Among The Living
Live Report

THE ONE HUNDRED – BAD SIGN – CLAUSTROFROG @La Boule Noire Paris

THE ONE HUNDRED – BAD SIGN – CLAUSTROFROG
La Boule Noire Paris
Dimanche 15 octobre 2017


[LIVE REPORT] THE ONE HUNDRED - BAD SIGN – CLAUSTROFROG La Boule Noire Paris


Belle soirée que ce dimanche à la Boule Noire avec une des révélations 2017 pour ma part. Les anglais de THE ONE HUNDRED ont rendez-vous avec leur public parisien, forts de leur dernier et excellentissime opus « Chaos & Bliss « , après un premier rendez-vous manqué à Paris en Mai dernier (concert annulé au Backstage).
Ce soir ils seront accompagnés de leurs compatriotes de BAD SIGN, et des français de CLAUSTROFROG, pour une affiche finalement parfaitement cohérente.  
Difficile de se faire une idée de ce qui va nous arriver quand les gus de CLAUSTROFROG débarquent sur scène avec, à leur tête,  Alexandre en fuseau lycra qui ne mettra pas longtemps à se dépoiler pour finir torse nu.
La surprise passée, j’avoue que le quatuor m’a laissé sur le cul avec son style hybride né d’un accouplement entre  Limp Bizkit  et Eminem sur le berceau duquel la fée Public Enemy se serait penchée, le tout sur fond de RATM.
Pas de batterie ici, mais un Valerian aux samples et synthé, aussi barré que le chanteur, et au look digne des Toy Dolls.
Malgré une affluence plutôt faible, CLAUSTROFROG nous balance un set bluffant et plein d’humour, avec un Alexandre impressionnant quant à son phrasé et sa maitrise du style. Les compos font le boulot et impactent positivement le public. Une bien bonne ouverture que je vous conseille d’aller voir sur scène.



On change de genre avec les BAD SIGN, trio énergique distillant un rock bien couillu et efficace. Difficile de rester indifférent à leur prestation tant la volée de bois qui nous caresse l’échine est puissante.
Menés par Joe Appleford au chant et à la basse, stoïque et accroché à son micro,  les anglais ne ménagent pas leur peine, faisant remuer la fosse qui réagit plutôt bien au set. Jonathan Harris, le grateux, saute dans tous les sens, au taquet du début à la fin du concert, alors que Kevin Miller
aux futs bastonne ses peaux, tranchant avec son air juvénile.
Les anglais ont fait le taf, largement, délivrant un set bien énervé et parfait pour la mise en chauffe avant THE ONE HUNDRED.




Ah THE ONE HUNDRED. Quelle baffe j’ai pris avec leur dernier méfait « Chaos & Bliss ». Véritable bombe crossover déjantée qu’il me tardait de voir en live pour apprécier ce que les gus avaient dans le ventre.
Je n’ai pas été deçu !
C’est devant une foule de fans agglutinée sur la crash barrière que les anglais font leur entrée sous  une salve d’acclamations qui laisse présager une participation du public digne de leur dernier opus.
Chaos & Blis sera largement joué ce soir (dans son intégralité quasiment), et je dois avouer qu’il passe haut la main l’épreuve du live. 
Jacob Field est tout sourire, à fond dans le set et ultra communiquant. C’est un vrai plaisir de les voir sur scène pour la première fois, et mon impression album est validée.
Malgré une salle à moitié pleine, les anglais nous livrent une prestation énorme. L’ambiance est chaude et le public au taquet.
C’est indéniable, le groupe bénéficie d’un capital sympathie XXL. Les titres s’enchainent à une vitesse vertigineuse, au même titre que la cadence qu’ils imposent.
Le public est dans le même état d’esprit que le groupe, composé d’une base fan bien en place et en parfaite communion avec les anglais.
Les gus de THE ONE HUNDRED ne se ménagent pas : c’est une véritable machine de guerre sur scène, tranchant avec le gabarit de Jacob Field.
La setlist est aux petits oignons, avec leurs titres catchy issus du dernier opus comme Chaos + Bliss, l’énorme Blackjack ou encore  Disengage à l’efficacité redoutable.

La soirée se termine. L’osmose avec le public est totale et THE ONE HUNDRED a largement fait le boulot. Je dois dire que pour une première, les anglais ont fini de me séduire avec ce concert au top.
J’ai déjà hâte de les revoir, et je ne saurais que trop vous encourager à faire de même lors de leur prochain passage en nos contrées.


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