Among The Living
Live Report

NAPALM DEATH + EYEHATEGOD + MISERY INDEX + ROTTEN SOUND + BAT @ La Machine du Moulin Rouge

CAMPAIGN FOR MUSICAL DESTRUCTION

NAPALM DEATH + EYEHATEGOD + MISERY INDEX + ROTTEN SOUND + BAT

La Machine du Moulin Rouge
Le 03 Mars 2020

LIVE REPORT : CAMPAIGN FOR MUSICAL DESTRUCTION : NAPALM DEATH + EYEHATEGOD + MISERY INDEX + ROTTEN SOUND + BAT


Comme disait mon pote, on prend les mêmes et on recommence…Fanfan et moi, on arrive sur les coups de 16h30 au O’Sullivan le pub qui jouxte la Machine, on y retrouve Victorien et Vincent, on commande des pintes de l’heure heureuse, puis Franck nous rejoint, puis Marie et quand le boss envoie des messages pour dire que ça a commencé, on décampe tous du troquet, direction le concert.

En effet, BAT a déjà investi la scène depuis quelques morceaux déjà et leur trash à la old school ne semble pas déplaire au Boss qu’on a rejoint sur les marches, en perdant Franck et laissant Marie gérer son taf. On ne verra que les trois ou quatre derniers titres et ça me plait bien aussi.
BAT est un side project de Ryan Waste, guitariste de MUNICIPAL WASTE mais qui officie ici au chant et à la basse. Il est accompagné également de Nick « Nikropolis » Poulos à la guitare, lui même également présent dans MUNICIPAL WASTE


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Bat


La salle souffre un peu du manque d’affluence vu l’horaire…18h50 pour la fin de BAT, bref, le running order est tendu, on a quinze minutes. Le temps de refaire le monde rapidos avec la Team et bim 19h05 ROTTEN SOUND prend place.

Là, pendant une trentaine de minutes et plein, tout plein de morceaux, c’est une bonne déferlante grind qui déboule dans la Machine, un truc de malade comment ça envoie, les mecs sont cools, le bassiste est déchainé, on dirait un nain quand il est en position d’attaque, ça beute et c’est bon, comme j’aime. Un coté NASUM est bien présent dans l’esprit, on est bien parmi la famille grind


rotten sound


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Un petit quart d’heure de pause pour le changement de platal, et 19h50 MISERY INDEX prend possession des lieux, et là mes copains, c’est la calotte de ses morts comme dirait le Victorien. Un truc de ouf, déferlante d’énergie de violence, un son de ouf, « une branlée » comme on dit chez nous.

Ils réussiront, dans le temps imparti, à survoler leur discographie en imposant trois titres du dernier album commençant par New Salem, juste une tuerie enchaînée par The Choir Invisble et Hammering The Nails. Ils nous achèveront avec un Traitors des familles, putain, cette raclée ….
On en discute avec la team et sans concession, on a tous pris une calotte de la forêt, en gros, ça envoyait du bois.


Misery index


 

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20h45 EYEHATEGOD qui prend l’avant dernier relais, et au bout du premier titre, je me dis que j’irai bien faire un tour ailleurs, car en plus Mike Williams qui vient de se faire greffer un foie (de lama, apparemment) n’arrête pas de cracher et ça me gonfle, allez, je laisse la parole à mon Victorien, qui maitrise mieux le sujet.

C’est au tour d’EYEHATEGOD de venir prêcher la bonne parole. Contre-pied parfait de cette soirée placée sous le signe du Blast et de la testostérone, EYEHATEGOD nous livre un set crasseux dont ils ont le secret. Première surprise, Jimmy Bowers est là, bien que le bonhomme paraisse plus fatigué que mon arrière-grand-père, il joue toujours aussi bien. Ce son de guitare unique qu’il délivre, un blues sous accordé et poisseux fait toujours autant mouche (sisterfucker bordel !) et me donne littéralement envie de casser des culs. Sentiment renforcé par la voix cassée et nasillarde du chanteur, que je vois pour la première fois de ma vie tient son micro et non l’inverse. Son jeu scénique est comme d’habitude désinvolte mais avec une présence qu’il n’avait pas forcément auparavant. Malgré l’absence d’un 2eme guitariste, le son est lourd et puissant, EYEHATEGOD n’a pas son pareil pour délivrer son sludge lourd et suintant un mal-être qui est leur marque de fabrique (New Orleans IS the New Vietnam). Un live solide, le groupe prend du plaisir sur scène et ça se ressent dans la fosse et dans la salle.



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Retour du fond de salle, où on tapait la discute avec Marie et Fanf, on revient se positionner pour la vraie calotte de la soirée, la branlée de chez branlée, mon graal à moi. 28 ans après les avoir vu pour la première fois, au côté de DISMEMBER et OBITUARY pour Campaign for Musical Destruction 1992, me revoilà, en 2020, avec la même tête d’affiche… NAPALM DEATH. 

Intro Discordance suivie d’I Abstain, putain on est revenu en 1992, c’est parti, la nuque commence à piquer après les sets de ROTTEN SOUND et MISERY INDEX et malgré la pause durant EYEHATEGOD.

NAPALM DEATH enchaine les tubes, Can’t Play, Won’t Pay vient me percuter la gueule, un truc de malade, je me revois en 2001 au plan à Ris Orangis, pour la tournée Enemy Of The Music Business. Et plus ça va, et plus ça enchaine, c’est comme on dit toujours avec Marie, tu n’es jamais déçu avec NAPALM DEATH, du coup quand ils te balancent Suffer The Children collé avec If The Truth be Known, t’es projeté dans la stratosphère et que dire de Mass Appeal Madness avec Unchallenged Hate…satellisés, nous sommes. On aura bien sûr You Suffer et Dead ainsi que l’incontournable Nazi Punks Fuck Off et évidemment les deux titres du nouveau 7’’, Logic Ravaged By Brute Force et White Kross, reprise de SONIC YOUTH, superbe performance dans l’esprit de SY mais exécuté par un ND complétement bluffant sur le coup, avec Barney finissant la tête dans la grosse caisse de Danny à brailler, juste la déculottée façon ND. Merci encore.

On finira sur cette belle note noisy, on dira au revoir à tous les potes qu’on a croisés, c’était cool, comme un bon concert de ND, on récupérera la caisse pour rentrer en banlieue parisienne, d’autres dans la Beauce, d’autres au sud ou centre de la Capitale, bref partout, toujours, tout le temps NAPALM DEATH.


napalm death

 


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