MUSTASCH – Thank You For The Demon
Date de sortie : 15/01/2014
LineUp
Ralf Gyllenhammar – Chant et guitare
David Johannesson – guitare
Mats ‘Stam’ Johansson – Basse
Jejo Perković – Batterie
Voici un groupe que j’ai découvert récemment, à l’occasion de leur passage au HELLFEST 2013 et du MOTOCULTOR de la même année, et qui m’avait fait une très forte impression en live. Bien que n’ayant pas une grande connaissance de leur œuvre discographique, et fort de cette expérience scénique détonante qui m’avait tant impressionnée, j’avais fait l’acquisition de leur dernier opus en date Sounds Like Hell, Looks Like Heaven (2012) ; It’s Rock ! Leur stoner, fleurant bon avec un heavy costaud sur lequel l’ombre de Black Sab planait, m’avait conquis. Alors lorsqu’on me demande si gentiment de donner mon avis sur le dernier méfait des suédois, je ne me fais pas prier… Donc voici mes impressions sur Thank You For The Demon qui confirme la qualité et le devenir de MUSTASCH !
Après une courte vocalise histoire de clarifier les choses (et les muqueuses) la bande de Ralf Gyllenhammar nous assène un classique du groupe, pur moment de hard rock sans faute et addictif dès le premier refrain. Et quel refrain ! Scandé par un Ralf dont la voix passe d’une harmonie à une autre sans prévenir pour vous botter le cul en mode crescendo. Quelle voix ! Appuyée du reste du groupe en chorus, j’avoue que ce premier titre fait mouche.
A peine le temps de se remettre, après un final abrupt du précèdent titre, que l’on se prend le titre éponyme de l’album dans les gencives. Thank You For The Demon est juste une pure merveille (non non je ne m’emballe pas, écoutez-moi la qualité et l’intelligence de l’orchestration de ce titre), sur laquelle les suédois font montre d’un talent indiscutable. Le frisson monte crescendo, débutant A cappella sur fond de piano, pour finir en une explosion festive et libératrice. Toujours accroché par des refrains assassins couplés à des riffs qui ne le sont pas moins, MUSTASCH a trouvé le filtre pour vous rendre dépendant à sa musique.
From Euphoria To Dystopia est vindicatif, appuyé par une rythmique carrée et bien couillue. Rythmé par des breaks à la fois hurlés par un Ralf bien énervé ou martelé par un Jejo Perković en pleine forme, ce titre sonne brut !
The Mauler marque une pause vraiment Heavy qui n’est pas sans rappeler du bon BLACK-SABBATH. Tout est dans le titre d’ailleurs. Le rendu musical colle parfaitement à la description d’un guerrier implacable et sans pitié qui rendra votre fin inéluctable. Ce n’est pas le titre que je préfère sur l’album il faut l’avouer, mais les fans de heavy métal qui colle aux bottes seront ravis.
Borderline est la représentation typique de l’impression que MUSTASCH peut faire sur votre cortex cérébral pour ne plus s’en effacer. Un riff qui vous scie la tête pour y placer un refrain que vous ne serez pas prêt d’oublier. On retrouve une belle influence de METALLICA sur ce titre, mais pas de panique, la griffe des suédois est omniprésente et sans équivoque. Puissant et efficace, Borderlinene vous quittera plus de la journée !
Les suédois sont de vrais gentlemen, en nous laissant souffler avec All My Life. Enfin… à leur manière ! Cette perle commence sur une partie vocale ou Ralf s’accompagne à la guitare acoustique, le tout saupoudré de violons voluptueux. Quelle voix ! Les riffs sont acérés et ultra efficaces. Ce morceau est le plus long de l’opus et fini sur une partie savoureuse et aérienne de piano, sublimant la compo. Je ne sais pas à qui il s’adresse mais il y a du ressenti et cela s’entend. Je viens donc de passer la moitié de l’album et ils m’ont déjà fait passer par pas mal d’états. Je suis au taquet !
La suite est du même acabit, avec un Lowlife Highlights qui rock plutôt classiquement mais qui est de très bonne facture. S’en suit un véritable ovni dont seuls les suédois ont le secret avec I Hate To Dance. Mélange de beat métal à la KMFDM et de chœurs au groove disco, ce titre est un booster 100% naturel. Loufoque et ultra entrainant, contrairement à ce que clame le titre, il nous donne une vraie envie de dancefloor.
L’album se termine plus calmement et sagement sur un titre entièrement acoustique. Don’t Want To Be Who I Am vient clore cet excellent 7eme opus (eh oui déjà, il serait temps de vous y mettre!). Une ballade sérieuse sur laquelle Ralf s’accompagne à la sèche, appuyé par quelques violons bien sentis et de quelques corbeaux en voix. Encore un sans-faute.
Et voilà, c’est déjà la fin de ce put*** d’album et oui une fois de plus c’est trop court ! Les suédois de MUSTASCH nous ont livré ici un album superbe. Variées et abouties, les compositions de Thank You For The Demon vous toucheront surement et briseront vos réticences si vous en aviez. Laissez-vous transporter dans l’univers de ces doux dingues et abandonnez-vous à la magie de leur musique. Il faut les voir sur scène impérativement, car c’est là qu’ils prennent une toute autre dimension menés par leur charismatique chanteur aux bacchantes impressionnantes.
Qu’on se le dise, cette année on portera tous les MUSTASCH haut et fort!
Tracklist
01 – Feared And Hated
02 – Thank You For The Demon
03 – From Euphoria To Dystopia
04 – The Mauler
05 – Borderline
06 – All My Life
07 – Lowlife Highlights
08 – I Hate To Dance
09 – Don’t Want To Be Who I Am
02 – Thank You For The Demon
03 – From Euphoria To Dystopia
04 – The Mauler
05 – Borderline
06 – All My Life
07 – Lowlife Highlights
08 – I Hate To Dance
09 – Don’t Want To Be Who I Am
Liens vers le HELLFEST 2013 :