DEVIN TOWNSEND PROJECT + FEAR FACTORY + DAGOBA
Le Bataclan –Paris (75) – 10 Decembre 2012
Depuis le mois d’avril que je n’avais pas fait un concert avec mon frangin Fanfan et qui plus est avec Edgard… Donc en attendant ce dernier et étant arrivé plus de deux heures en avance, on en profite pour se jeter deux tartines de houblon bien fraiche en terrasse par zéro degré, c’est moche d’être fumeur……..Une fois notre troisième larron arrivé, on se déplace de quelques dizaines de mètres pour refaire la même chose mais au chaud en attendant un autre gars et Stephan mon photographe pour ce soir. Une fois la vessie pleine, quelques bretzels et un flard d’enfilés, on se décide à entrer dans le Bataclan, ça tombe bien le premier groupe commence.
Après m’être placé de façon pas terrible, j’assiste quand même à une bonne prestation des marseillais, un peu courte, vingt-cinq minutes, mais bon comme je le dis souvent c’est la place ingrate de première partie qui veut ça… c’est pas grave, les bons titres sont là The Man you’re Not , Black Smokers et surtout It’s All About Time avec son plan matraquage de cervelet et The Things Within dont le refrain reste bien en tête. Voilà bonne prestation de Dagoba, trop courte et un bémol pour le batteur qui m’insupporte à faire tourner ses baguettes, clair, il assure grave mais visuellement ça m’énerve….mais bon, on ne peut pas plaire à tout le monde…
A la pause, je retrouve mes deux acolytes afin de profiter du concert ensemble avec une vue, ma foi, bien meilleure. Fear Factory monte sur scène et attaque tranquillement avec The Industrialist. Les membres du personnel ont changé depuis la dernière fois, à savoir le bassiste et le batteur, et non, ce n’est pas Gene Hoglan derrière les fûts, mais un gringalet qui assure bien le rôle tout de même, à la gratte on retrouve l’œuf à pattes Dino Cazares et au chant bien entendu Burton C Bell.
Tout semble impeccable pour faire de cette soirée une bonne soirée, mais, car il y a un mais, Burton pêche énormément au niveau des aigus à tel point que par moment, on a l’impression qu’il n’y a aucun son qui sort de sa bouche. Alors, les chants patates sont à la hauteur, mais pas les chants clairs et c’est vraiment dommage.
Mis à part ça, le reste du set envoie du lourd, avec pas mal de vieux titres, dont trois d’Obsolete (1998) un de Digimortal(2001) mais surtout Martyr du premier album Soul Of A New Machine datant de 1992, vingt ans tout de même et pour finir quatre titres d’affilé de Demanufacture(1995) sans oublier un autre titre du dernier album et un de l’avant dernier Mechanize (2010), bref que des morceaux tirés des albums où Dino jouait dessus.
Donc une setlist de choix, avec une bonne énergie sur scène, dommage que la voix ne soit pas là à tous les moments.
Pour la suite, je laisse la parole à mon collègue, Stephan, n’ayant pas du tout adhéré à Devin Townsend dès le premier titre, pour ma part, ainsi, que mes potes, nous avons préféré aller diner dehors et rentrer de bonne heure pour une fois
…
Merci Le Masc, je reprends le micro pendant que vous allez vous bâfrer. Normal me direz-vous après une dépense d’énergie pareille…
Inutile d’attendre l’entrée sur scène de Devin Townsend pour plonger dans son univers fantasmagorique et loufoque. Preuve en est cet entracte Audio/vidéo projeté en arrière-plan de la scène durant la transition avec Fear Factory (pour vous faire une idée de son univers délirant je vous invite à parcourir son site www.hevydevy.com/ )
L’impatience des fans est palpable, et lorsque Devin Townsend apparait sur scène accompagné de ses trois acolytes, c’est un Bataclan hystérique qui les acclame. C’est un Supercrush! détonnant qui ouvre les hostilités, balancé par un Devin T mi-ange mi-démon qui s’accapare d’emblée son auditoire tant acoustiquement que visuellement. Cet Alien ultra prolifique est une expérience live à part entière, frontman halluciné suivi par une foule en transe, Devin Townsend égraine les titres dont certains sont moins bien servis que d’autres par une balance mal équilibrée.
Hyper participatif, le canadien fait corps avec son public, c’est un vrai Dali du métal, aussi loufoque et parfois inaccessible. En tout cas son parterre de fans est là et le lui rend bien. Durant plus d’1h30, on traverse l’univers fantasque de DT, Trash/Pop/ambiant/rock, le tout sur un lit de gros son. Tout y est!
Devin Townsend survole sa discographie sur cet EpiCloud tour, dernier opus dont il jouera Where We Belong et Grace, panorama du génie créatif multi genre de ce fou furieux armé de sa six cordes et d’un organe vocale bien accroché.
Il faut le voir/l’entendre pour s’en faire une idée, il est difficile de transcrire un live de DT, car c’est une expérience. C’est fou Noooooooon?
Setlist Dagoba
(Unknown)
The Man You’re Not
Black Smokers
It’s All About Time
The Things Within
The White Guy (And The Black Ceremony)
Setlist Fear Factory
The Industrialist
Shock
Edgecrusher
Smasher/Devourer
Powershifter
Linchpin
Recharger
Martyr
Demanufacture
Self Bias resistor
Zero Signal
Replica
Setlist Devin Townsend Project
Supercrush!
Truth
Om
Planet Of The Apes
Where We Belong
Sunday Afternoon
Vampira
Lucky Animals
Juular
Grace
Deep Peace
Rappel
Bad Devil