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Live Report

OMEGA SOUND FESTIVAL 2021 – 15 et 16 octobre 2021 au CCJC d’Angers/Mûrs-Erigné

OMEGA SOUND FESTIVAL 2021

15 et 16 octobre 2021 au CCJC d’Angers/Mûrs-Erigné


Quelle belle salle que celle du Centre Culturel Jean Carmet à Mûrs-Erigné, à deux pas d’Angers, qui offrira sa jauge maximum pour ce premier jour de l’OMEGA SOUND FESTIVAL 2021. L’organisation est au taquet, offrant tout ce qu’un évènement de cette taille pouvait espérer de mieux en ces temps incertains. La tâche ne fut probablement pas simple, mais force est de constater que les gus se sont arrachés pour offrir aux festivaliers un souvenir inoubliable avec des conditions d’accueil optimales. Merci et bravo !

Day 1

C’est à Grand Master Krang que revient la tâche d’ouvrir les hostilités ce vendredi à 19h15. Ça balance du lourd et ils jouent à la maison. Les Angevins nous balancent un thrash crossover bien catchy et couillu qui fait le boulot devant une fan base qui a fait le déplacement. Le quintet est au taquet, la température monte, et c’est idéal pour une mise en bouche qui place d’entrée de jeu la barre haute. Le frontman est communicatif et ça fait plaisir à voir. Gros capital sympathie et le public ne s’y trompe pas.


Grand Master Krang

Smash Hit Combo prennent d’assaut la scène du centre culturel JC, avec toute la puissance qu’on leur connait. Pas de temps mort ce soir, qui plus est motivés qu’ils sont par ce 1er concert de reprise post covid. Leur rapcore fait mouche et dans la salle ça commence à bouger sérieusement. Jusqu’à la fin le groupe ne lâche rien et termine sur une connerie bien à leur image pour se quitter avec la banane.


SMASH HIT COMBO

Fort de leur dernier et excellent album “On va tous crever” sorti en 2018, c’est au tour de Sidilarsen de venir retourner la salle.
Flanqués de deux écrans diffusant des textes et des vidéos, ainsi que de leur nouveau bassiste, les Toulousains sont en grande forme et comptent bien le faire savoir.
Le duo de chanteurs fait toujours mouche. Engagés, les Sidi déversent leurs messages altruistes à coups de gros son et de machine. Venant au contact du public, le combo ne fait qu’un avec une salle plutôt réceptive. Ils ne tardent pas à faire « jumper » la salle, entre deux salves de titres engagés et enragés.


SIDILARSEN

Quand les BLACK BOMB A déboulent sur scène ce n’est jamais pour donner une leçon de tricot. Avec le duo infernal en front que sont Poun et Arno, c’est plié d’avance question énergie balancée frontalement sur le public. Ce soir ils ne ménageront pas leur peine ni leurs auditeurs.
C’est un déferlement de décibels qui s’abat sur la salle une fois de plus, avec le quintet le plus bruyant et massif de la soirée. Poun grimpant sur les retours et allant fréquemment au contact des premiers rangs. Les titres s’alignent comme autant d’uppercut donnés au public. La fosse réagit et ne lâche rien.
Hervé Coquerel martyrise ses fûts avec le sourire, toujours, alors que le duo Jacou/Snake n’est pas en reste. Poun s’offrira même un crowd surfing pour finir sur le dernier titre. Une fois de plus la prestation des franciliens a été à la hauteur de mes espérances. Ils ont achevé la salle et j’espère que le public aura encore du jus pour les Tagada.


Black Bomb A

Ah les Tagada Jones, toujours là pour en découdre. Les morceaux font mouche, et malgré l’heure tardive la salle répond présente. Les titres sont catchy et se prêtent à la reprise des refrains, comme d’habitude. Le quatuor déroule une setlist impeccable et sans accrocs. Des fûts enflammés décorent la scène. La pyro est de la partie, parfait pour illustrer le titre Le Dernier Baril, issu de leur dernier opus A Feu et à Sang sorti l’année dernière.


TAGADA JONES

Voilà une bonne journée qui s’achève avec un goût de reviens-y vite. Un grand bravo à l’organisation de l’OMEGA SOUND FESTIVAL pour cette affiche au top. Il ne lui manque que vous pour devenir incontournable, pour le reste tout est déjà là.



Les photos HD

Day2

Reprise du chemin du OMEGA SOUND FESTIVAL, avec une déambulation reposante dans les rues d’Angers, une belle ville à découvrir et à vivre c’est clair.

Groupe nantais de Black métal, Nervous Decay ouvre les hostilités devant un pit clairsemé. Le groupe n’en demeure pas moins intense et investi avec une tête coupée trônant sur le devant de la scène afin de rappeler que l’affiche de ce soir n’est pas faite pour les fans de Licornes multicolores.  Avec un album sorti en avril, le groupe défend son bébé bien efficacement sur scène.


 

NERVOUS DECAY

 


Arcania prend le relais avec son thrash tirant parfois sur le death. Le quatuor joue à domicile et il faut bien avouer qu’ils sont bien efficaces. Leur présence scénique est impeccable avec un frontman grateux un peu statique mais charismatique. Arcania délivre un set vraiment bon. Les parties mélodiques de leur thrash sont superbes et touchent directement la fosse qui s’est remplie à plein. Gros impact du titre avec le discours de Macron en ouverture. Les angevins ont vraiment assuré ce soir, et c’est une belle découverte pour ma part. Bravo.


ARCANIA

Ah Blackrain ! un groupe méritant et qui, bien que dénotant sur l’affiche, s’est acquis le public ce soir et ça fait vraiment plaisir à voir.  Le quatuor savoyard est en grande forme, il ne lâche rien et donne le meilleur de lui-même. Le public est conquis et respectueux, une fan base a visiblement fait le déplacement et le fait savoir. Le set est carré, rodé et ultra efficace, jusqu’à la classique reprise de TWISTED SISTER avec un We’re Not Gonna Take It survitaminé.
Au final, les Blackrain auront livré un excellent set et créé la surprise quelque part, avec une prestation qui n’aura rien à envier aux autres plus brutales. Le groupe est vraiment pro.


BLACKRAIN

Betraying The Martyr vient enfoncer le clou avec une performance en béton armé. Fort d’un nouveau chanteur, BTM reprend le chemin de la scène après 2 ans de peaufinage.
Les parisiens présentent leur nouveau chanteur Rui Martins, arrivé suite au départ de Aaron Matts, et qui a visiblement bien pris ses marques au sein du combo.
C’est leur premier concert depuis plus de 580 jours ,et les gus ont la rage cela se voit et s’entend.
Leur Metalcore puissant trouve évidement une belle résonance dans la foule.
Les deux chanteurs vont au contact, s’offrant un crowd surfing. C’est la folie, les BTM font asseoir la salle pour un jump de folie. L’affiche tient toutes ses promesses jusqu’à maintenant.


BETRAYING THE MARTYR

Place au groupe que j’attendais avec impatience, les Grecs de Rotting Christ, qui plongent l’Oméga Sound Fest dans une ambiance de cathédrale impie. Le fond de scène est à l’image de la pochette de The Heretics, leur dernier opus.  La salle est sous contrôle, corps et âmes offertes aux litanies sataniques du quatuor. Sakis et sa tribu délivrent un set rodé et implacable, alliant puissance et noirceur, tout en étant proche du public. Celui-ci adhère d’entrée de jeu, se laissant embarquer dans des Circle pit suivis de wall of death, monstrueux étant donnée la jauge de la salle.

Le Omega Sound Fest a été retourné même si celui-ci aurait aimé en avoir un peu plus, avec un rappel réclamé mais non livré, provoquant quelques sifflets de mécontentement.  Peu importe, personnellement je suis comblé et le set fut à la hauteur de mes espérances.


ROTTING CHRIST

C’est à The Great Old Ones que revient la mission de clore cette belle édition de l‘OSF, chose qu’ils feront avec brio même si pour un photographe on a touché le fond question lumière (il fallait bien que je râle un peu).


THE GREAT OLD ONES

Il est tard et on rentre se coucher, la tête bien pleine de bons moments passés dans cette belle région mais surtout comblé par cette affiche au top. Finalement il n’y a rien que je n’ai pas aimé ce week-end, et il faut souligner la qualité de l’organisation. Je ne peux que vous encourager à venir faire un tour ici, pour l’édition 2022. Il faut soutenir ces évènements qui font la richesse de notre terroir Métal, et qui plus est quand il est de ce niveau. Bravo !



Les photos HD

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