WOLFHEART – Tyhjyys
Sortie le 03 mars 2017
Tuomas Saukkonen Vocals, Guitars
Lauri Silvonen Bass, Backing Vocals
Mika Lammassaari Lead Guitars
Joonas Kauppinen Drums
Créé en 2013 sur les cendres de ses précédents groupes (entre autres Before the Dawn et Black Sun Aeon), Wolfheart (à ne pas confondre avec ses nombreux homonymes) est le nouveau projet du finlandais Tuomas SAUKKONEN. Après un premier album en mode multi-instrumentiste sorti la même année, dès 2014, Tuomas embarque Lauri SILVONEN (basse et backing vocals), Joonas KAUPPINEN (batterie) et Mika LAMMASSAARI (lead guitare) dans l’aventure pour la sortie du 2ème album qui verra le jour en 2015. A peine deux ans plus tard, ils nous reviennent avec une nouvelle création : « Tyhjyys » dont la sortie est prévue ce vendredi 3 Mars chez Spinefarm Records.
Si « Tyhjyys » peut se traduire plus ou moins par « vide », les choses ne semblent pas si simples. En effet, visiblement le mot finnois impliquerait des nuances qu’aucune traduction ne saurait retranscrire. Et le moins que l’on puisse dire c’est que cet opus est loin d’être vide. Par contre, tout en nuances il l’est bel et bien. Et l’on s’en rend compte dès le premier titre « Shores of the Lake Simpele ». Ce magnifique morceau en forme d’intro annonce à n’en pas douter des moments forts en live, et pose les bases de ce qui nous attend à l’écoute du reste de l’album : une alternance de passages lents, parfois même acoustiques comme sur « The Flood » ou « The Call of Winter », et de passages plus brutaux explosant tous blasts dehors, tout en restant mélodiques. Bref un death mélodique avec quelques légères touches heavy d’excellente facture dans lequel les variations de tempo donnent un rythme particulièrement intéressant.
Épique par certains côtés (avec même parfois des relents bien suédois, probablement quelques images d’Amon Amarth pourront vous effleurer l’esprit…), ce « Tyhjyys » est une véritable ode à la nature (nordique bien sur, vous avez suivi hein ?) dans tout ce qu’elle a de plus grandiose. La tempête, les falaises, les forêts, la neige, le froid, les longues nuits d’hiver et leurs ciels merveilleux. Et si les rivages dont il est question sont très probablement plus battus par des vagues d’eau douce, que par des océans déchainés, il n’en reste pas mois que l’on s’imagine fort bien bravant les éléments en haut de la falaise surplombant les lacs, et ça c’est plutôt bon.
Certes, « Tyhjyys » ne révolutionne pas vraiment le style, et on pourra regretter qu’il manque parfois un petit quelque chose dans la voix, mais elle a un léger côté « evil » qui s’avère du meilleur effet. Une production soignée, des morceaux bien construits, ni totalement calmes ni complètement extrêmes mais malgré tout bien énergiques, un jeu carré et juste, voilà un album particulièrement intéressant de bout en bout et qui aura su me transporter.
Shores Of The Lake Simpele
Boneyard
World On Fire
The Flood
The Rift
Call Of The Winter
Dead White
Tyhjyys