Among The Living
Live Report

Eric Johnson en concert au New Morning

 
 
 
Eric Johnson au New Morning 
le 23 avril 2013

Une fois de plus, ce soir du 23 avril, il m’a été donné d’assister à un grand moment de musique live en compagnie d’un New Morning Sold Out.

Notre Hôte prestigieux n’est autre qu’Eric Johnson qui a posé ses fly cases à Paris pour sa seconde et dernière date hexagonale de son Tour 2013.
Est-il encore besoin de présenter le bonhomme ? Guitariste talentueux qui débuta dans les années 70 avec son groupe (Les Mariani ) alors à peine âgé de 16 ans. Il ne sera véritablement remarqué qu’avec son groupe Electromagnets . Mais ce n’est qu’en 1986, avec la sortie de son album solo Tones, qu’il se classera définitivement dans le groupe restreint des 100 meilleurs guitaristes de tous les temps. 
En 1990 l’album Ah Via Musicom lui apportera la consécration mondiale et avec elle des tournées prestigieuses en compagnie de BB King (un rêve de gosse réalisé) ou encore sur le tour du premier G3 avec Joe Satriani et Steve Vai.
 
 
Le trio investit la scène à 20h30 pétantes. Accompagné de Chris Maresh à la basse et de Wayne Salzmann 2 aux futs, c’est un Eric Johnson tout sourire et intimidé qui entame son set devant un parterre de fans réjouis.
 
 
C’est avec le magnifique Battle We Have Won qu’il ouvre le show, tout en délicatesse. C’est une vraie caresse pour les sens. La voix est assurée, le son est bon malgré quelques réglages de dernières minutes, le bonhomme est tout simplement impressionnant. Montée en puissance avec Zenland, grosse claque pour les puristes de la 6 cordes, Eric Johnson ne fait qu’un avec sa guitare. 
Même les plus retord y trouvent leur compte. Comment rester imperméable à un style et une exécution si parfaits ? Moi-même n’étant pas forcément un afficionado de Johnson sur album, je suis tombé immédiatement sous le charme de ses compos en live.
 

Il faut dire que tout s’y prête, le lieu (quel meilleur endroit que le New Morning ?) pour le coté intime et l’acoustique. Une salle comble d’amateurs avertis et fans de l’œuvre d’Eric Jonson, et un band classieux pour l’accompagner.
Avec la reprise de J. Coltrane on a le droit à une reprise jazzy d’anthologie, qui met en avant le multi genre d’Eric Johnson et sa capacité à pouvoir sans peine taquiner n’importe quel style. La classe.

Le Set se poursuit avec trois morceaux acoustiques, deux chaises placées sur la scène et l’on se retrouve autour du feu.  
 
Divanae est particulièrement magique et bien rendu, mais que dire alors de Once Upon A Time In Texas, une véritable perle rare qui laissera la salle sur le cul.
 
 
 

Cette parenthèse acoustique prendra fin avec l’interprétation de Manhattan, pour entamer une partie plus rock et sur lequel Wayne Salzmann 2 laissera sa place aux futs pour deux morceaux.

Avec Eric Johnson on voyage à travers le temps, survolant les décennies et les genres, avec le meilleur de son répertoire.
 
 
 

Moment de folie avec Last House on the Block, 17 minutes de pure rock, un son à la Cream (petit clin d’œil à un autre Eric et également une sommité), un vrai bonheur d’entendre et de voir ça sur scène.
Il suffit de voir l’ambiance dans la salle pour comprendre l’impact d’une interprétation de ce niveau.
Le Set se déroule sans accrocs, toujours trop court quand on passe un moment de qualité comme celui-ci, deux heures de frissons qui vous placent sur un nuage dont on a du mal à redescendre.

Eric Johnson finira sur un Cliffs of Dover magnifique et truculent.
 
 
 
 
 
C’est après des prestations de ce niveau que l’on comprend mieux pourquoi ce grand guitariste en aura inspiré beaucoup d’autres, parmi les plus prestigieux même. Quand un Johnny Winter dit qu’il aurait aimé jouer comme lui à son âge (16 ans à l’époque) ou que Joe Bonamassa se targue d’un : « Eric Johnson est l’un des plus grands guitaristes de l’histoire de la guitare électrique. Je suis fier de pouvoir m’en inspirer », tout est dit…

Les photos HD

Setlist

Intro Jam
Battle We Have Won
Zenland
Austin
Forty Mile Town
Mr. P.C (reprise de John Coltrane] avec solo de Basse et de Batterie
Song For Life (accoustique)
Divanae (acoustique)
Once Upon A Time In Texas (Acoustique)
Manhattan
Desert Rose
Last House on the Block
Fatdaddy
Zap
When The Sun Meets The Sky
Rappel
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Cliffs of Dover

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