
WATAIN – Die In Fire – Live In Hell
Sortie le 3 novembre 2023 via Nuclear Blast
Pour célébrer ses 25 années de carrière bien soutenue les suédois sortent un live Die In Fire – Live In Hell. Enregistré au Fållan à Stockholm en Suède le 7 octobre lors de la tournée « Agony And Ecstasy Over Europe ». La cérémonie comportait 13 titres et visiblement ils en ont retiré « Leper’s Grace » du dernier album studio The Agony And Ecstasy Of Watain sorti en début d’année 2022. l’album tombe à point nommé pour patienter jusqu’à la sortie du prochain album studio. L’artwork avec de nombreux symboles chers à Watain est l’œuvre du chanteur Erik Danielsson en collaboration avec Oik Wasfuk.
Le son est parfait n’oubliant aucun nuance de la musique dévastatrice des suédois. Entre deux titres on entend le public visiblement conquis et Erik s’exprimant en suédois.
25 années de musique extrême c’est long et le groupe pioche sur ses différents albums sauf sur Rabid Death’s Curse et plus étonnant sur Sworn to the Dark.
A part ça rien de grave. Cela n’entache pas la puissance des titres que l’on retrouvent et qui nous prennent à la gorge. De Casus Luciferi on a « Black Salvation » et l’irremplaçable « Devil’s Blood ». « Malfeitor » et « Reaping Death » de Lawless Darkness ne sont pas oubliés. Quant à The Wild Hunt on ne peut passer à côté de « Black Flames March ».
Un aperçu de ce qu’est Watain sur scène.
La grosse partie étant la mise en avant de The Agony & Ecstasy of Watain avec 6 titres (7 le jour même) comme « Before the Cataclysm », « Ecstasies in Night Infinite » ou encore « Serimosa »… sans oublier un bel hommage à Quorthon avec « The Return of Darkness and Evil » de Bathory.
On aurait aimé des titres comme « Legions of the Black Light », « Waters of Ain » ou encore « Total Funeral » qu’on a pu apprécier au Motocultor mais bon on chipote. Quoiqu’un petit « The Light That Burns the Sun » pour la route n’aurait pas fait tâche.
L’offrande (qui sort via Nuclear Blast Records) faite aux fans de longues dates fonctionne parfaitement et donne un aperçu de ce qu’est Watain sur scène.
Fermez les yeux et écoutez Die In Fire – Live In Hell et vous serez directement transportés devant la scène. Derrière vos paupières, les musiciens headbanguent à fond le pied sur les retours. Eric, tel une gargouille maléfique, déambule entre les tridents enflammés et l’autel devant la batterie.
On en arrive même à en ressentir les effluves de leurs vêtements qui sentent la charogne et les flammes qui nous brûlent les sourcils. À la fin ouvrez les yeux et vous pourrez voir des taches de sang sur votre visage…