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DREAD SOVEREIGN – Alchemical Warfare

DREAD SOVEREIGN - Alchemical Warfare
DREAD SOVEREIGN
Alchemical Warfare

Sortie le 15 Janvier 2021 via Metal Blade

Nemtheanga – vocals/bass
Bones – guitars
JK – drums

 
L’année dernière avait été un bon cru en matière de doom avec le « Consequence of time » de PALE DIVINE ainsi que le « Lamenting of the innocent » de SORCERER chroniqués en ces pages. Va-t-on avoir le plaisir de continuer cette année sur cette belle lancée à écouter d’aussi bons albums ? A voir car nous n’en sommes qu’au commencement. 
Et pour ce début d’année nous retrouvons les irlandais de DREAD SOVEREIGN avec à sa tête le leader de PRIMORDIAL. La vraie différence entre ce groupe et PRIMORDIAL c’est qu’Alan « Nemtheanga » Averill joue ici de la basse et chante en même temps. Au niveau du line-up complet on peut rajouter Bones à la guitare et JK à la batterie. Et on peut dire aussi que le groupe principal d’Alan possède une carrière établie comparativement à notre groupe du jour, et il écrit ici les deux tiers de la musique ce qui n’est pas le cas avec PRIMORDIAL. Il a donc bien plus de contrôle sur notre groupe du jour. Enfin musicalement parlant les deux entités possèdent de vraies spécificités.
Obscure, sombre et brut sont des qualificatifs qui viennent à l’esprit lorsqu’on place « Alchemical warfare » sur son lecteur CD. 

Revenons à DREAD SOVEREIGN : ce troisième album est sorti le 16 janvier via le label Metal Blade. Venom et Cirith Ungol viennent à l’esprit immédiatement à la première écoute. Et c’est une très bonne nouvelle en la matière. La touche heavy metal est ultra présente sur cette galette. 

Costin Chioreanu l’artiste de renom s’est chargé de la conception de la pochette. Au niveau des sorties discographiques on peut signaler un EP ‘Pray to the devil in man » paru via Van Records et Roadburn Records en 2013 . »All hell’s martyrs » édité en 2014 puis trois années après « Fom doom the bell tolls » débarqua. Ces deux albums furent publiés par Van Records avant que le trio ne se décide de bouger pour Metal Blade pour ce nouvel opus. Un grand pas en avant pour eux quand on connait la renommée du label allemand et son assise dans le monde du metal.

Obscure, sombre et brut sont des qualificatifs qui viennent à l’esprit lorsqu’on place « Alchemical warfare » sur son lecteur CD. 


DREAD SOVEREIGN


Pour la petite histoire Nemtheanga ne voulait pas sortir son album l’année dernière. Celui-ci veut donc pouvoir tourner la page de cette année si bizarre à tous les niveaux.

Dès l’intro de « A curse of man » d’après un film à propos de vampirisme on est plongé en plein doom. C’est une manière de créer une aura bien mystérieuse. La voix puissante d’Alan reconnaissable entre mille fait son petit effet comme à l’accoutumée. « She wolves of the savage season » démarre très concrètement les hostilités avec brio. Le rythme est définitivement lent au départ puis ça accélère légèrement et le riff s’immisce en soi très rapidement. C’est une piste longue et du coup elle est bien aventureuse dans l’âme. Cela demeure palpitant d’écouter ce trio en définitive. Car les atmosphères distillées ici et là sont vraiment prenantes tout comme l’aspect mélancolique qui se répand tout du long de cet opus.
Ensuite « The great beast we serve » continue sur cette lancée même si cette composition est bien plus courte. On peut noter des choeurs sur cette piste bien agencés et pertinents. Sur « Nature is the devil’s church » on peut retrouver quelques éléments faisant songer au black au niveau du riffing par exemple. « Her master’s voice » est une piste à écouter en priorité car on sent que le trio a voulu comme sortir des sentiers balisés avec cette mélodie que l’on peut mémoriser rapidement. On peut y distinguer un feeling très proches des productions des années 70. En outre les noms qui me viennent le plus fréquemment à l’esprit sont Venom, Bathory et Motörhead.
L’album se clôture de la plus belle manière possible à savoir sur une reprise de Bathory « You don’t move me (I don’t give a fuck)« . Cela crée une impulsion bien intégrée en somme pour remettre une nouvelle fois la galette dans le lecteur.
Les irlandais nous ont concocté un bien bel objet en ce premier trimestre. Avec ses neuf titres pour une durée de près de cinquante deux minutes on est servis. C’est un opus réellement accrocheur et généreux en même temps. A déguster.

Tracklist

A curse on men
She wolves of the savage season
The great beast we serve
Nature is the devil’s church
Her master’s  voice
Viral tomb
Devil’s bane
Ruin upon the temple mount
You don’t move me (I don’t give a fuck)

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