Dusty & Thirsty
Dernier jour des festivités pour cette édition inoubliable à tous les niveaux.
ALTER BRIDGE est taillé pour ce genre d’évènement et le couple Tremonti/Kennedy va littéralement mettre le feu à la Mainstage à tel point que les pompiers vont devoir user de leur lance (à incendie bien entendu) pour rafraichir la foule compacte du pit ! Le set est sans défaut.
L’osmose entre le groupe et le public est totale, et l’interprétation des titres sans accrocs. Le public est au taquet, reprenant en cœur le moindre refrain, hurlant au moindre mot de Myles, le poing toujours levé en direction des idoles.
Une heure de show au cordeau dont certain s’accorderont même à dire que ce fut LE concert de cette troisième journée en enfer.
Grosse énergie sur la Mainstage 2 qui sert de terrain de jeu à un Jeff Waters espiègle et tout sourire qui nous balance, avec ses comparses, un trash si reconnaissable et jouissif. Avec Feast, leur dernier opus en date, ANNIHILATOR m’avait une nouvelle fois bien botté le cul, et c’est toujours avec un immense plaisir que je les vois sur scène.
Le public répond présent et s’en donne à cœur joie, donnant la réplique à un Dave Padden statique et appliqué. ANNIHILATOR c’est festif, furieux et intense. Leur prestation du HELLFEST 2014 ne dérogera pas à la règle. Claque prise !
De la pyrotechnie, des costumes et maquillages soignés, un backdrop riche au même titre que les équipements du groupe. Le public ne s’y trompe pas et réagit au quart de tour. Supporté bruyamment, le groupe ne se campe pas simplement dans son rôle mais échange aussi avec ses fans.
Une très bonne découverte pour moi que BEHEMOTH qui fait passer le growl en art à part entière !
L’ancien groupe du sieur Danzig va juste retourner le pit en l’espace d’à peine deux titres. Le punk métal des MISFITS, conduit par un Jerry Only au taquet, va faire mouche ce soir.
Une fosse en ébullition, un set des plus énergique, un visuel digne des vieux films d’horreurs des années 50, voilà ce à quoi ont assisté les heureux veinards ayant pu approcher la Warzone. Punk not dead !
Le public ovationne d’entrée de jeux l’apparition des musiciens sur scène. Chris Cornell mène le groupe d’excellente manière, mais la sauce ne prend pas réellement avec un public amorphe que seul un Black Hole Sun viendra tirer un peu de sa torpeur.
Faut-il mettre cela sur le compte de la fatigue des festivaliers ? La prestation de SOUNDGARDEN et le choix des titres composants la setlist du HELLFESTm’auront laissé dubitatif quant à la pérennité de cette reformation. En fait pour faire court, je me suis vraiment ennuyé !
Les britanniques, attendus comme personne ce dimanche de clôture, donnent le meilleur d’eux même avec une setlist à faire mourir sur place ceux qui n’ont pas fait le déplacement. Le meilleur de BLACK SABBATH sera joué ce soir, essentiellement tirés des premiers albums, les titres font le bonheurs d’un public très attentif. Ozzy est égal à lui même, toujours installé dans les mêmes mimiques indissociables du personnage, la voix quand à elle n’est plus du tout aussi assurée! Je l’avais trouvé en bien meilleure forme lors de leur passage à Bercy en décembre dernier. mais peut importe, les 1h30 de show seront au top pour les fans présents ce soir, ainsi que pour les autres.
Tony Iommi et Geezer Butler quand à eux nous font un sans faute, égal à eux même ils assurent leur partie respective avec brio, capable d’herisser le poil sur l’echine du plus récalcitrant des spectateurs.
La legende à encore frappée, le public est transporté à la hauteur de son esperance. Reprenant en cœur les refrains des titres phares du groupe, la magie à opérée.