’est sous la Altar que je commencerais ma série de concerts avec une des figures emblématique du métal français : WITCHES qui vient réveiller les premiers festivaliers à investir le site. Et il faut bien dire qu’il n’y a rien de mieux pour cela qu’une  bonne dose de Thrash/Death métal assené par une Sibille (chant/guitare) bien énervée et efficace. Fort de leur dernier et excellent opus The Hunt, le quatuor assène sans pitié sur une foule encore éparse, une demi-heure de métal brut. Une bien bonne performance qui place d’emblée la barre haute sous les tentes.

WITCHESWITCHESWITCHESWITCHES

COWARDS – Warzone 11h05-11h35
(Reginald TEF)

Arriver de bonne heure sur le site du festival a du bon. Ça permet de moins courir pour voir les nouveautés présentes et de bien se positionner au plus proche des scènes. Afin d’attaquer cette cuvée 2016 du Hellfest par du lourd, je me suis orienté vers la warzone, et ce sont deux bonnes raisons qui m’y ont poussées. Tout d’abord, l’aménagement était, parait-il, au top, et COWARDS, groupe Orléanais, ouvrait les hostilités avec un mélange de Hardcore / Sludge.

Pour le premier point, aucun doute, la Warzone est LE changement au top de cette année 2016. Il y a de la place, des genres de gradins, une scène orientée différemment et un espace « food » en hauteur avec en guise de rond-point, la fameuse statut de Lemmy. J’ai d’ailleurs eu le temps d’aller m’y recueillir avant le début du concert ce qui m’a permis de découvrir ses bottes et son chapeau, offerts par la famille au festival. Petit moment nostalgie, j’étais justement en train d’écouter un album des Motorhead sur le chemin en direction du fest.

C’est partit, 11h tapante le groupe attaque les premiers Riffs du premier concert de la warzone. Le son est encore un peu brouillon mais pour le lancement, on n’en tiendra pas rigueur, surtout avec une configuration de festival de plein air. Le chanteur et le grateux bougeront sur l’ensemble du concert en occupant pas mal la scène, ce qui n’est pas pour me déplaire, tandis que les autres membres se feront plus discrets. La tâche est difficile en ce début de Hellfest. Les métalleux arrivent au compte gouttes (surement en train de faire la queue à la cathédrale) en même temps que la première pluie, qui sera heureusement faible. Après quelques soucis de son au niveau de la voix principale, on regrettera, malgré des riffs bien accrocheurs, un manque de communication avec le public. Je passe quand même un très bon moment face aux frenchis qui auront eu la lourde tâche de chauffer un public trop peu nombreux pour ce premier concert de la warzone.

 

COWARDSCOWARDSCOWARDSCOWARDS

 

 

DELAIN – Mainstage1 : 11h05-11h35
(Stephan BIRLOUEZ)

J’avoue que je n’ai jamais été très enthousiasmé par ce groupe, probablement dû à un manque d’intérêt pour le genre,  mais je m’étais promis de donner une chance à DELAIN de me convaincre que j’étais dans l’erreur.
Pari réussi ! Même si la belle Charlotte ne m’a pas réconcilié avec le genre, il faut bien avouer que la prestation scénique des bataves envoie du lourd. Avec six zicos sur scène, la formation tient bien la route, ouvrant la Mainstage1 devant un public de fans venus pour en découdre. A l’image des WITHIN TEMPTATION , le groupe peut compter sur une base fan solide et indéfectible, contribuant largement à la réussite de leur passage en live.
En à peine 7 titres DELAIN aura fait le boulot et convaincu même les plus sceptiques dont je faisais partie.  Pour un retour sur les terres Clissonaises, les hollandais ont à nouveau conquis le public qui essuiera les premières gouttes d’un vendredi humide. 

DELAINDELAINDELAINDELAINDELAIN

AUDREY HORNE – Mainstage2 : 11h40-12h10
(Isabelle TASSET)

A l’heure (11h40) où les norvégiens d’AUDREY HORNE débarquent sur la Mainstage2 en ce vendredi, tous les fans n’ont pas encore réussi à pénétrer sur le site, et nombreux sont ceux qui seront restés bloqués dans la file d’attente à la Cathédrale. D’autant que, malgré que ce soit leur 3ème Hellfest, le combo joue encore plus tôt que les fois précédentes, ce qui n’arrange rien à l’affaire. Et, pour en rajouter une petite couche s’il en était besoin, un crachin des plus bretons s’invite à la fête. Mais le groupe fera fi de ces aléas météorologiques avec brio et humour. Comme nous l’a si bien dit Toschie (chant) « nous sommes de Bergen et la pluie on connait ! ». Et paf ! De balancer un Pretty Little Sunshine  dans la face d’un public déjà au taquet. Ambiance pluvieuse mais néanmoins bien survoltée avec toujours cette belle complicité entre les musiciens qui fait tant plaisir à voir et rend ce groupe (en plus de ses compositions indéniablement taillées pour le live) particulièrement sympathique.
Ces gars-là s’éclatent littéralement sur scène entre eux mais aussi avec le public qu’Espen Lien (basse) s’amusera à faire chanter à s’en arracher les cordes vocales sur Waiting for the Night . Clôturant ainsi de la meilleure des façons ce set définitivement trop court puisqu’il n’aura duré en tout et pour tout que 30 petites minutes. Mais ce serait compter sans Toschie qui, n’ayant visiblement pas envie de partir si rapidement, assurera le post-show en trainant aux barrières de la Mainstage 2, histoire de s’adonner à de joyeuses pauses photos avec quelques fans et la sécu.

 

AUDREY HORNEAUDREY HORNEAUDREY HORNEAUDREY HORNEAUDREY HORNEAUDREY HORNEAUDREY HORNE

STONED JESUS – Valley : 11h40-12h10
(Reginald TEF)


Tout de suite après la fin de COWARDS, je fonce au plus vite sous la Valley en croisant plusieurs festivaliers les yeux grand ouvert en découvrant le site. Certains doivent être ici pour la première fois, et c’est vrai que ça fait de l’effet pour une première. Arrivé  sous la tente, c’est une foule impressionnante qui attend les STONED JESUS et leur stoner psyché. On ne donnera pas d’étiquette précise ; ce que l’on sait c’est que le public est déjà bien chaud et dès l’arrivée du groupe, ça montre que ça en veut… Les ukrainiens communiquent bien avec le public qui répond présent et ça me fait plaisir de voir que tout le monde est heureux, le groupe et le public. Ça bouge sur la scène et dans la fosse, l’interaction est au top. Je me retrouve plongé tout de suite dans le bain et ça c’est bon. J’en profite pour découvrir la nouvelle scène qui est plus haute que les années précédentes et bien plus lumineuse.

 

 

DUST BOLT – Altar : 11H40-12h10
(Stephan BIRLOUEZ)

Ma première grosse claque du week-end, et entrant directement dans mon top 10 de l’Edition : DUST BOLT, qui viendra retourner comme il faut une Altar encore timidement remplie mais déjà bien énervée. C’est une scène dédiée au Thrash ce vendredi qui verra les allemands exceller dans un genre en plein revival dont ils ne cachent pas une inspiration venue tout droit de la Bay Area. Autant vous dire que votre serviteur a largement apprécié la prestation aussi couillue qu’efficace.
Difficile de rester de marbre face à la fougue et aux riffs assassins du quatuor, et je peux vous dire que le pit ne s’y est pas trompé non plus. 
Un groupe à suivre de près pour tout amateur de Thrash qui se respecte, ayant fait sien l’enseignement d’illustres précurseurs qui, pour certains, fouleront la même scène ce jour.

DUST BOLTDUST BOLTDUST BOLTDUST BOLT

CRUACHAN – Temple – 12h15-12h45
(Isabelle TASSET)

Kilts, cuir, peintures sur le torse, violons et flutiaux, pas de doute CRUACHAN est fin prêt pour nous embarquer dans ce folk métal dont ils ont le secret (et dont ils sont les précurseurs il ne faut pas l’oublier). Quoi de mieux que « Born for War » pour démarrer les hostilités ? Et bien à vrai dire, en théorie rien ! C’est la chanson parfaite pour se mettre dans l’ambiance : dansante et festive. Sauf que là… ce ne fut malheureusement qu’une grande cacophonie tant le violon, et surtout la flute, très en retrait se sont retrouvés écrasés par la batterie ! Bref comme un arrière-goût brouillon qui aura largement gâché les trois premiers morceaux. Sur un set de 30 mn, le calcul est vite fait, et l’affaire vite pliée ! Heureusement, les choses rentreront dans l’ordre pour « To Invoke the Horned God », excellent titre de 2009 qui n’a rien perdu de sa superbe, et le public venu en nombre ne se fera pas prier pour pogoter, sauter et gesticuler à loisir.
Par contre, le soufflet ne tardera pas à retomber avec l’arrivée de Rachel Lally au chant. Certes beaucoup l’auront certainement trouvée à leur goût, mais en ce qui me concerne, sa prestation aurait été tout à fait dispensable tant au niveau visuel que sonore. Bref, un peu une déception dans l’ensemble alors que je me réjouissais tant de voir, pour la première fois, ce groupe légendaire dans son style, et plutôt rare.
Un essai non transformé donc. Peut-être une prochaine fois (malheureusement sans John Fay qui a annoncé son départ du groupe quelques jours après le festival) ?

CRUACHANCRUACHANCRUACHANCRUACHANCRUACHAN

 

HARM’S WAY – Warzone : 12h15-12h45
(Reginald TEF)


30 minutes de concert c’est peu, mais c’est la règle en début de Hellfest. Je retourne rapidement à la warzone avec un petit arrêt au bar à vin, pour me retrouver devant HARM’S WAY. Ici, je viens prendre ma dose de HxC pur et dur, avec un groupe énergique, un chanteur bodybuildé et des riffs entêtants. Le public est déjà bien présent et réceptif aux jeux des zikos. On n’est pas ici face au meilleur des Hardcore, ou plutôt, je ne suis pas un fan de ce genre de HxC. Enfin, on prend quand même plaisir à voir ce groupe disposant d’une bonne puissance sur scène.

 

NASHVILLE PUSSY – Mainstage2 – 12h50-13h30
(Stephan BIRLOUEZ)

Que dire de plus sur les NASHVILLE PUSSY ?  Si ce n’est que c’est toujours une bonne dose de Rock’n’Roll rugueux que les ricains nous balancent à chaque fois avec la même constance et énergie. Cette fois ci ne dérogera pas à la règle, Blaine et Ruyter mettront un point d’honneur à botter le cul d’une Mainstage2 qui ne demandait que ça. Bonnie Ruytago n’est pas en reste, et  la formation envoie du lourd au relent suave de houblon et de Jack Daniel. Le boulot est fait, as usual !

 

Nashville PussyNashville Pussy

SHINEDOWN – Mainstage1 – 13h35-14h15
(Marc DUVOLLET « Byclown »)

Les gens commencent juste à se réveiller, c’est donc l’heure parfaite pour que SHINEDOWN vienne nous envahir les oreilles de leur métal US mainstream.
Carré au possible, le quintet n’est pas venu faire de la figuration, loin de là et c’est un set super efficace  que les gars vont nous livrer en nous donnant un peu de la chaleur de leur Floride natale. Histoire de réveiller une fosse relativement sage, Brent Smith, le chanteur, n’hésite pas à demander un début de braveheart avant de foncer directement dans l’espace ainsi offert par le public pour arranger qui de droit les yeux dans les yeux.
L’effet parfaitement produit, le voici qu’il remonte prendre une fois de plus possession de sa scène pour nous intimer de jumper comme jamais. L’effet est immédiat et spectaculaire. Le contrat est rempli pour le combo de Jacksonville sous un temps pour le moment raisonnable mais ce n’est encore que le début de la journée …

SHINEDOWN – Mainstage1 – 13h35-14h15
(Reginald TEF)

 

Le temps de voyager pour mon premier concert sur la Main Stage, je rate Nashville Pussy et n’attrape que la fin du show. Je me place dans la fosse pour assister à la prestation de SHINEDOWN. Ici, j’ai envie d’avoir une dose de rock n’roll et même si je n’écoute que très peu ce groupe, il faut bien reconnaitre que les refrains sont hyper mémorisables et le groupe a plutôt bonne réputation sur scène.
Comme en 2015, le son 2016 des Main Stage est plutôt bon et SHINEDOWN dispose d’un bon gros son. On aime ou pas ce groupe mais c’est efficace, ça bouge pas mal et ça communique. Le public est présent et le show est impeccable.
C’est vraiment une bonne surprise pour moi et je prendrai plaisir à revoir sur scène ce show. Bravo les floridiens.

 

Setlist Shinedown

Asking for it

Fly from the inside

Diamond Eyes

The crow and the butterfly

If you only knew

Unity

Enemies

I’ll follow you

State of my head

Second chance

Sounds of madness

SOLEFALD – Temple – 15H05-15h45
(Isabelle TASSET)

 

Pour être tout à fait honnête, ne connaissant pas particulièrement SOLEFALD (sauf de nom) je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Alors disons que face à d’autres groupes qui ne m’inspiraient guère plus, le fait qu’ils soient Norvégiens et qu’ils jouent sous ma tente préférée a largement pesé dans la balance.
Me voilà donc sous la Temple. Quelques points d’interrogation surgissent dans ma tête. Sur la scène, un homme vêtu de façon plutôt élégante en costume mais avec de grandes bottes en cuir est en train de badigeonner une toile blanche avec de la peinture noire… Nous verrons à la fin du set (et nous apprécierons le timing parfait), qu’il a dessiné une tête de cheval avec le logo de SOLEFALD, et qu’il s’agit d’un peintre Norvégien (Christopher Rådlund). Probablement un ami du duo dont on connait l’intérêt pour la peinture ; le nom même du groupe étant inspiré d’un tableau de Theodor Kittelsen (et oui, il en a inspiré du monde celui-là !). D’autres points d’interrogation viennent rejoindre les premiers lorsque Cornelius (chant) fait son entrée, barbu (enfin, un barbu blond), vêtu d’une djellaba blanche, avec un bandeau de samouraï noué autour de la tête. Puis d’autres encore lorsque les premières notes résonneront. Il faut dire qu’ils ont commencé fort avec « CKII Chanel 6 », oui oui Calvin Klein et Chanel ! Et c’est sans compter « World Music with Black Edges » : un étrange cocktail allant du chant black à de l’électro-techno.
Globalement, SOLEFALD propose une musique avant-gardiste, incontestablement colorée, tantôt violente, tantôt légère mais au final intéressante. En tout cas il est clair qu’ils se plaisent à bousculer aussi bien musicalement que visuellement sans oublier le fait que Cornelius (chant) s’exprime dans un français parfait scotchant l’assistance.

 

LE BAL DES ENRAGES – Mainstage2 – 14h20-15h00
(Reginald TEF)

Juste avant la fin, je fonce retrouver un pote qui est comme moi, bien fan de toute la scène Française à l’instar des LOUDBLAST / TAGADA JONES / BLACK BOMB A  et j’en passe… Direction le devant de la Mainstage2 pour LE BAL DES ENRAGES. Le collectif est très attendu. En effet, leur réputation n’est plus à faire et l’on est habitué à une ambiance de folie notamment en petite / moyenne salle. J’espère que leur présence sur une grosse scène sera efficace.
 Ici le show est vraiment sympa, les membres sont tous en grande forme, la set list est tout simplement géniale. Comme à son habitude, le public foutra un bordel mémorable à l’heure de killing the Name des RATM et de Cayenne en hommage à Shultz. Le concert est au top, ma peur de la MS est complètement effacée! Mais je préfère tout de même les voir dans une salle plus petite avec une proximité du public même si, ici, la scène est bien occupée (ils sont nombreux finalement) et le concert bat son plein. Je crois que pour le coup le public est bien chaud, et moi aussi d’ailleurs.

 

LE BAL DES ENRAGES – Mainstage2 – 14h20-15h00
(Marc DUVOLLET « Byclown »)

Le coté franchouillard de plus en plus présent (et c’est tant mieux) c’est avec plaisir que l’on retrouve le collectif du Bal des enragés et leur set toujours aussi énergique de reprises des grands tubes de rock, métal et punk.
Au programme donc du Nirvana avec  Smell like teen spirit interprété avec maestria par Vincent du combo AQME, Rage again the machines (avec l’hymne  Killing in the name of ) et autres drôleries et hits de notre jeunesse, servis par plus de 15 musiciens issus de formations comme Loudblast, Tagada Jones, Black Bomb A …. La foule est en délire malgré le temps qui se dégrade petit à petit. Les zikos semblent prendre autant de plaisir que leurs disciples à chanter les hymnes de leur jeunesse comme Sabotage des Beastie boys devant cette grande famille qu’est le métal. Bref, un sans-faute survolté.

LE BAL DES ENRAGES – Mainstage2 – 14h20-15h00
(Isabelle TASSET)

LE BAL DES ENRAGES, c’est un peu la cerise sur le gâteau pour qui aime (et/ou) Parabellum, Lofofora, Tagada Jones, Punish Yourself, Aqme, Black Bomb A, La Phaze, Loudblast (peut-être en ai-je oublié ?).
De plus leurs concerts sont l’assurance d’une longue et bonne soirée festive ce qui ne gâche rien à l’affaire. Vous comprendrez donc pourquoi le passage devant la mainstage2 cette année s’impose (et oui la Warzone avait été un peu juste en 2013 alors…) ! Visiblement beaucoup sont du même avis car le public est venu en nombre pour cette ode à la fête. Enfin, pour cette fois, nous ne garderons que bonne et festive parce que nous sommes au Hellfest et qui plus est en après-midi donc le temps règlementaire sera malheureusement limité à 40 mn (il faut savoir qu’un bal avec les Enragés dure plus de 2h). Mais 40 mn intenses pendant lesquelles ils vont nous régaler de reprises telles que la terrible et ô combien efficace « Killing in the Name » de Rage Against the Machine, ou « Ace of Spades » de Motorhead et « Cayenne » de Parabellum, parce que oui « Les Héros du Peuple sont Immortels » et donc Lemmy et Schultz le sont aussi !!!
Bref, encore un super moment de joie et de convivialité dont tout le monde repartira après la fin des dernières notes de « Vive le Feu » des Bérurier Noir en fredonnant laaa la la laaa, la la la la ! Et même ceux qui ne disaient rien, avouez que ça tournait dans vos têtes : si si, tellement fort que je l’ai entendu ! Moi-même… laaa la la laaa, la la la la… Purée, non contents d’avoir retourné le Hellfest, voilà qu’ils m’ont retourné la tête les vaches !

 

Setlist LE BAL DES ENRAGES

Ace of Spades @ MOTORHEAD

Rock and Roll @LED ZEP

Smells Like Teen Spirit @NIVANA

Sabotage @ BEASTIE BOYS

Killing in the Name @RATM

Cayenne @PARABELLUM

Refuse/Resist @SEPULTURA

Antisocial @TRUST

Vive le feu @BERURIER NOIR

 

LE BAL DES ENRAGESLE BAL DES ENRAGESLE BAL DES ENRAGESLE BAL DES ENRAGESLE BAL DES ENRAGESLE BAL DES ENRAGESLE BAL DES ENRAGESLE BAL DES ENRAGESLE BAL DES ENRAGESLE BAL DES ENRAGES

 

Première déception avec l’annulation de TREMONTI sur la Mainstage1, pour des problèmes de transit logistique. Il ne sera pas remplacé et finira par jouer sous la Valley en fin de soirée).

HALESTORM – Mainstage1 : 15h05-15h45
(Reginald TEF)

HALESTORM est ma découverte de la journée ; je connaissais en album studio mais le fait de les voir en live m’a confirmé que ce groupe a tout pour plaire. Une chanteuse au top avec une énergie débordante et une communication avec le public tout simplement géniale.
La proximité est présente et le public le lui rend bien. On tombe tout de suite sous le charme de Lzzy et sous les riffs accrocheurs du groupe. J’en re veux encore, 40 min c’est trop court…

HALESTORMHALESTORMHALESTORMHALESTORMHALESTORMHALESTORM

 

BEHEXEN – Temple : 15h05-15h45
(Isabelle TASSET)

Bon, fini les laaa la la laaa du Bal des Enragés. Retour dans le Temple pour un moment certes beaucoup moins festif mais néanmoins de qualité avec BEHEXEN.
Extrêmement rares, je réalise d’un coup que c’est leur troisième concert en tout et pour tout depuis leur (premier et dernier) passage en France, à Lyon en octobre 2014 et que je les ai tous vus, mais bon j’avoue le hasard n’y a pas été totalement étranger… Pour l’heure les Finlandais sont de retour et c’est au Hellfest que cela se passe alors savourons ce moment, et quoi de mieux qu’un glacifiant « By The Blessing of Satan » pour entrer dans le vif du sujet ? Non non non je ne parlerai pas du son cafouilleux arfff… mais plutôt de l’ambiance propre à BEHEXEN tant elle va loin dans la froideur et le suintant jusqu’aux confins de l’indicible même avec « Cathedral of the Ultimate Void » ou « My Soul for His Glory ». Vous voulez du brutal ? BEHEXEN vous sert du brutal démoniaque. Un problème ? Ouais, un petit goût de trop peu… (Mr Garmonbozia, vous pourriez faire quelque chose pour nous s’il vous plait ?)

Behexen (Photo Yann Charles)Behexen (Photo Yann Charles)Behexen (Photo Yann Charles)

HAVOK – Altar : 15h50-16h40
(Marc DUVOLLET « Byclown »)

Comme le dirait un copain, “Havok, Thrash dans ton froc !». C’est donc ainsi, sans plus de mots, que l’on pourra résumer l’impressionnant set des chevelus sous la tente ALTAR! Au programme, du 100% Thrash venu tout droit du Colorado, carré, nerveux, tout en triple croche et en headbang. Le tout servi par un son étonnamment pas dégueulasse! Le public ne s’y trompe pas et déborde largement de dessous la tente pour le plus grand plaisir de David Sanchez, créateur et tête pensante du groupe , véritable machine à jouer, digne successeur de ses oncles James et Dave. Les albums Burn, Time is Up et Unatural Selection sont traités à la serpe, festival oblige mais qu’importe, le contrat est une fois de plus rempli pour les copains de Denver.

Setlist Havok:

Point of no return
No amnesty
From the cradle to the grave
Claiming certainty
Covering fire
Unatural selection
Fatal intervention
Time is up
DOA
Give me liberty or give me death
In due time

17/06/201617/06/201617/06/2016

MASS HYSTERIA – Mainstage2 : 15h50-16h40
(Reginald TEF)

Cette année sera vraiment l’année de la Mainstage tellement la prog est top. J’enchaîne avec MASS HYSTERIA qui, nous l’espérons, tentera de relever le défi lancé sur Facebook, à savoir un Wall of Death géant pour battre celui de 2014 de DAGOBA. Ici, c’est un gros show que Mous et sa bande, avec leur grande habitude du live, nous livrent. Ca milite, ça bouge et ça fonce même dans la fosse. Je ne pensais pas qu’ils le feraient au Hellfest, surtout sur une MS, mais on en redemande. C’est un show vraiment bien léché que nous font les Mass en ce milieu d’aprem et le public déjà bien chaud par les concerts précédent accumule pogo, slam et circle pit. Le wall of death géant sera tenté sur Furia, dernière chanson du show mais ils auront du mal à égaler celui de Dagoba. Malgré les invectives de Mouss, le public semble moins motivé cette année pour péter le record. Peut-être est-ce dû à la pluie et aux conditions météos bien moins propices qu’en 2014?

MASS HYSTERIAMASS HYSTERIAMASS HYSTERIAMASS HYSTERIAMASS HYSTERIAMASS HYSTERIAMASS HYSTERIAMASS HYSTERIAMASS HYSTERIAMASS HYSTERIA

ANTHRAX – Mainstage1 : 16h45-17h35
(Stephan BIRLOUEZ)

C’est  toujours avec un mélange d’appréhension et d’excitation que j’assiste à la prestation d’un groupe légendaire et précurseur comme ANTHRAX. Qui plus est quand vous partez avec un à priori comme le mien concernant le chanteur.
Pas vraiment fan de Joey Belladonna, et ce depuis le début, ayant largement préféré la période John BUSH, le groupe partait avec un sérieux handicape pour moi malgré la qualité de leur dernier méfait discographique. Force est de constater que le père Belladonna s’est  bonifié avec le temps, nous livrant un set efficace et bien couillu devant un pit au taquet et fort content d’être là.
Scott Ian, toujours égal à lui même, s’en donne à cœur joie sur scène, malgré un son pas terrible pénalisant l’ensemble des zicos.
Les classiques seront présents et contribueront largement à l’ambiance dans la fosse, comme sur Indians ou encore Anti Social bien sûr.
Au final une très bonne prestation desservie par un son plutôt moyen.

ANTHRAXANTHRAXANTHRAXANTHRAXANTHRAXANTHRAXANTHRAXANTHRAX

KAMPFAR  – Temple : 16h45-17h35
(Isabelle TASSET)

Voilà LE concert de la journée que j’attendais le plus !
Suite à la sortie de leur excellent album « Profan » fin 2015 c’était enfin la chance de pouvoir en écouter quelques titres en live. Et bien évidemment nous ne serons pas déçu, ce fut parfaitement parfait.
Une set list excellente présentant des titres du dernier album bien sûr, avec les sublimes « Gloria Ablaze », « Daimon » et « Tornekratt », tout en n’oubliant pas les anciens en remontant même jusqu’en 1999 avec « Troll, Død Og Troldom » et en passant par 2006 et le superbe Kvass avec « Lyktemenn » avant de nous achever avec « Mylder » et « Our Hounds, Our Legions ». Ajouter à cela une scénographie plutôt sympa, avec un back drop géant à l’effigie du dernier album, des torches enflammées du meilleur effet sous les croix renversées. Simple mais efficace.
 Un groupe heureux de jouer, un Jon Bakker (bass) totalement habité jouant à jauger le public et un Dolk (chant) en grande forme malgré son séjour récent à l’hôpital. Bref un set généreux comme on les aime et un pur moment de bonheur, que demander de plus ? Ah si que ça dure plus longtemps pour pouvoir avoir quelques titres de Heimgang et de Mare !!!

 

Kampfar (Photo Yann Charles)Kampfar (Photo Yann Charles)Kampfar (Photo Yann Charles)

VISION OF DISORDER – Warzone : 16h45-17h35
(Reginald TEF)

Je retourne à la warzone afin de remplir une nouvelle fois les cages à miels de bon HxC avec les VISION OF DISORDER; mélange HxC / Metal pour le moins efficace.
 Ici les morceaux s’enchainent à une vitesse folle, sans laisser de répit au public. Les riffs bien acérés facilitent le mosh et le public répond présent aux appels du groupe.
Je suis agréablement surpris et me prend au jeu d’aller pogoter. Tim Williams est un vrai showman qui va chercher le public et n’hésite pas à provoquer la furie de la fosse. Le groupe se donne à fond et ça fait plaisir à voir ; le grateux en explosera même sa sangle de gratte sur un saut un peu trop optimiste mais cela n’inquiète personne et ça continue à envoyer. Je suis vraiment ravi de ne pas avoir loupé ce groupe qui mélange avec perfection les styles. A voir et à revoir.

TURBONEGRO – Mainstage2 : 17h40-18h30
(Reginald TEF)

Après les avoir raté en 2014, je suis bien content de retrouver les TURBONEGRO au HELLFEST. Le passage de la warzone en dernier groupe du 3ème jour à la main stage du 1er jour à un horaire plus qu’honorable est vraiment cool. En plus, les norvégiens punk’n rolleur, nous ont bien gâté cette année.
La set list est vraiment au top, le groupe au mieux de sa forme et le public reprends en cœurs des chansons comme All my Friends are Dead . Que demander de plus ? Pour ma part, j’apprécie vraiment le côté loufoque de ce groupe avec son ton bien à lui. On ne peut qu’adhérer à cette dérision punk : ils ont bien leur place sur une MS et je ne regretterais qu’une chose: ne pas être allé slamer.

 

TURBONEGRO (Photo Yann Charles)TURBONEGRO (Photo Yann Charles)

KILLSWITCH ENGAGE – Warzone : 18h35-19h25
(Marc DUVOLLET « Byclown »)

Malgré l’annulation d’Architects à mon grand désespoir, les américains de Killswitch Engage seront bien de la partie sur la warzone aujourd’hui pour tenter de nous retourner les cervicales. Malgré des compétences certaines et reconnues depuis fort longtemps et un son plutôt bon, il faut constater que la setlist a été particulièrement mauvaise. En effet, depuis le départ d ‘ Howard Jones et le retour de Jesse Leach au micro, une espèce de guerre mesquine semble avoir vu le jour. Le chanteur semble ne vouloir chanter que SES compos et mettre de côté celles de son confrère qui pourtant a fait décoller de manière vertigineuse la carrière du groupe grâce notamment à sa voix chaude et ses screams assassins. La setlist sera donc majoritairement composée de titres des deux derniers albums (dont In due Time), de The end of hearthache, Rose of Sharyn et bien sûr de My Last serenade. Jesse Leach semble être en grande forme et Adam, malgré ses quarante printemps consommés, semble se sentir obligé de sortir des blagues aussi salaces que peu drôles. Sentiment en demi-teinte donc pour un groupe que j’attendais particulièrement.

Setlist Killswith Engage:

A bid farewell
Strength of the mind
Fixation of the darkness
Alone I stand
Beyond the flames
Hate by design
My last serenade
Rose of Sharyn
The end of heartache
My curse

Killswith EngageKillswith EngageKillswith EngageKillswith EngageKillswith Engage

SACRED REICH – Altar : 19h30-20h25
(Stéphan BIRLOUEZ)

Prestation en demi-teinte que celle de SACRED REICH, autre figure d’un thrash que j’affectionne tout particulièrement. Sans actualités depuis maintenant 20 ans, les lascars ne s’embarrassent pas de ces considérations pour tourner sur leurs acquis, nous livrant un set pas trop mal ficelé, ouvrant sur le magnifique The American Way, et comptant quelques perles dont les incontournables Independant et Surf Nicaragua qui clôturera en beauté le show.
Phil Rind et sa bande ont de beaux restes. D’ailleurs le public ne s’y est pas trompé en labourant la fosse dès les premiers accords du set. SACRED REICH c’est de l’embonpoint et la pêche !

SACRED REICHSACRED REICHSACRED REICH


HATEBREED – Mainstage2 : 19h40-20h40
(Marc DUVOLLET « Byclown »)

Sous une pluie des plus inopportunes, on attaque donc avec un gros morceau de choix, qui ne se fait pourtant pas si rare, les rois du Hardcore, j’ai nommé HATEBREED. Aucune surprise ni de faute de gout pour ce set qui commencera sur Destroy everything et qui enchainera sur In Ashes They Shall Reap et quelques titres de The Divinity of Purpose en proposant bien évidemment quelques titres plus anciens et surtout des dernières moutures de leur récent album The Concrete Confessionnal.
Malgré leur brio coutumier, Jamey Jasta et ses potes auront, je trouve, moins retourné le pit qu’il y a deux ans. La faute à un temps maussade ou à un manque de rareté de leur part ???

 

HATEBREED – Mainstage2 : 19h40-20h40
(Isabelle TASSET)

Sans aucun mystère, on pourra dire qu’ HATEBREED nous aura proposé du HATEBREED. Septième participation des Américains et alors que d’après le back drop à l’image du dernier album on aurait pu s’attendre à avoir plusieurs extraits de The Concrete Confessional, il n’en aura rien été à part deux petits titres.
Il faut dire que la sortie est récente (un mois à peine) et qu’en festival le choix de piocher dans les différents albums est le plus judicieux lorsqu’on veut séduire un nouveau public. Et de ce côté-là, pas de problème, ils ont de quoi piocher.
Nous aurons donc droit à quelques bon vieux gros classiques (« In Ashes They Shall Reap », «This is Now » ou encore « I Will be Heard » en clôture, pour n’en citer que quelques-uns), toujours aussi efficaces et sans lesquels on craindrait qu’un concert d’ HATEBREED ne soit pas un concert d’ HATEBREED à savoir : un labourage en règle du pit, une destruction totale et massive ! Et c’est, vous vous en doutez, ce qu’il n’a pas manqué de se produire.
En attaquant d’entrée de jeu avec « Destroy Everything » il ne pouvait pas en être autrement. Même si personnellement j’aime bien l’avoir en fin de set quand tout le monde est chaud…

HATEBREED (Photo Yann Charles)HATEBREED (Photo Yann Charles)

VOLBEAT – Mainstage1 : 20h45-22h00
(Reginald TEF)

 20h45, une grosse tête d’affiche pointe son nez. Les danois de Volbeat entrent sur scène. J’ai une grosse attente de ce groupe au vu des louanges que l’on m’en a faites. Soit disant c’est un groupe exceptionnel sur scène.
 Le show commence et je dois dire que la setlist est vraiment au top. Le public sera motivé dès le début et ce pendant tout le spectacle. Je crois que l’on ne m’a pas menti: VOLBEAT est une machine de guerre! Le spectacle est parfaitement calé mais n’hésite pas à laisser place à quelques petites impros qui sont les bienvenues. Michael POULSEN est vraiment un front man qui n’hésite pas à communiquer avec le public et utiliser l’humour. Je passe vraiment un bon moment.
Certain me diront que sa voix est particulière, mais c’est justement ce qui fait l’empreinte de VOLBEAT. On aime ou pas. Pour ma part, j’ai accroché dès le départ et mon choix est conforté quand je les vois en live.
C’est vraiment un groupe avec une énergie scénique, qui donne envie de s’éclater.  Pour le moment c’est le coup de cœur de la journée.

VOLBEATVOLBEATVOLBEATVOLBEATVOLBEAT

KORPIKLAANI – Temple : 20h30-21h30
(Isabelle TASSET)

Autre valeur sûre en matière de moments festifs, les Finlandais de KORPIKLAANI  (feu ma paire de lunettes le sait !). Malgré une arrivée en cours pour cause de chevauchement avec la fin de Hatebreed + le temps de parcours, je pensais arriver dans le feu de l’action et craignais de me retrouver un peu à la ramasse au niveau ambiance (le temps de switcher mon cerveau de Hardcore Américain à Folk Trollique), mais à mon plus grand étonnement il n’en fut rien.
En fait, l’ambiance peinait à s’installer malgré une Temple pleine à craquer. Ca sautille joyeusement dans les premiers rangs, mais rien de bien fou par rapport à ce à quoi on aurait pu s’attendre. Même « Erämaan Ärjyt » ne suscitera pas plus d’agitation que cela. Malheureusement, malgré une set list taillée pour la fête, il aura fallu attendre une séance de rameur générale (tout le public assis mimant des rameurs) sur « Minä Näin Vedessä Neidon » pour que le petit déclic se produise.
C’est-à-dire juste pour le quarté gagnant que sont « Sahti », « Wooden Pints », « Vodka » et bien sûr « Beer Beer » qui annonçait la fin. Dommage !

 

DROPKICK MURPHYS – Mainstage2 : 22h05-23h05
(Reginald TEF)

Ce soir, je reste sur les MS avec les DROPKICK MURPHYS et leur celtik punk irlandais. Passage au bar pour aller me chercher une Guiness (oui oui, il y en a dans certains bars) et je fonce profiter du spectacle offert par les Bostoniens.
C’est agréablement surpris que je profite du concert, en effet c’est déjà top sur album, mais alors en live, il y a une atmosphère appréciable qui se dégage.
On a l’impression que les gens sont là pour faire la fête, c’est un air de St Patrick fort sympathique. Les lumières vertes sont ici misent en avant et le concert bat son plein, le public reprends en cœur les refrains (voir plus) et on se retrouve même à être une trentaine à faire une ronde non loin de la scène. Dommage que d’autres personnes n’ont pas suivi le mouvement, ça aurait pu donner quelques chose de marrant.
Quoi qu’il en soit, dès la fin du concert, on sent un attroupement qui pousse vers la MS1.

 

DROPKICK MURPHYS – Mainstage2 : 22h05-23h05
(Isabelle TASSET)

Préférant anticiper la fraîcheur nocturne je profite du petit battement entre Korpiklaani et les DROPKICK MURPHYS pour partir en quête de mon sweat, dans le sac à dos de mon collègue que j’espérais trouver dans la file des photographes du côté de la Mainstage1. Juste le temps d’écouter « The Boys are Back » (« and they are looking for trouble ») et « Prisoner’s Song » que j’adore, et je réalise que non seulement j’ai fort peu de chances de retrouver mon sweat avant de me transformer en glaçon mais que j’ai surtout réussi à me fourrer dans une galère indescriptible en m’aventurant à grand peine aux abords de la scène où Rammstein allait jouer une heure plus tard…
Le piège s’est littéralement refermé sur moi, et c’est non sans mal que je parviens à m’extirper de ce bourbier avec juste l’envie de hurler à tous ces gens qui ne voulaient pas me laisser passer que NON je ne veux pas leur voler leur place, je veux juste laisser la mienne et partir ! La foule était devenue tellement compacte qu’il fallait passer par-dessus les épaules des gens assis, et qui visiblement préféraient risquer de se prendre un coup de chaussure dans les dents plutôt que se décaler ne serait-ce qu’un peu. Enfin merci aux deux personnes qui m’ont tendu la main tout de même ! Du coup j’ai fini par suivre le concert des Américains de loin, de très loin, de si loin que j’ai fini par décrocher et aller me chercher un petit remontant. Et c’est une bière à la main que je profite de quelques bribes de « Rose Tattoo », cheers les Dropkicks, je vous adore mais là c’est trop pour moi.

J’ai malgré tout retenté pour Rammstein mais étant donné que la foule allait au moins jusqu’aux tentes, et que je n’ai franchement pas compris l’intérêt de ne rien voir et d’avoir en prime la stéréo avec la Altar. J’ai lâché l’affaire à nouveau préférant reprendre des forces pour Abbath.

 

DROPKICK MURPHYSDROPKICK MURPHYSDROPKICK MURPHYSDROPKICK MURPHYSDROPKICK MURPHYSDROPKICK MURPHYSDROPKICK MURPHYSDROPKICK MURPHYSDROPKICK MURPHYS

RAMMSTEIN – Mainstage1 : 23h10-00h40
(Marc DUVOLLET « Byclown »)

Grosse affiche de la soirée et ambiance boite à sardines dans la fosse pour les allemands de RAMMSTEIN qui sont venus nous ambiancer pendant plus d’une heure et demi à grands coups de disto et de pyrotechnie. Au programme une set list majoritairement axée sur l’album Mutter avec une piqure de rappel sur Sennsucht et bien sur des titres beaucoup plus contemporains.
 Les trois premiers morceaux, récents donc, ne trouvent que moyennement l’adhésion de la foule et il faudra attendre des tubes comme Keine Lust, et Du Hast pour réveiller sensiblement l’assemblée .Seemann, Du riechst so gut, Feuer frei, Du hast ou encore Engel en conclusion finiront de nous retourner pour de bon.
Un jeu de scène toujours carré, une mise en scène digne d’un spectacle hollywoodien (les haters vont adorer détester en disant que Rammstein c’est mieux en Indoor, qu’au Wacken il y a plus de feux d’artifices, etc, mais sérieusement, qui osera dire que c’était un mauvais show ??).  
Avec un son incroyablement bon RAMMSTEIN aura fait honneur à sa réputation sur notre hexagone dans notre festival chéri en nous offrant un show d’une rare perfection.

RAMMSTEIN – Mainstage1 :23h10-00h40
(Reginald TEF)

Pas de doute, RAMMSTEIN est présent ce soir. La MS est pleine à craquer. Il faut dire que les Allemands ne sont jamais venus jouer à Clisson et que le groupe n’a pas tourné depuis un certain temps.
Je suis un gros fan depuis le début (merci maman) et après les avoir vu plusieurs fois en concert à Bercy, j’ai hâte de voir ce que çà donne en plein air, malgré le fait que je sois septique. On passera sur le nombre impressionnant de camions pour apporter le matériel, et on profite du spectacle. Ici, comme à leur habitude, le concert est millimétré et j’en entends déjà certain dire, qu’ils ne communiquent pas avec le public.
Je ne leur en tient pas rigueur car avec les effets pyro, impossible de déroger à la règle. Sinon, la setlist est vraiment dingue ; tous les morceaux au top sont présents. D’ailleurs ça me fait légèrement peur qu’il n’y ait qu’une seule nouveauté qui n’en est pas vraiment une, car l’on pourrait penser à une tournée d’adieux. J’espère qu’un prochain album sortira.
Concernant la pyro, rien de bien impressionnant. C’est toujours sympa, mais je me serais attendu à mieux. Bon ok en festival ce n’est pas évident. Mais ici, très peu d’effet et ceux présents sont du déjà vu, presque rien envoyé vers le public ; mais quelques bons moments Bien agreable de voir un Feuer Frei avec les lances flammes accrochés aux visages.
Je regrette une chose, lors de  Seeman, Flake ou Oliver ne se seront pas mis dans un bateau comme à leur habitude. C’est toujours impressionnant de le voir surfer sur la fosse. Tant pis… C’était tout de même un bon concert, on en prend plein les yeux et on apprécie. C’est tout simplement top de les voir de nouveau réunis et sur scène.

 

Setlist Rammstein:

Ramm 4
Reise Reise
Hallelujah
Zerstoren
Keine lust
Feuer frei
Seeman
Ich du tir weh
Du riecht so gut
Mein Hertz brennt
Links 2 3 4
Ich will
Du hast
Stripped
Sonne
Amerika
Engel

TESTAMENT – Altar : 23h45-00h45
(Stéphan BIRLOUEZ)

C’est toujours avec un immense plaisir que je vois ce groupe mythique de la Bay Area qui a bercé ma douce adolescence à coups de riffs assassins et de titres monstrueusement indémodables. TESTAMENT fait partie des grands du Panthéon du thrash avec un grand T, et ce soir les californiens ne dérogeront pas à leur réputation en livrant un set sur puissant qui retournera une Altar dédiée au genre ce vendredi béni des dieux.
Chuck Billy, en frontman charismatique, portant son micro comme un sceptre royal, assène une setlist implacable à son public, épaulé par le pilier Eric Peterson (guitare), mais surtout un Alex Skolnick toujours aussi brillant. Malgré un son pas à la hauteur du groupe et une salle à moitié pleine (les tentes s’étant vidées pour assister au set de RAMMSTEIN), l’énergie ne fera pas défaut au groupe, puisant dans leurs incontournables comme Disciples of the Watch, The New Order ou encore Over The Wall avec lequel ils ouvriront leur set.
Une bien bonne prestation sous une lumière verte omniprésente. Il est écrit que je n’arriverai jamais à shooter dans de bonnes conditions de lumière ce groupe qui me fait toujours autant vibrer…

 

Setlist TESTAMENT

Over the Wall
Rise Up
The Preacher
Dog Faced Gods
Into the Pit
Practice What You Preach
The New Order
D.N.R. (Do Not Resuscitate)
3 Days in Darkness
More Than Meets the Eye
Disciples of the Watch
The Formation of Damnation

TESTAMENTTESTAMENTTESTAMENT

THE OFFSPRING – Mainstage2 :00h45-2h00
(Reginald TEF)

 

La fin du premier jour est bientôt arrivée et quoi de mieux que THE OFFSPRING pour finir en beauté ? Je dois avouer que dans un premier temps, j’ai eu un peu peur de voir ce groupe en dernier. Je les aurais bien vu à la place de VOLBEAT, au moment de l’apéro, sous un soleil de plomb. Mais cette année, pas de soleil, et au Hellfest, l’apéro c’est un peu en continue alors je prends ma foi d’ado et fonce en plein milieu de la fosse pour voir pour la première fois le groupe par lequel j’ai vraiment commencé à m’intéresser au punk rock. THE OFFSPRING, c’est une partie de ma jeunesse et de mon adolescence et c’est avec une grande joie que je replonge dans cette période.
J’ai quand même de grosses inquiétudes quant à la voix de Dexter et à l’énergie du groupe mais bon, on va essayer quand même de profiter.
Le groupe assure toujours, mais ils ont pris un sacré coup de vieux. Normal me direz-vous, mais la voix manque à certains moments même si le timbre est toujours bien présent. Le public est quant à lui au top de sa forme et 80 % de l’auditoire retourne 15 ans en arrière.
Je me surprends à me défouler dans le pogo et à vraiment prendre mon pied devant ce concert. Oui, il y a des points négatifs, ce n’est plus les OFFSPRING des années 2000 et regarder le concert depuis le fond du fest est surement un peu lassant, mais au cœur de la fosse, on arrive à bien prendre son pied.
Je suis donc très agréablement surpris par l’ambiance.

Finalement, finir par THE OFFSPRING n’était pas une mauvaise idée, au contraire! et c’est ravi que je retourne en direction du VIP et du métal corner pour finir cette première journée. Plus que deux jours en enfer, punaise ça passe super vite…

THE OFFSPRING – Mainstage2 :00h45-2h00
(Marc DUVOLLET « Byclown »)

Dernier concert de la soirée sur la Main avec nos plus si jeunes punks de THE OFFSPRING que je vois pour la première fois sur scène. De supers éclairages venant tenter de compléter un plateau minimaliste qui semble bien vide car nos compères hors d’âge ne semblent pas avoir envie de bouger. Une setlist mitigée avec pas suffisamment de tubes à mon gout et surtout un Dexter Holland clairement fatigué qui fait le minimum syndical…..
Même I want you bad et Come out and play en ouverture ne suffiront pas à me faire tenir au-delà de la moitié du set tant j’ai trouvé la prestation poussive et l’envie de monter sur scène uniquement dictée par l’appât du gain plus que par la rage punk et la communion avec le public….
Dommage car pour une fois le son était bon et le chanteur en voix.

Setlist The offspring

You’re gonna go far kid
I Want you bad
Come out and play
Coming for you
Hammerhead
Original Prankster
Have you ever
Staring at the sun
All I want
Bad Habbit
What happened to you?
Hit that
Krusty are you doing okay?
Why don’t you get a job?
Americana
Can’t get my head around you
Pretty fly for a white guy
The kids aren’t allright
Self Esteem

 

ABBATH – Temple :00h50-1h50
(Isabelle TASSET)

Ah ABBATH ! Comment dire… tout commençait bien avec à peu près la même set list qu’à la Cigale à Paris le 09 Février dernier.
C’est puissant (malgré un son toujours brouillon), Abbath et King font le show, lorsque soudain, à peine une minute après le démarrage de « Tyrants », plus de son.
Plutôt cool, ABBATH en profitera pour jouer avec le public à faire des vocalises (plus ou moins tordues…).
Après 7-8 longues minutes c’est reparti. Mais juste le temps de le croire, car à nouveau : plus de son. Cette fois, c’est la Créature (batterie-Gabe Seeber) qui se chargera de l’intermède. Tout rentrera finalement plus ou moins dans l’ordre, mais il faut admettre que cette pause forcée aura tout de même fortement perturbée l’ambiance aussi bien pour le groupe que pour le public.
Bien évidemment, cela n’empêchera pas ABBATH de faire quelques selfies ainsi qu’un passage par les barrières histoire de serrer quelques paluches avant de partir… Ah ! ABBATH sera toujours ABBATH !

 
Les Photos HD du HELLFEST

La Gallerie complete du Day 1

WITCHES - HELLFEST 2016

WITCHES - HELLFEST 2016

WITCHES - HELLFEST 2016

COWARDS - HELLFEST 2016

COWARDS - HELLFEST 2016

COWARDS - HELLFEST 2016

COWARDS - HELLFEST 2016

DELAIN - HELLFEST 2016

DELAIN - HELLFEST 2016

DELAIN - HELLFEST 2016

DELAIN - HELLFEST 2016

DELAIN - HELLFEST 2016

AUDREY HORNE - HELLFEST 2016

AUDREY HORNE - HELLFEST 2016

AUDREY HORNE - HELLFEST 2016

AUDREY HORNE - HELLFEST 2016

AUDREY HORNE - HELLFEST 2016

AUDREY HORNE - HELLFEST 2016

AUDREY HORNE - HELLFEST 2016

AUDREY HORNE - HELLFEST 2016

DUST BOLD - HELLFEST 2016

DUST BOLD - HELLFEST 2016

DUST BOLD - HELLFEST 2016

DUST BOLD - HELLFEST 2016

CRUACHAN - HELLFEST 2016

CRUACHAN - HELLFEST 2016

CRUACHAN - HELLFEST 2016

CRUACHAN - HELLFEST 2016

CRUACHAN - HELLFEST 2016

SOLEFALD - HELLFEST 2016

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Le Bal Des Enrages - HELLFEST 2016

Le Bal Des Enrages - HELLFEST 2016

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Le Bal Des Enrages - HELLFEST 2016

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HALESTORM - HELLFEST 2016

HALESTORM - HELLFEST 2016

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HALESTORM - HELLFEST 2016

HALESTORM - HELLFEST 2016

VICTIMS - HELLFEST 2016

VICTIMS - HELLFEST 2016

VICTIMS - HELLFEST 2016

VICTIMS - HELLFEST 2016

HAVOK - HELLFEST 2016

HAVOK - HELLFEST 2016

MASS HYSTERIA - HELLFEST 2016

MASS HYSTERIA - HELLFEST 2016

MASS HYSTERIA - HELLFEST 2016

MASS HYSTERIA - HELLFEST 2016

MASS HYSTERIA - HELLFEST 2016

MASS HYSTERIA - HELLFEST 2016

MASS HYSTERIA - HELLFEST 2016

MASS HYSTERIA - HELLFEST 2016

MASS HYSTERIA - HELLFEST 2016

MASS HYSTERIA - HELLFEST 2016

ANTHRAX - HELLFEST 2016

ANTHRAX - HELLFEST 2016

ANTHRAX - HELLFEST 2016

ANTHRAX - HELLFEST 2016

ANTHRAX - HELLFEST 2016

ANTHRAX - HELLFEST 2016

ANTHRAX - HELLFEST 2016

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killswitch engage - HELLFEST 2016

killswitch engage - HELLFEST 2016

killswitch engage - HELLFEST 2016

killswitch engage - HELLFEST 2016

killswitch engage - HELLFEST 2016

SACRED REICH - HELLFEST 2016

SACRED REICH - HELLFEST 2016

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VOLBEAT - HELLFEST 2016

VOLBEAT - HELLFEST 2016

VOLBEAT - HELLFEST 2016

VOLBEAT - HELLFEST 2016

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OVERKILL - HELLFEST 2016

OVERKILL - HELLFEST 2016

OVERKILL - HELLFEST 2016

OVERKILL - HELLFEST 2016

DROPKICK MURPHYS - HELLFEST 2016

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TESTAMENT - HELLFEST 2016

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