SCORPIONS
Accorhotels Arena, Paris
Mardi 17 mai 2022
Quelquefois dans la vie, il existe une multitude d’artistes que vous estimez durant des années mais l’opportunité ne se présente pas au bon moment et c’est donc l’esprit ailleurs que vous vous résigniez à écouter les disques d’antan. C’est comme cela que commence l’histoire d’amour entre Scorpions et moi. L’un des premiers groupes à avoir conquis mon coeur de passionnée.
Leurs albums ont marqué mon propre parcours musical avec notamment « Animal Magnetism » (1980) qui reste à ce jour mon favori de tous les temps aux cotés du célèbre « Blackout » (1982) qui malgré l’antériorité, resplendit toujours autant dans l’esprit du public. Leur dixième album « Savage Amusement » (1988) et surement celui typé le plus « Hard-FM » avec un son pop-rock, plus facile d’accès pour le marché américain ceci explique surement pourquoi a-t-il accroché mon attention plus qu’un autre.
Quel émotion de les voir se produire dans cette salle mythique de l’Accorhotels Arena (anciennement Palais omnisports de Paris-Bercy) ! Les Allemands ont célébré l’ouverture de l’arène en 1984, soit 38 ans en arrière, avec les irlandais Mama’s Boys en première partie.
Le concert fut magistral !
Le groupe démarre avec le titre « Gas in the Tank » issu de leur dernier projet « Rock Believer » (2022) pour ensuite enchainer sur des titres plus instrumentaux comme « The Zoo » (1980) ou « Coast To Coast » (1979) avec une complicité déconcertante entre le célèbre duo Rudolph Schenker / Matthias Jabs.
Les fameux titres « Wind Of Change », « Still Loving You » ou encore « Send Me An Angel » qui sont des hymnes emblématiques auprès de toutes les générations, retentissent massivement dans l’enceinte. Quant au leader, Klaus Meine, celui ci n’est absolument pas prêt de prendre sa retraite, pourtant bien méritée. La fierté peut se lire explicitement dans son regard lorsqu’il fixe son fidèle public.
Le show se poursuit avec des morceaux toujours plus symboliques les uns après les autres, avec des animations sur grand écran. Le solo de batterie mené par l’énergique Mikkey Dee (ancien batteur du groupe Motorhead) nous prouve que « Rock N Roll is not Dead » (le Rock n Roll n’est pas mort) comme certains pouvaient l’affirmer il y a plus de cinquante ans déjà. La prise de risque n’est pas mise à l’honneur vis à vis de la set-list. Mais je dois reconnaitre que les premières notes du morceau « Tease me, Please me » me furent oublier ce détail très rapidement. Je dois admettre tout de même etre resté sur ma faim à propos de l’ambiance générale des spectateurs, aucun pogo, ni slam. Dommage… Mais cela n’a pas perturbé mon rêve de petite fille car le concert fut magistral !
Merci Scorpions !