MIDNIGHT OIL – William Crighton
L’Olympia, Paris
Mardi 12 juillet 2022
Photos Krist N’Rock
Le groupe de rock australien s’engage dans une dernière tournée mondiale intitulée « Resist Tour » pour fêter ses 45 ans de carrière. L’occasion de faire ses adieux dans la mythique salle de l’Olympia située sur le Boulevard des Capucines à Paris.
À l’époque, le trio originaire de Sydney joue principalement des reprises de Cream ou encore Led Zeppelin dès 1972 sous le nom de Farm avec Rob Hirst (batterie), Andrew James (basse) et Jim Moginie à la guitare. C’est donc quatre ans plus tard, en 1976, que l’arrivée de Peter Garrett change la donne. Ils sortent leur premier opus éponyme en 1978 sous leur nouvelle appellation. Le quinzième album du quatuor « Resist » est fraichement disponible.
Comme j’ose régulièrement l’évoquer, nous avons chacun d’entre nous des groupes marquants qui construisent un ADN a notre propre identité musicale. L’album Diesel and Dust (1987) tant populaire, évoque chez moi de lointains souvenirs. Je n’avais jamais assisté à un concert des Oils ne me considérerant comme « fan » mais plutôt une grande admiratrice. Notamment pour les engagements politiques de leur leader qui reflètent mes démarches idéologiques.
Une musique bluesy-rock engagée.
L’attente se fait ressentir sous une chaleur de plomb, conciliant une climatisation venant directement du sol, permettant à l’audience de ne pas vaciller avant les premiers pogos agités. De grandes lumières nous dévoilent William Crighton, une longue barbe brune et une voix rauque à en faire chavirer les murs, le guitariste s’engage dans une musique bluesy-rock mélangeant mélodies traditionnelles. Engagé envers l’écologie, nous apprenons qu’il souhaite se servir de la musique pour transmettre des messages au travers de ses trois albums.
Pas moins de 23 titres seront joués ce soir!
Après une entracte bien trop courante à mon gout, Midnight Oil prend possession de la scène face à un public bouillonnant d’énergie. Les tubes s’’enchainent menés par le charismatique Peter Garrett qui nous livre des exploits vocaux n’hésitant pas à jouer de sa gestuelle légendaire. Un hommage mêlé à plusieurs applaudissements se font en mémoire du bassiste Bones Hillman, le musicien ayant malencontreusement perdu la vie en 2020 des suites d’un cancer. Leur petit protégé Adam Ventoura tient le rythme en jouant en compagnie ses ainés sans la moindre arrogance. L’immense guitariste Jim Moginie marque un arrêt dans le temps avec les passages instrumentaux en parfaite harmonie accompagné de deux chanteuses présentes pour parfaire les choeurs. Quant à lui, Rob Hirst nous délivre de puissantes frappes avec une maitrise plus que parfaite.
Ce n’est pas moins de 23 titres qui seront joués lors de cette soirée. Respect !
2 commentaires
Un peu court, mais bien vu, merci. Juste une question sur le sens du début de cette phrase :
« Hors, je n’avais jamais assisté à un concert des Oils ne me considérerant comme « fan » mais plutôt une grande admiratrice. » Heu…. « , hors « ? Mécékoidonc?
Arf, effectivement il y a une faute d’utilisation du mot… « Or » serait plus approprié. Mais dans ce cas, le supprimer sera la meilleure chose à faire. Merci pour le retour.