HELLOWEEN @Le Zenith Paris
Pumpkins United
Michael Kiske – Chant
Kai Hansen – Guitare
Michael Weikath – Guitare
Markus Grosskopf – Basse
Andi Deris – Chant
Sascha Gerstner – Guitare
Daniel Löble – Batterie
C’est un petit Zénith qui accueille ce soir la tournée mondiale événement Pumpkins United d’HELLOWEEN, réunissant pour l’occasion un line up prestigieux et anthologique.
En effet, cette unique date française voit la fusion d’HELLOWEEN avec ses membres historiques (que sont Kai Hansen et Michael Kiske), ayant quitté le navire il y a un paquet d’années, pour une tournée qui fera date dans la mémoire des fans.
La salle est pleine et l’effervescence bien là. Même s’il s’agit d’un zénith réduit, les fans ont répondu présent pour cet évènement unique qui dépassera les espérances de chacun.
Fan de la première heure, j’y ai rencontré beaucoup de gens comme moi, venus de tous les coins de France comme ces deux couples de Quimper. L’ambiance est festive, à l’image du groupe.
Il n’y aura pas de première partie ce soir, la soirée étant consacrée 100% à HELLOWEEN, avec une setlist à faire pleurer de désespoir les absents. La scène est à la hauteur de l’évènement, surplombée de 3 écrans géants et pourvue d’une avancée vers le public.
Il est 20h quand les lumières s’éteignent alors que retentie la bande son de Let Me Entertain You de Robbie Williams, autre choix iconoclaste dont les allemands sont friands. Preuve en est, les deux personnages de dessin animé qui rythmeront la soirée, Doc & Seth, se partageant l’écran avec des images d’archive.
C’est une ovation globale et unanime qui accueille le groupe lorsque retenti Halloween, alors que s’avancent au-devant du public Michael KISKE, Kai HANSEN et Andi DERIS. L’image est forte, et la pertinence du projet prend d’un seul coup tout son sens. Les allemands vont faire le tour de leur discographie à 7 sur scène, livrant un moment unique aux heureux spectateurs ayant fait le déplacement.
La setlist est savoureuse, ressortant les titres qui ont bercés mon adolescence comme I’m Alive, Eagle Fly Free ou le meddley Starlight / Ride the Sky / Judas.
Mais la liste est longue, car les allemands vont nous livrer un set de pas moins de 2h45 de pur bonheur. Bonheur également partagé sur scène : la cohésion du groupe est parfaite au même titre que le son, dont
il faut souligner la perfection ce soir, et délivrer une médaille à l’ingénieur derrière les manettes qui a atteint la perfection de l’art (arriver à faire un fade out en live sur A Little time relève du génie).
Parmi les nombreux moments forts (ils l’étaient quasiment tous), il y a eu cet hommage à Ingo Schwichtenberg (premier batteur du groupe, décédé en 1995), sous forme de solo commun de batterie avec l’énorme Daniel Löble. Les images d’Ingo étant projetées à l’écran lors d’un de ses solos.
L’ambiance sur scène est au top, les deux chanteurs se partageant la plupart du temps le chant, excepté sur les titres de la dernière mouture du groupe. Kiske n’a rien perdu de sa voix, elle est toujours là et juste. Kai Hansen prendra sa part de chant sur les titres du premier opus comme Starlight / Ride the Sky / Judas ou encore Heavy Metal (Is the Law), me replongeant 30 années en arrière.
Ils chanteront parfois à 3 voix comme sur A Tale That Wasn’t Right , livrant une prestation qui fait plaisir à voir tant l’atmosphère sur scène est festive.
Les parties guitares sont savoureuses également, avec ces trois cadors qui se tirent la bourre pour notre plus grand plaisir. Michael Weikath et Sascha Gerstner, excellents comme à leur habitude, et pour ce qui est de Kai Hansen, inutile de vous faire un dessin… Comme il le prouvera une fois de plus avec un solo reprenant le thème de In the Hall of the Mountain King.
Markus Grosskopf est également sur le devant de la scène, pilier incontournable et fameux de la formation.
Michael Kiske se fendra d’un Blue Suede Shoes en mode déconne avant d’enquiller sur les deux titres marquant la fin du set. Futur World sera dévastateur, pour finir sur un I Want Out qui retournera la salle (avec son lâché de ballons géants en forme de citrouilles bien sûr) et sur lequel les chanteurs feront participer le public en une joute droite gauche. La fin du titre verra la salle noyée sous une avalanche de confettis et d’applaudissements.
HELLOWEEN est indéniablement un groupe majeur de la scène métal mondiale, avec un historique énorme et une base fan sans égal. Ce soir j’ai assisté au meilleur concert 2017 pour ma part, et probablement un des meilleurs qu’il m’ait été donné de voir du haut de mes (presque) 50 balais.
Le capital sympathie pour cette multi formation est énorme, à l’image de leur carrière. Ce soir nous étions une famille réunie dans l’excellence du moment, servie par la rigueur allemande. Le public a largement été à la hauteur de cette soirée, reprenant d’une seule voix la majorité des titres.
L’humour étant omniprésent dans l’œuvre d’HELLOWEEN, ce soir les teutons ont une nouvelle fois conquis la France. C’est la tête encore pleine de cette sublime soirée que je me plais à penser qu’une formation comme celle-ci pourrait ne pas être qu’éphémère… On peut rêver !
Halloween [Chant Michael Kiske, Andi Deris & Kai Hansen]
Dr. Stein [Chant Michael Kiske & Andi Deris]
I’m Alive [Chant Michael Kiske]
If I Could Fly [Chant Andi Deris]
Are You Metal? [Chant Andi Deris]
Kids of the Century [Chant Michael Kiske, Michael Weikiath]
Waiting for the Thunder [Chant Andi Deris & Kai Hansen]
Perfect Gentleman [Chant Andi Deris]
Starlight / Ride the Sky / Judas [Chant Kai Hansen]
Heavy Metal (Is the Law) [Chant Kai Hansen]
Forever and One (Neverland) [Chant Michael Kiske & Andi Deris]
A Tale That Wasn’t Right [Chant Michael Kiske & Andi Deris]
I Can [Chant Andi Deris]
Solo de Batterie [Dani Löble & Ingo ‘battle’] Ingo Schwichtenberg
Livin’ Ain’t No Crime
A Little Time [Chant Michael Kiske]
Why? [Chant Michael Kiske & Andi Deris]
Sole Survivor [Chant Andi Deris]
Power [Chant Andi Deris]
How Many Tears [Chant Andi Deris, Kai Hansen & Michael Kiske]
Invitation (bande enregistrée)
Eagle Fly Free [Chant Michael Kiske]
Keeper of the Seven Keys [Chant Michael Kiske & Andi Deris]
Guitar Solo [Kai Hansen; In the Hall of the Mountain King]
Blue Suede Shoes [chant Michael Kiske]
Future World [Chant Michael Kiske & Andi Deris, false start by Kai Hansen]
I Want Out [Chant Michael Kiske & Andi Deris]