ZAKK SABBATH – LOWEN
Lundi 10 mars 2025 – Elysée Montmartre – Paris
Un concert Veryshow
C’est clairement l’année Zakk Wylde, avec deux passages à Paris en moins d’un mois. Le 10 février dernier il accompagnait PANTERA à la Adidas Arena et le voilà à nouveau ce soir à l’Elysée Montmartre avec son Zakk Sabbath.
Ce soir Zakk et ses lascars seront accompagnés de LOWEN, groupe anglais estampillé « Doom Progressif » à forte influence orientale et dirigé par Nina Saeidi.
LOWEN
C’est un Elysée Montmartre quasiment plein qui reçoit LOWEN, programmation un peu décalée sur l’affiche mais restant dans l’esprit Black Sabbath, il faut le reconnaitre. Leur univers est sombre et mystique, avec une Nina Saeidi officiant comme prêtresse d’un doom quasi religieux.
C’est un public plutôt calme et circonspect qui assistera à la prestation de LOWEN. La communication entre lui et la chanteuse est inexistante, ce qui ne dégèlera pas vraiment le public.
A leur décharge ils n’auront que 30 minutes qui s’étaleront sur 4 titres pour leur affaire. Pas simple de convaincre en si peu de temps. Perso j’ai trouvé leur style intéressant et ils m’ont donné envie d’en découvrir plus.
Setlist :
Ashurbanipal’s Request
The Fortress of Blood
Najang Bah Divhayeh Mazandaran
Ghazal for the Embrace of Fire
ZAKK SABBATH
C’est devant un public conquis d’avance que Zakk Wylde fait son apparition sur scène, juste avant de débuter le show, avec ses traditionnelles figurines et lunettes improbables pour saluer ses fans.
Accompagné de John JD DeServio (basse) et Jeff Fabb (batterie), Zakk prend possession de la scène en ouvrant le set avec un Supernaut qui, finalement, servira de réglage car on n’entend pas la voix et le patron essuie quelques problèmes de guitare.
Le public est acquis et c’est en terrain conquis que Zakk et ses comparses vont dérouler une setlist convenue et œuvrant sur la première période de BLACK SABBATH avec Ozzy bien entendu.
Le son est revenu à la normale et Zakk met un point d’honneur à honorer son Band, multipliant les descentes de sa plateforme pour checker John et mettre en avant Jeff derrière ses fûts.
Si je reconnais bien là le virtuose qu’est Zakk Wylde, je trouve qu’il en fait toujours un peu trop, bien qu’il nous épargne, malgré tout, les solis interminables qu’il balance habituellement avec BLS.
Mais c’est avant tout un artiste au capital sympathie XXL, qui ne se prend pas vraiment au sérieux et cela fait toute la différence.
Côté chant ce n’est pas le top, avec une balance qui ne met pas en avant la voix. Son chant très marqué Ozzy s’en retrouve noyé dans la puissance du son des instruments.
Qu’importe, le public en fait son affaire et reprend d’une seule voix l’ensemble des complets ce soir.
Le final sur War Pigs verra le guitar hero descendre dans la fosse, pour une ultime communion avec son public et un solo interminable dont il a le secret (et l’habitude) !
Une heure trente de concert intense et massif, le ZAKK SABBATH de Wylde a tenu ses promesses.