PENDRAGON + John Young
12/05/2016
Le Divan du Monde – Paris
Belle soirée quasiment Sold-Out ce soir au Divan du Monde qui accueille les progueux de PENDRAGON en tournée pour fêter les 20 ans de leur album The Masquerade Overture.
C’est à leur compatriote John Young que revient la tâche d’ouvrir la soirée, seul sur scène et planté derrière ses deux claviers imposants. Ce soir le reste du groupe ne sera là que virtuellement, samplé et « joué » par l’ordinateur que John a à ses côtés. Visiblement un problème de logistique aurait forcé ce choix.
La prestation du bonhomme en pâtira un peu, plombant le rythme des titres par son coté figé et du coup pas vraiment expressif tant l’administration de son matos l’accaparera.
Mise à part ce côté visuel un peu plombé, la prestation de John Young fait le boulot, distillant un rock connoté progressif plutôt efficace et bien dans l’ambiance de la soirée.
J’avoue que je ne connaissais pas le bonhomme, et sa prestation m’a beaucoup plu, malgré une certaine redondance des mélodies.
Le son est au top. Au final le public a plutôt bien réagi à la prestation, saluant la sortie de l’artiste par une salve d’applaudissements chaleureux.
C’est au tour de Nick Barrett et sa bande d’investir la scène, devant une salle studieuse et acquise au groupe. Ce soir l’album The Masquerade Overture sera interprété dans son intégralité et dans l’ordre de parution. Y seront également présents King of the Castle et Schizo, deux titres proposés à l’origine en bonus sur l’album.
Considéré par une majorité des fans comme l’album ultime de PENDRAGON, cette date parisienne a forcément un écho particulier sur la salle qui ne ratera pas une seconde du set.
L’osmose entre le groupe et son public est totale, Nick s’essayant même à quelques bafouilles en français provocant à chaque fois les rires de la foule.
Le public lui souhaitera à son tour un bon anniversaire, Happy Birthday reprit en chœur par l’intéressé et ponctué par un « bon anniversaire les rosbeef » !
Toujours accompagné par Clive Nolan au clavier et de Peter Gee à la basse, les deux vieux compagnons de route, ils sont également épaulés par Jean-Vincent Velazco qui remplace temporairement Craig Blundell parti en tournée avec Steve Wilson. Deux choristes viennent compléter le décor.
Dès les premières notes de The Masquerade overture, la machine PENDRAGON est lancée. Nick Barrett, tout sourire, entre dans le vif du sujet en posant ses lignes de guitare savoureuses, finissant chaque titre par des digressions floydiennes de haute voltige.
Jean-Vincent Velazco viendra poser un solo de batterie qui marquera la transition entre l’interprétation de l’album et l’autre partie du concert. S’en suivra une locution de Nick rendant hommage aux victimes des attentats du 13 novembres dernier à Paris, et enchainant sur le fabuleux Faces Of Light. Inutile de vous décrire l’émotion dans la salle.
Les choristes ne sont pas là que pour le décorum, donnant une dimension particulière à chacun des titres qu’elles magnifient avec leurs voix superbes.
Petit hommage au père de Nick Barrett avec la dédicace de Come home Jack à celui-ci. Le rappel se fera sur Indigo, mettant fin à un set superbe et puissant comme à chaque fois.
PENDRAGON est un groupe magnifique et trop méconnu à mon gout. Il prend toute sa dimension en live, démontrant l’extrême qualité de ses musiciens et la grandeur de leurs compositions.
Près de deux heures de set, un public comblé et une soirée réussie, voilà comment résumer un concert de PENDRAGON.
Un grand merci à Roger de BASE prod pour la qualité de leurs événements et d’avoir rendu ce report possible.
The Masquerade Overture
As Good as Gold
Paintbox
The Pursuit of Excellence
Guardian of My Soul
The Shadow
Masters of Illusion
King of the Castle
Schizo
Beautiful Soul
Faces of Light
Nostradamus (Stargazing)
Come home Jack
Breaking the Spell
This Green and Pleasant Land
Indigo