Among The Living
Live Report

Les Tambours du Bronx – ACYL – La Machine du Moulin Rouge – Paris

Les Tambours du Bronx – ACYL
Mardi 20 Mars 2018

La Machine du Moulin Rouge – Paris


J’avoue que je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec cette nouvelle affiche savoureuse d’ACCESS LIVE, nous proposant Les Tambours du Bronx version Métal dans leur nouvelle formule « Weapons of Mass Percussion». Pour ce faire, la troupe performera avec de prestigieux invités, comme le groupe ACYL qui ouvrira la soirée et Stephane BURIEZ de LOUDBLAST, Franky CONSTANZA de BLAZING WAR MACHINE et Reuno Wangermez de LOFOFORA.
Inutile de vous faire un dessin quant à l’orientation bien cognée de la soirée, subtilité qui semble ne pas avoir effleurée une certaine partie du public présent ce soir.

C’est avec excellence qu’ACYL va ouvrir les hostilités. Plongeant doucement mais sûrement le public dans une ambiance qui ne cessera de monter en puissance et en brutalité, avec cette touche ethnique savoureuse qui fait toute la différence.
Après la surprise, le public peu habitué à ce genre de musique se laisse emmener au rythme des karkabous, se prêtant même au jeu d’un danse touareg initié sur Gibraltar, le tout piloté avec maestria par Amine le chanteur charismatique et plein d’humour d’ACYL. Tout est expliqué, il n’y a plus qu’à suivre le guide.
Avec quelques piques lancées ici et là, Amine détend l’atmosphère, commençant par annoncer que cela va remuer un peu et que, pour ceux qui peuvent, les têtes doivent remuer.
Le set est parfaitement maitrisé, le groupe prend visiblement autant de plaisir à jouer que moi à les écouter et la cohésion sur scène fait plaisir à voir.
Les instruments traditionnels côtoient avec finesse ceux plus modernes du rock, et le résultat en est que plus fameux. Reprenant pas mal de titres de leur dernier et excellent opus AfternathACYL nous plonge dans leur univers mêlant death et musique traditionnelle d’Afrique du Nord, savant mix épicé qui se bonifie au fil des lives. 
Le pari est réussi pour la première partie de la soirée, malgré quelques réflexions dubitatives quant au style musicale distillé ici, et le public à fait un bon accueil au groupe.





Place à la troupe de furieux. Les neufs sonneurs sont repartis en arc de cercle au milieu de la scène, cette dernière surplombée par la batterie de Franky Constanza. Deux chanteurs pour mener le bal ce soir et mettre quelques coups de pompes au cul d’un public pas forcément habitué à ce genre de traitement.
La troupe envoie du lourd ce soir avec ce nouveau concept qui fera la part belle à leurs nouvelles productions. De SEPULTURA (qui joue en même temps à 500 mètres de la salle à l’Elysée Montmartre, ironie du calendrier) à Rob Zombie en passant par du Gainsbourg avec Requiem (pour un Con), on brasse large même si je suppose que certains dans la salle ont eu du mal à faire le rapprochement. Reuno et Stephane sont bien à l’aise dans cette configuration, se partageant la scène alternativement et parfois en duo, délivrant un set impeccable.
Le medley de SEPULTURA est fameux, le rendu tribal est forcément intense avec ce survol de Refuse/Resist et Roots Bloody Roots.
Malgré quelque désistements, la salle est au taquet et répond largement présente à l’assaut des percussionnistes.  
Pour clore cette superbe soirée les furieux nous balanceront sans pitié une reprise de The Day Is My Enemy de THE PRODIGY sur laquelle Buriez sera accompagné d’une jolie demoiselle et un assassin Dragula de ROB ZOMBIE qui viendra mettre un point final à cette magnifique soirée.

Merci à Manu et Cyril pour l’accréditation d’Access Live.




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2 commentaires

Lajal 31 mars 2018 at 13 h 56 min

C’est pas “Requiem pour un con” de Gainsbourg c’est “Requiem” tout court, certes inspiré du premier. Mais impossible de faire le rapprochement sans se l’être fait expliquer. Donc, avant de critiquer le public, comme à de nombreuses reprises dans cet article et de le faire passer pour un baltringue, concentre toi sur les groupes, les setlists (au lieu de balancer les 3 morceaux que tu as pu reconnaitre) et saches que ceux qui avaient payé leur place ne s’étaient pas égarés mais savaient bien où ils mettaient les pieds. Achète toi un Bescherelle, reconstruis tes phrases et reviens en deuxième session. Sinon le concerte était bien.

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Stephan Birlouez 31 mars 2018 at 15 h 02 min

Tout est une question d’interprétation, désolé que vous vous soyez senti visé. Pour ce qui est du Bescherelle je vous prêterai le mien.

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