
ENDEZZMA – The Archer, Fjord and The Thunder
Sortie le 22 Janvier 2021 via Dark Essence Records
Musicalement parlant Endezzma propose un black metal travaillé et bien moderne dans l’âme. On sent que le collectif apprécie de s’aventurer vers le thrash quand bon lui semble de même que l’on peut noter quelques éléments propres au death. Morten le chanteur possède une très bonne voix. Le son est impeccable. Il a été enregistré au Vika Studio et au Malpherno Studio sur leurs terres d’origine.
Quant au mixage et au mastering ils sont le fruit de Tore Stjerna au Necromorbus Studio en Suède. Concernant le travail d’écriture Malphas (Carpathian Forest, Svarttjern et Vulture Lord) a débuté le processus de création avec ses riffs, le chanteur s’est chargé des paroles. Cette fois Nihil l’autre guitariste a contribué avec ses idées.
La pochette a été conçu par Stefan Todorovic Khaos Dictator Design. Et le design en lui même est le fruit de Marko Jerkovic. Il y a trois morceaux qui ont eu droit à des vidéos à savoir « Anomalious Abomination« , « The Name of the Night is a Strong Tower » et « Wild Glorior Death« .
« The Name of the Night is a Strong Tower » s’avère être une piste épique dans l’âme. Ce qui est bien appréciable c’est que le groupe sait varier les plaisirs. Les pistes sont à ce sujet assez diversifiées en effet. Du coup à chaque nouvelle écoute on en découvre un peu plus de chaque composition. Cet album peut se vivre presque comme un concept. ENDEZZMA ne cherche pas à révolutionner le style mais tout de même on ressent un réel désir de faire de mieux en mieux à l’évidence. Le visuel et le côté philosophique de la formation est bien mis en valeur sur cette nouvelle galette. La grande force de leur musique réside dans les mélodies. Ces dernières sont implacables et bien obscures en la matière ce qui confère une atmosphère bien prenante. Une grande intensité est à noter sur « Wild glorior death« . On ressent aussi un bon feeling rock’n’roll par instants et cela lui confère un aspect dynamisant et une sacré énergie en ressort. On peut penser par instants à Satyricon à ce sujet. Les soli s’intègrent toujours très bien à l’ensemble.