Among The Living
Live Report

PAPA ROACH + COLDRAIN live au Trianon Paris 07/03/2015

Papa Roach

PAPA ROACH – COLDRAIN @ Le Trianon – Paris

07/03/2015

 

Voici une date qui me tenait vraiment à cœur tant l’indice de sympathie que j’ai pour le groupe en tête d’affiche du Trianon ce samedi soir est grand. Pour tout vous dire je suis un grand fan de la première heure des PAPA ROACH, et ce pour différentes raisons qui expliquent mon adhésion inconditionnelle au groupe. Pour les avoir vus un certain nombres de fois sur scène et rencontrés lors de différents évènements, leur coté proche de leurs fans ne peut qu’être traité avec respect. Ce soir ils livrent leur unique date européenne continentale et ont choisi la capitale française pour celle-ci.
Autant vous dire que la date affiche complet depuis un moment et qu’au vu de l’excitation des fans faisant la queue devant le Trianon, la soirée promet de remuer les cervicales.
Jacoby Shaddix et sa bande sont accompagnés de COLDRAIN, un groupe de Néo Métal Japonais, qui ouvrira pour eux.

 

COLDRAIN va créer une bonne surprise sur un public parisien composé en partie de fans bien résolus à en découdre. Pour faire court et simple, COLDRAIN est la première partie idéale pour un groupe comme PAPA ROACH, évoluant sur le même registre et tabassant fort. La salle est sous le charme, la fosse rebondit dans tous les sens, faisant vibrer le plancher du Trianon jusque dans le pit photo ou il est parfois difficile de se stabiliser. Masato David Hayakawa, hurleur peroxydé du groupe, alterne chant mélodique et growl post hardcore du meilleur effet. L’efficacité du reste de la bande tant au niveau scénique que musical est redoutable. Leur prestance retourne la fosse, celle-là même qui reprend en chœur une bonne partie des titres.
Grosse énergie que les nippons déversent sur la salle, la mettant à température idéale pour la suite. En une trentaine de minutes les cinq gus ont fait le boulot, ramassant au passage une palanquée de nouveaux fans.

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Plus d’une demi-heure après, Jacoby, Jerry, Tobin et Tony font leur entrée sous une déferlante de cris venue d’un public en totale effervescence. Sans surprise, ils ouvrent sur Face Everything and Rise, titre éponyme du dernier opus sorti en janvier dernier, et qui annonce d’emblée la couleur : ça va envoyer du lourd !
Avec un background sobre, une tenture représentant un ciel étoilé, c’est perché sur une plateforme que Jacoby Shaddix mène la danse sans ménager sa peine. C’est parti pour 1h15 de concert sans temps morts. En osmose totale avec son public, les PAPA ROACH vont une fois de plus retourner la scène parisienne.
Quelques incursions en territoire peu connu en live comme avec Tightrope et ses errements reggae, ou encore Thrown Away plus joué en live depuis 2002. Une part belle faite à l’album Infest donc avec quatre titres joués ce soir (et bien entendu un petit regret de ne pas avoir entendu Infest).

Comme à son habitude Jacoby va continuellement au contact du public, descendant dans le pit au-devant des premiers rangs, perché sur les crashs barrières.
La fosse est pleine, saute d’un seul mouvement aux invectives de Shaddix et de ses « Jump » assénés sans relâche. Le bonhomme est tout sourire, loquace avec toujours un bon mot. Il est en pleine forme et visiblement heureux d’être là ce soir. De sa bouche on apprendra qu’il aime la bouffe Thaï, mexicaine, sa femme et son groupe et qu’il est bon d’être en vie. Hollywood Whore viendra ponctuer cette diatribe de merveilleuse façon (ce morceau est juste une tuerie en live).

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Le set avance vite, il est court mais intense. Shaddix et sa bande maitrisent parfaitement leur sujet.

Autre morceau plutôt rare en live, Harder Than a Coffin Nail, sera également une bonne surprise. Déjà une heure de concert et l’on arrive au rappel, celui-là même qui viendra achever le plus résistant des headbangers présents dans la fosse. Trois titres assassins pour clore une soirée qui restera gravée dans les esprits de ceux qui étaient là ce soir. Je ne vous fais pas un dessin sur l’impact monstrueux que peut avoir un Last Resort en live, qui plus est quand il est suivi de Scars

Et …To Be Loved. Des vagues de slammeurs déferleront à l’assaut des crashs barrières du Trianon comme pour tirer une révérence énergique aux PAPA ROACH.

 

Au final une soirée inoubliable avec une très bonne découverte que celle de COLDRAIN.

PAPA ROACH confirme (s’il en était nécessaire) son statut de grand groupe, toujours dans la course et redoutable en live. Le genre a encore de beaux jours devant lui, au regard du public composé en majeure partie d’ados plus furieux les uns que les autres. Sachez qu’il y aura un rattrapage pour les malchanceux qui n’ont pas pu assister à cette date : les PAPA ROACH donneront un concert le 16 novembre prochain à L’OLYMPIA. Alors si vous voulez un conseil avisé : ne laissez pas passer cette chance de prendre un coup de pompe dans l’train comme jamais vous n’en avez pris.

 

Un très grand merci à Olivier pour avoir rendu ce report possible.

 

 

SETLIST

PAPA ROACH

Face Everything and Rise
Getting Away with Murder
Between Angels and Insects
Where Did the Angels Go?
Harder Than a Coffin Nail
Blood Brothers
Broken as Me
Forever
Tightrope
Kick in the Teeth
Hollywood Whore
Thrown Away
Warriors
Still Swingin’
Lifeline

Rappel

Last Resort

Scars

…To Be Loved  

 

COLDRAIN

The Revelation
Evolve
Six Feet Under
Time Bomb
The War is On
Voiceless
No Escape

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